Cher Jean-Pierre, vous savez que je viens de réécouter ce tome, et vous me pardonnerez, je pense, de ne pas refaire un tour de piste dans ces aristocratiques salons… Mais je n’ai pas résisté à l’envie d’écouter la fin. Votre belle voix rivalise avec celle de Guillaume Galienne, Jean-Pierre, et le dernier dialogue est vraiment très savoureux… Vous campez un Duc parfaitement insupportable. J’ai remarqué (ce que je n’avais pas remarqué jusqu’alors) que le Duc, s’adressant à Swann, ne cesse d’utiliser le mot “mort” dans le sens figuré : “Oriane arrivera morte”, “je meurs de faim”… Le diable et Marcel sont dans les détails. 🙂
Merci Juliette, c’est très gentil de me laisser ce petit commentaire 🙂
Merci beaucoup, Philippe, d’avoir pris le temps de nous encourager ! Votre demande sera relayée 😊
Bonjour Emilie, oui… décidément ce classement des auteurs ne convient pas à de nombreux utilisateurs… nous faisons régulièrement remonter vos doléances. 😊 si vous tapez “Flaubert” dans le moteur de recherche du site, vous trouverez peut-être plus facilement ce que vous cherchez. Bonjour à JPB que vous allez retrouver très bientôt dans le salon des Guermantes 😉
Bonjour Léonore, il me semble que tout un chacun peut librement exprimer ses préférences, ses goûts et ses antipathies pour des auteurs morts depuis longtemps, et que l’insulte a une toute autre dimension lorsqu’elle s’adresse personnellement à un internaute bien vivant… Vous faites bien de défendre Voltaire, et ce que vous en écrivez est touchant. Mais le site n’a pas pour vocation d’entretenir des polémiques. Excellente soirée à tous 🙂
Merci cher Sautillant, j’ai écouté le Vaisseau d’Or, en effet très beau et frère du Navire Mystique – tous deux sont enfantés par le Bateau ivre – qui reste, pour moi, indépassable en termes de beauté poétique. Le chapitre sur la peste, dans le Théâtre et son Double, est assez saisissant ! On passe des flots glorieux aux sécrétions immondes, et le génie d’Artaud excelle dans cette dernière thématique…
Et moi, chère Lysa, je ne me lasse pas de commentaires tels que le vôtre… Merci d’avoir pris le temps de m’écrire ce petit mot 🙂
Vous avez raison, ce sont bien les traductions d’Alzir Hella, mort en 1953, qui sont dans le domaine public depuis un an. Tous les livres que vous évoquez sont déjà pris en charge par d’autres excellents DDV (sauf Souvenirs et rencontres)… Je serai ravie quant à moi de lire “Erasme” et “Conscience contre violence”. Vous pouvez accéder je pense au forum des lectures en cours d’enregistrement, ainsi qu’au forum des suggestions de lecture, endroit idéal pour déposer ce genre de suggestions. Merci encore pour tous vos compliments et à bientôt 🙂
Bonjour Isabelle et merci pour votre petit mot ! “La Pitié Dangereuse” sera prochainement interprété par Christian Dousset. Quant aux autres titres que vous proposez, à ma connaissance leurs traducteurs français ne sont pas tombés dans le domaine public, à l’exception de “Erasme”. Je veux bien l’inscrire dans ma liste de lecture, c’est une bonne idée ! 🙂
Merci beaucoup, Myla, c’étaient une traduction et une lecture assez difficiles – trouver le phrasé juste, le ton juste, pour ces textes atypiques, n’était pas toujours évident. Je suis heureuse que vous ayez apprécié ce travail !
Nous sommes très heureux, margaillan, de contribuer au bien-être de votre père. Nous lui souhaitons de nombreuses et belles découvertes littéraires sur notre site !
Merci Vincent ! Tu as un large choix d’oeuvres à ta disposition… Zweig est très limpide, parfois trop, peut-être : le récit (quand il s’agit de fiction) se déroule dans une forme de nécessité presque entièrement prévisible, ce qui constitue à la fois une force et une faiblesse, je trouve. Je n’arrive pas à trancher si j’aime beaucoup cet auteur ou pas. Mais cette nouvelle est belle et triste, et je l’ai vraiment appréciée.
Merci pour cette analyse si fine ! Et je suis bien heureuse que vous n’ayez pas eu d’indigestion en enchaînant Paraddict et Un Homme de Lettres… 😉
Merci mes amis, j’espère que vous apprécierez cette heure poétique en ma compagnie… 🙂
Je vous en prie, Respoumpi ! C’était un plaisir pour moi de lire ce roman.
Merci Marie ! 🙂
Un grand merci à vous, chère Alice, pour vos commentaires toujours si détaillés et si élogieux !
Vincent et moi sommes les plus fidèles serviteurs du Comte… Toujours prêts à réparer la caisse numérique où il repose !
Merci de nous avoir avertis, nous allons essayer de réparer ça ! Peut-être que les zip des différentes parties ne sont pas corrompus ?
Chère Myril, cela faisait longtemps ! 30 fois, vraiment, j’ai du mal à y croire, et cela me flatte infiniment. Ce n’est pas tout à fait une suite, mais j’espère que cela vous plaira tout autant. J’ai hâte d’avoir vos impressions 🙂 et je vous remercie du fond du coeur pour votre fidélité.
Vous oubliez la voix de mon grand favori, Claude Piéplu, qui excellait dans ce registre !
Chapeau bas, cher Alain, pour cet extraordinaire livre audio ! Je suis retombée en enfance et j’ai retrouvé la qualité particulière des livres-disques que j’écoutais, petite fille… Mention spéciale pour le fauteuil-crapaud et pour l’horloge !
Bonjour Benjamix, et merci pour vos encouragements ! Le site s’est considérablement enrichi depuis 2011, et je suis sûre que vous y trouverez beaucoup de trésors… En ce qui concerne l’application, elle n’est pas encore développée, mais je vous renvoie à un post de l’un de nos administrateurs, qui vous recommande une application intitulée Smart Audiobook Player. Bon courage !
Bonjour forenmat, actuellement vous ne pouvez pas envoyer de message privé à un DDV, mais je vous invite à laisser un message, lisible par tous, dans la page de l’un de ses livres audio. Bon dimanche à vous !
Bonjour Diane, en principe, lorsque vous vous trouvez sur la page d’un livre audio, vous avez une flèche bleue en dessous du titre qui vous permet de lire directement le début. Et, en dessous, vous avez les chapitres qui figurent, avec leur numéro, leur nom, et tout à droite, sur la même ligne, vous avez une petite flèche noire, qui vous permet de télécharger (clic droit, enregistrer le fichier lié sous…). Si vous descendez encore sur cette page, sous le descriptif, vous avez un lien pour télécharger le fichier zip. Est-ce que ces indications vous ont aidée ? Bien à vous, n’hésitez pas à revenir vers nous.
Merci, cher Christian, pour cette admirable lecture. Je n’avais jamais lu le Blé en herbe, et il ne correspond pas du tout à ce que j’attendais. C’est un texte fort, mais doux-amer – l’amertume l’emportant sans doute sur la douceur, à bien réfléchir. Tout d’abord, il y a cette asymétrie profonde, revendiquée par le garçon, acceptée par la fille. J’ai lu quelque part que “manger son blé en herbe” signifiait autrefois consommer les noces avant l’heure… et c’est bien ce qu’on imagine. Phil et Vinca se marieront sans doute, et les événements dont nous sommes témoins fixent d’avance ce que sera ce mariage, un mariage empreint d’une tendresse qui n’exclut pas les mensonges, la trahison, la soumission et le mépris. Je trouve le dernier chapitre extrêmement cruel. Quant à l’épisode de Camille Dalleray… je le trouve perturbant, comme toutes ces histoires où des adultes s’occupent de l’initiation sexuelle d’adolescents; et le fait d’apprendre que cet épisode résonne avec la liaison de Colette avec son beau-fils Bertrand de Jouvenel, âgé de 16 ans, n’a, je l’avoue, rien arrangé. Cela n’empêche aucunement la beauté et la profondeur de ce texte, la vérité des sentiments exprimés et la finesse de l’analyse psychologique et sociale. En tout cas, un superbe livre audio !
Un grand merci à vous d’avoir pris le temps de nous laisser ce petit message… Nous sommes vraiment heureux de “rendre la littérature plus inclusive”, comme vous le dites si joliment. 🙂
Chère Pomme, chère Claryssandre, j’ai remis le lien vers le fichier zip, cela devrait fonctionner à présent ! Bon dimanche à toutes les deux
Ravie de vous retrouver, Hirondelle, et merci pour votre retour ! Il vous reste à lire la suite…
Bonsoir Sylve, et merci ! Je me rends compte avec horreur en vous lisant que j’ai beau l’avoir lu dans ma jeunesse, avoir vu le film, l’avoir relu pour Litteratureaudio il y a 10 ans et y avoir passé plus de 20 heures, j’ai malgré tout oublié une bonne moitié des personnages… Dans mon souvenir, Isabel est en effet très ambivalente, à la fois naïve et orgueilleuse, libre et dépendante, gentille et glaciale. Henry James est le maître de l’ambiguïté; la complexité de ses personnages, même dans ses oeuvres courtes, est toujours un plaisir… A bientôt peut-être sur un autre texte de lui que nous allons bientôt traduire !
Votre commentaire me va droit au coeur, chère Eole. Je suis toujours si heureuse que les lecteurs soient tristes de finir mes livres 🙂 Et en ce qui concerne le métier, oui, c’est un très beau métier, et je trouve vraiment très triste qu’il attire aussi peu de vocations aujourd’hui.
Ma parole, vous avez raison ! Nous allons résoudre ce problème au plus vite !
Merci chère Gaëlle ! Saha est un personnage très attachant, qui symbolise aussi tout ce qu’il y a autour d’elle : le jardin tranquille, la mère attentive et discrète, l’enfance paresseuse, l’oisiveté… Alain est attaché à elle comme à tout cela, et on sent bien que c’est tout cela aussi qu’il a du mal à quitter, et que son mariage met en péril. Je trouve beaucoup de finesse dans le point de vue de Colette, car Alain n’est pas exempt de défauts; il est un peu misogyne, un peu brutal, un peu hypocrite, et il y a aussi des passages dans le roman où on plaint Camille. J’aime beaucoup cette absence de manichéisme, cette humanité complexe, qui sonne si juste.
Je réécoutais dernièrement Le côté de Guermantes (l’un de mes tomes préférés) – et par instants, j’entrevoyais, bizarrement, des liens avec l’écriture de Colette. Ce texte de Colette sur Proust vaut le détour, d’ailleurs : https://proust-personnages.fr/temoignages/colette/ En tous les cas, question animaux, Marcel et Colette sont aux antipodes… Vous pourrez dire à Max qu’il n’y a pas non plus beaucoup de chats chez Proust, si cela peut le consoler…
Et voilà un merveilleux message pour moi, dont je vous remercie grandement… Je suis très heureuse de transmettre ce petit roman émouvant, précieux et ciselé. 🙂
Merci à vous, Adamantine ! Saha est exceptionnelle en effet, comme l’était son modèle vivant, appelée Chatte-dernière, et qui sera de fait la dernière chatte de Colette. Le roman date de 1933; Chatte-Dernière meurt en 1939 dans l’appartement du Palais Royal et ne sera jamais remplacée.
Toutes mes excuses chère Cocotte, un problème technique avait escamoté La rêverie du Jour de l’An, qui est maintenant rétablie pour le plus grand plaisir de vos auditeurs… 🙂
Mille mercis, chère Claryssandre ! Moi, j’adore vos commentaires et je vous souhaite le meilleur pour 2025 🙂
Merci cher Monsieur, pour votre message et pour ce conseil de lecture… Je ne connaissais pas du tout cet ouvrage qui semble très intéressant. Vous transmettrez toutes mes amitiés à Zéphyr ! Quant à La Chatte, oui, c’est un roman très émouvant, avec une vraie puissance dramatique. Je suis heureuse de vous l’avoir fait retrouver. 🙂
Merci à vous, Serge ! Il y a déjà une très belle programmation de Colette au mois de janvier, avec La Maison de Claudine, Claudine à l’école, des extraits des Vrilles de la Vigne, le Blé en Herbe et l’Etoile Vesper 🙂
Eh oui Lïat, il a fallu miauler ! Le dévouement des DDV n’est-il pas sans bornes ? Je suis contente que ce livre audio vous plaise 😉
Vous lisez très bien cette bien jolie évocation de la vie quotidienne de Colette et de toute cette époque révolue… Merci Christiane-Jehanne ! Cette année Colette commence très bien 🙂
Que cette nouvelle année soit marquée par le partage, la découverte et les joies inépuisables de la littérature que nous aimons tous sur ce site… Merci à tous pour vos bons voeux et passez une douce année 2025 ! 🙂
Chère Sylve, je viens d’écouter : il me semble que le chapitre 5 est complet dans le zip. En revanche, en effet, il semble avoir un problème dans l’accès direct… Je vais regarder ce qu’on peut y faire. En attendant, je vous remercie de votre commentaire. Ce roman est magnifique – et j’ai peur de ne pas l’avoir assez bien servi, avec une qualité technique qui laisse un peu à désirer (j’espère avoir fait des progrès depuis cette époque). La traduction ne m’avait pas choquée à la lecture – et je comprends que vous êtes très exigeante, ce qui rend votre jugement sur ma traduction de Dubliners encore plus précieux !
Chère Léonore, j’aurais du mal à exprimer ma gratitude devant votre enthousiasme… Qu’un lecteur ou une lectrice inconnu.e aime autant ce que j’ai écrit est pour moi toujours aussi merveilleux. Vous venez de m’offrir un bien beau cadeau pour cette fin d’année ! Merci beaucoup, et à très bientôt je l’espère au détour d’un livre ou d’un autre.
Chère Dinah, je suis très touchée par l’intérêt que vous avez pris à ma trilogie d’Albâtre, et à la méditation sociale et existentielle qu’elle propose. Je suis également très heureuse qu’Albâtre vous ait offert l’asile politique en un moment difficile… Peut-être serez vous sensible à la tonalité de mon dernier roman : Un Homme de Lettres… En attendant, vous m’avez donné envie d’approfondir ma connaissance (très superficielle je le confesse) de DH Lawrence. Merci beaucoup pour votre retour !
Chère Madame, je me joins à tous les autres donneurs de voix pour vous exprimer toute ma sympathie… C’est une bien triste nouvelle pour le site, auquel votre père va beaucoup manquer.
Merci cher Sautillant, je viens de le télécharger… Et je considère que c’est vous qui me l’offrez. Soyez donc remercié pour ce joli cadeau de Noël ! Le prochain livre de poésie que je lirai est Hélène ou le règne végétal de René-Guy Cadou. Il vous faudra donc attendre un peu, mais l’amour la poésie va directement sur ma liste !
Merci beaucoup, Eve Marie, il y a plusieurs recueils d’Eluard sur le site 🙂 Ne vous privez pas !
Merci beaucoup, Sylve 🙂 J’aurai, comme toujours, beaucoup de plaisir à lire vos prochains commentaires. Gide est un auteur étonnant, qui aura exprimé son talent dans des genres très variés, sans peut-être jamais trouver – ou chercher ? – ce qui ferait l’unité de son oeuvre. Entre ce roman au second degré, très drôle, et remarquablement écrit, et les Nourritures Terrestres, ou des pages plus sages, comme La Porte Etroite ou Isabelle, sans compter ses écrits politiques très lucides, les faits divers dont il s’empare, etc. on sent toujours quelqu’un prêt à penser à contre-courant, y compris à contre-courant de lui-même.
Je n’ai pas encore le temps de me mettre à l’écoute de ce Trou de l’Enfer, mais je vous félicite d’ores et déjà pour cette magnifique illustration ! On reconnaît là votre griffe personnelle d’artiste, inimitable 🙂
Les “Veillées de Noël” correspondent à la 2ème partie du livre “Vieilles Histoires du Pays Breton”, que Christiane-Jehanne lira un peu plus tard… En attendant, excellente écoute !
Merci à vous, Corinne ! Et à très bientôt sur d’autres pages…
Merci Pomme ! Le “cherche, cherche” est ce que semble dire Phasie post-mortem à son coquin de mari en quête du magot… J’ai réfléchi à cette conversation, chère Fraise, et j’ai trouvé ce qui me fait trouver La Terre très violent. C’est que Zola, qui a d’habitude tant de tendresse pour ses personnages – pour les mineurs, pour les ouvriers, pour les soldats, et même pour les cheminots – ne semble pas en avoir pour les paysans de La Terre. Ils sont représentés de manière plus dure, sans aucun personnage vraiment lumineux. Il n’y a pas d’espoir dans ce milieu. Je crois que c’est ce qui rend ce livre particulier pour moi. Bonnes fêtes à toutes les deux également… Je me réjouis d’avance de tous ces livres de Colette à écouter 🙂
Merci bien, Marion… Vous pourrez trouver beaucoup d’autres trésors victoriens sur le site… À commencer bien sûr par l’autre roman d’Emily Eden 🙂
Bonsoir Fraise, oui le docteur Pascal décrit une belle histoire d’amour… entre un oncle et sa nièce ! J’ai toujours été surprise par la complaisance qu’on avait jusqu’au 19eme siècle pour ce genre d’inceste (il me semble que Voltaire a vécu en concubinage avec une nièce également), qui ne paraît pas du tout choquer Zola. Il me semble me souvenir que ce n’est même pas un sujet dans le livre – par ailleurs très intéressant pour clôturer la saga.
Ah, ce “cherche, cherche !”… Il m’avait marquée aussi. Pomme lui donne une saveur toute particulière ! Pardonnez-moi de m’immiscer… mais que reprochez-vous à La Bête Humaine ? Je le trouve admirable dans sa construction, dans sa dénonciation des violences faites aux femmes, dans son âpreté… Mais ce n’est pas encore le plus terrible – La Terre reste pour moi le plus violent de tous les Zola. Et le Docteur Pascal, le plus dérangeant…
J’ai écouté avec beaucoup de plaisir et d’intérêt ce merveilleux livre audio, retrouvant la belle écriture de Jean Balde qui m’avait déjà beaucoup plu dans La Vigne et la Maison (et je salue Gaëlle au passage). Votre lecture est parfaite ! Spoiler alert : Je suis visiblement la seule à avoir aimé Lucien… Ce personnage m’a fait penser au professeur Rogue dans Harry Potter – amoureux dès l’enfance d’une jeune fille promise à un garçon à succès… Je trouve que le livre, qui s’articule sur l’absence de Georges à l’intérieur du récit, nous fait ressentir en tant que lecteur toute l’ambiguïté et toute l’idéalisation possible de ce personnage. Les rares éléments que nous en avons laissent penser qu’il n’était pas si amoureux que cela; et que le veuvage sublime d’Elisabeth est davantage une posture narcissique qu’autre chose. L’exaltation du chaste sentiment familial, à travers le “couple” du frère et de la soeur, et la note finale sur l’accord du père et de la fille, va ici avec l’amour de la terre, de la nature, de la religion, et d’une certaine manière de la Province – en contrepoint de Paris, lieu de la prostitution (elle vend les tableaux sacrés), lieu du désir qui “salit” (cf le vieux député qui représente un père symbolique plutôt incestueux), lieu aussi de la modernité, où le temps avance et provoque des changements. Le roman est donc, à mon sens (je rejoins Gaëlle sur ce point), assez conservateur. Et ce pauvre Lucien, qui irrite tant notre chère Lïat, est bien celui qui vient, par sa passion inconvenante, par son livre scandaleux, par ses vérités qui ne sont pas bonnes à dire, par sa lucidité, par sa solitude, par son irrévérence envers les morts, bousculer l’ ordre social et moral.
Merci beaucoup Mat ! N’hésitez pas à découvrir mes autres destinations… 🙂
Cher François, je vous rassure, il me reste (je l’espère) un peu de temps et d’énergie… Autrice et narratrice ne font qu’une, et je prends donc tous vos compliments, sans partage, et vous en remercie bien sincèrement 🙂 !
Merci à vous, Mazzara ! J’ai hésité à me frotter à ce texte, mais je suis heureuse de l’avoir fait.
Merci cher Mooncol… Je suis très heureuse que cette anticipation déjà vieille de 20 ans puisse toujours fonctionner. Et j’en profite pour dire un grand merci à Daniel pour cette lecture.
Votre message m’a fait très plaisir, chère Christina – bien que j’aie une pensée douloureuse pour ces deux collègues dont vous évoquez le suicide. C’est un métier aussi beau que difficile, où l’on est très seul (ce qui peut être un avantage quand on est indépendant, mais aussi un piège quand on est fragilisé), où l’on doit la plupart du temps se passer de reconnaissance, et où l’on est surtout très exposé : à l’agressivité de certains élèves, à l’arbitraire et parfois à la violence de l’institution, à la critique et parfois à la vindicte des parents. Je pense que certains enseignants de ma génération se reconnaitront dans Arsène, dans ses difficultés mais aussi dans ses convictions, dans son “esprit de service public” qui fait sans doute aujourd’hui sourire beaucoup de gens, à l’heure où on taxe si facilement les fonctionnaires en général, et les enseignants en particulier, d’absentéisme et de paresse. Si ce livre peut servir à éclairer ce métier de l’intérieur, j’en suis vraiment heureuse.
Je vous en prie, Kakalake, tout le plaisir est pour moi !
Avis aux amateurs : le tome 2 de ce livre audio paraitra le 21 novembre à 7h 🙂
Bonjour Maithodile, en effet, la newsletter est toujours très attendue… Je laisse Augustin vous répondre de manière plus précise à ce sujet. Si vous le souhaitez, toutefois, vous pouvez voir les nouvelles publications sur cette page Facebook de notre site : https://www.facebook.com/groups/litteratureaudio
Alors là, Eole, vous m’avez subjuguée et mise en votre possession ! Les corbeaux, le cri des chiens à la lune, la musique à la fois romantique et lugubre, les cloches dans la nuit… Sans parler de votre voix, de l’accent des Carpates (j’adore !) et du texte lui-même. Je rejoins Sautillant dans son appréciation, c’est de la très bonne littérature de vampire. J’aime beaucoup cette stryge, subtil mélange de vampire, de fantôme et de Méduse. Je trouve que cela renouvelle le mythe de manière originale. Le paysage normand rivalise d’horreur brumeuse avec les landes les plus désolées d’Angleterre…
Bonjour Bruno, il me semble qu’il est possible de ralentir le débit de lecture avec certains lecteurs mp3…
Je suis bien d’accord avec vous ! Ce site est merveilleux pour la diversité de ses voix, de ses styles, de ses approches de la littérature. Comparer les DDV ne peut rien apporter de bon, et il me semble mille fois préférable de se concentrer sur ce qu’on aime dans les oeuvres lues et partagées, ainsi que dans leur interprétation…
Merci Sylvie ! Votre combativité semble indiquer que mon Homme de Lettres ne vous a pas laissée indifférente… J’en suis ravie !
Un grand merci, Eole, de m’avoir suivie en 2071 ! Vous n’êtes pas la seule à préférer Alvar, même si, à mon grand étonnement, d’aucuns m’ont avoué leur préférence pour Elzé… Pour la suite, vous la trouverez dans n’importe quelle librairie. 🙂
En principe, c’est en lançant la lecture d’un autre livre audio que la piste précédente cède la place… J’espère que vous avez trouvé une solution.
Alors là, vous mettez la barre très très haut ! Merci beaucoup, nous sommes très fiers que notre travail vous plaise autant… 🙂
Bonjour Astrid, effectivement j’ai téléchargé un fichier et il n’atteint que 79 décibels au lieu des 90 requis. Il faudrait que vous utilisiez un petit logiciel comme Gain pour retraiter vos fichiers, refaire votre archive zip, puis les renvoyer sur le serveur en changeant légèrement le nom (par exemple A_Mah_Lifax au lieu de Astrid_Mah_Lifax). Alors Vincent pourra retirer les anciens fichiers, et nous pourrons remettre en place les nouveaux fichiers amplifiés. Merci Elzbieta pour votre alerte !
Non, chère Marianne, vous allez devoir rester sur votre faim, pour parfaire l’expérience artistique… C’est bien le fin du fin de la faim. Il n’y a pas de suite… 🙂
Un grand merci à vous, Luc, cette oeuvre m’est chère et je suis vraiment enchantée que vous lui trouviez assez de qualités pour laisser un si généreux commentaire…
Quel bonheur de trouver votre commentaire ce matin ! J’aime beaucoup savoir comment les auditeurs écoutent les livres audio – et cette “lecture” en couple, ente audio et papier, me semble fort sympathique. Merci beaucoup pour votre petit mot 🙂
Cher JPB, Je passe outre l’effet Larsen, et je note que vous vous réveillez toujours au parfum du baba… S’agirait-il de votre madeleine ?
1) Le rapport à l’étymologie grecque est un hasard. 2) la contrepèterie est fort signifiante et je m’en réjouis, même si je dois avouer que je n’y avais pas pensé. 3) PS : Evidemment, la référence à Rhinocéros et à Cyrano est cousue de fil blanc… Quant aux 5 dernières minutes, c’est un souvenir très vague 🙂
Cher Sautillant, c’est drôle, cette histoire de téléfilm… Et pourquoi un téléfilm, d’ailleurs ? Pourquoi pas un film ? Ne lésinons pas ! En ce qui concerne votre question sur les noms : ce n’est pas si réfléchi que ça. Je crois que l’inconscient nous propose des choses tout à fait intéressantes “à l’insu de notre plein gré”, et je serais curieuse de savoir ce que vous supposez comme intention derrière ces noms. Force m’est de constater, en y réfléchissant, que “Arsène” pointe vers l’art et la scène. Mais, mort de mon âme, je n’y avais pas pensé en choisissant ce nom ! En réalité, j’ai failli l’appeler Alceste, mais c’était trop rare, trop marqué, too much. Je me suis rabattue sur Arsène, qui reste assez proche d’Alceste par sa consonance.
Un immense merci, chère Gaëlle ! Cela me touche beaucoup de savoir que mes personnages prennent vie et qu’on puisse être triste de les quitter… Je suis contente pour Karine, qui n’était pas un personnage facile à écrire, ni facile à sauver.
Merci à vous, cher Bruant. Oui, Batsheba est imprudente et impulsive et il est souvent agaçant de la voir se précipiter dans la mauvaise direction, ce qui lui arrive plus souvent qu’à son tour… mais je suis tout à fait d’accord avec vous au sujet de l’ingéniosité narrative de Hardy. Il a le don pour trouver “le bon angle” pour raconter les événements. Cet art du récit, indépendant du style, du propos ou de la psychologie des personnages, n’est pas donné à tout le monde et il le possède à un haut degré ! Cela donne des scènes fortes, marquantes…
Merci beaucoup fecharles ! En principe, le problème du son est désormais réglé. Je suis heureuse de vous apprendre que le tome 2, Paraddict 2073, vient de sortir en librairie !
Bonjour Philippe. Vous avez en principe une petite loupe en haut à droite de votre écran, qui vous permet d’effectuer une recherche. Vous pouvez alors entrer un nom d’auteur, ou bien un titre… Je ne sais pas si cela vous aidera.
Ce livre audio, défectueux, a été réparé et optimisé pour une écoute au casque.
Ce livre audio, défectueux, a été réparé et optimisé pour une écoute au casque.
Ce livre audio, défectueux, a été réparé et optimisé pour une écoute au casque.
Ce livre audio, défectueux, a été réparé et optimisé pour une écoute au casque.
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Ce livre audio, défectueux, a été réparé et optimisé pour une écoute au casque.
Ce livre audio, défectueux, a été réparé et optimisé pour une écoute au casque. Désolée pour tous ceux qui ont eu la patience de l’écouter avec la voix d’un seul côté !
Les 4 premiers chapitres, défectueux, ont été réparés et optimisés pour une écoute au casque.
Ce livre audio, défectueux, a été réparé et optimisé pour une écoute au casque. Désolée pour tous ceux qui ont eu la patience de l’écouter avec la voix d’un seul côté !
Ce livre audio, défectueux, a été réparé et optimisé pour une écoute au casque. Désolée pour tous ceux qui ont eu la patience de l’écouter avec la voix d’un seul côté !
Ce livre audio, défectueux, a été réparé et optimisé pour une écoute au casque. Désolée pour tous ceux qui ont eu la patience de l’écouter avec la voix d’un seul côté !
Vous êtes adorable. Je suis très heureuse d’enseigner, comme Arsène. Je suis très heureuse d’écrire et de partager ce que j’écris. Je suis très heureuse de traduire et de lire ce qui me plaît. Je suis très heureuse sur Litteratureaudio, dont je partage les valeurs : un site sur lequel toutes les littératures sont irriguées, partagées, honorées et transmises… Que demander de plus ? 😉
Chère, bien chère Claryssandre… Je ne sais que répondre à tel compliment. Je vous dirai juste un immense merci, car vos mots me vont droit au coeur, et me consolent de toutes les portes fermées auxquelles mes romans ont pu se heurter – peut-être finalement pour le meilleur ! 🙂
Chère Isabelle Perroulaz, cher(e?) Daniell, cher Samuel, vos petits mots trouvés ce matin ont enchanté ma journée entière. Je dois beaucoup à tous mes audio-lecteurs qui, sans s’en rendre compte peut-être, me donnent l’énergie pour continuer à écrire, contre vents et marées, ce que j’ai envie d’écrire… Savoir que vous désirez vous plonger dans mes autres récits est pour moi la plus belle reconnaissance. J’ai beaucoup hésité à partager ce livre, qui, sans être vraiment personnel, est sans doute plus engagé et plus risqué que les autres. Je suis très heureuse qu’Arsène vous ait séduits. @daniell : j’espère que votre accès de misanthropie sera bénin et de courte durée. J’avoue ne pas avoir anticipé cet effet secondaire ! 🙂
Cher Jean-Pierre, vous savez que je viens de réécouter ce tome, et vous me pardonnerez, je pense, de ne pas refaire un tour de piste dans ces aristocratiques salons… Mais je n’ai pas résisté à l’envie d’écouter la fin. Votre belle voix rivalise avec celle de Guillaume Galienne, Jean-Pierre, et le dernier dialogue est vraiment très savoureux… Vous campez un Duc parfaitement insupportable. J’ai remarqué (ce que je n’avais pas remarqué jusqu’alors) que le Duc, s’adressant à Swann, ne cesse d’utiliser le mot “mort” dans le sens figuré : “Oriane arrivera morte”, “je meurs de faim”… Le diable et Marcel sont dans les détails. 🙂
Merci Juliette, c’est très gentil de me laisser ce petit commentaire 🙂
Merci beaucoup, Philippe, d’avoir pris le temps de nous encourager ! Votre demande sera relayée 😊
Bonjour Emilie, oui… décidément ce classement des auteurs ne convient pas à de nombreux utilisateurs… nous faisons régulièrement remonter vos doléances. 😊 si vous tapez “Flaubert” dans le moteur de recherche du site, vous trouverez peut-être plus facilement ce que vous cherchez. Bonjour à JPB que vous allez retrouver très bientôt dans le salon des Guermantes 😉
Bonjour Jean-Luc, vous pouvez poser vos questions techniques ici :
https://www.litteratureaudio.com/forum/support-technique
Et vous allez devoir également passer par les essais auprès de Vincent ici :
https://www.litteratureaudio.com/forum/don-de-voix-vos-essais
Oui, vous pouvez tout à fait trouver un micro convenable en USB à moins de 100 euros, j’en ai un de la marque we qui semble tout à fait correct. Bienvenue à bord !
Bonjour Léonore, il me semble que tout un chacun peut librement exprimer ses préférences, ses goûts et ses antipathies pour des auteurs morts depuis longtemps, et que l’insulte a une toute autre dimension lorsqu’elle s’adresse personnellement à un internaute bien vivant… Vous faites bien de défendre Voltaire, et ce que vous en écrivez est touchant. Mais le site n’a pas pour vocation d’entretenir des polémiques. Excellente soirée à tous 🙂
Merci cher Sautillant, j’ai écouté le Vaisseau d’Or, en effet très beau et frère du Navire Mystique – tous deux sont enfantés par le Bateau ivre – qui reste, pour moi, indépassable en termes de beauté poétique. Le chapitre sur la peste, dans le Théâtre et son Double, est assez saisissant ! On passe des flots glorieux aux sécrétions immondes, et le génie d’Artaud excelle dans cette dernière thématique…
Et moi, chère Lysa, je ne me lasse pas de commentaires tels que le vôtre… Merci d’avoir pris le temps de m’écrire ce petit mot 🙂
Vous avez raison, ce sont bien les traductions d’Alzir Hella, mort en 1953, qui sont dans le domaine public depuis un an. Tous les livres que vous évoquez sont déjà pris en charge par d’autres excellents DDV (sauf Souvenirs et rencontres)… Je serai ravie quant à moi de lire “Erasme” et “Conscience contre violence”. Vous pouvez accéder je pense au forum des lectures en cours d’enregistrement, ainsi qu’au forum des suggestions de lecture, endroit idéal pour déposer ce genre de suggestions. Merci encore pour tous vos compliments et à bientôt 🙂
Bonjour Isabelle et merci pour votre petit mot ! “La Pitié Dangereuse” sera prochainement interprété par Christian Dousset. Quant aux autres titres que vous proposez, à ma connaissance leurs traducteurs français ne sont pas tombés dans le domaine public, à l’exception de “Erasme”. Je veux bien l’inscrire dans ma liste de lecture, c’est une bonne idée ! 🙂
Merci beaucoup, Myla, c’étaient une traduction et une lecture assez difficiles – trouver le phrasé juste, le ton juste, pour ces textes atypiques, n’était pas toujours évident. Je suis heureuse que vous ayez apprécié ce travail !
Nous sommes très heureux, margaillan, de contribuer au bien-être de votre père. Nous lui souhaitons de nombreuses et belles découvertes littéraires sur notre site !
Merci Vincent ! Tu as un large choix d’oeuvres à ta disposition… Zweig est très limpide, parfois trop, peut-être : le récit (quand il s’agit de fiction) se déroule dans une forme de nécessité presque entièrement prévisible, ce qui constitue à la fois une force et une faiblesse, je trouve. Je n’arrive pas à trancher si j’aime beaucoup cet auteur ou pas. Mais cette nouvelle est belle et triste, et je l’ai vraiment appréciée.
Merci pour cette analyse si fine ! Et je suis bien heureuse que vous n’ayez pas eu d’indigestion en enchaînant Paraddict et Un Homme de Lettres… 😉
Merci mes amis, j’espère que vous apprécierez cette heure poétique en ma compagnie… 🙂
Je vous en prie, Respoumpi ! C’était un plaisir pour moi de lire ce roman.
Merci Marie ! 🙂
Un grand merci à vous, chère Alice, pour vos commentaires toujours si détaillés et si élogieux !
Vincent et moi sommes les plus fidèles serviteurs du Comte… Toujours prêts à réparer la caisse numérique où il repose !
Merci de nous avoir avertis, nous allons essayer de réparer ça ! Peut-être que les zip des différentes parties ne sont pas corrompus ?
Chère Myril, cela faisait longtemps ! 30 fois, vraiment, j’ai du mal à y croire, et cela me flatte infiniment. Ce n’est pas tout à fait une suite, mais j’espère que cela vous plaira tout autant. J’ai hâte d’avoir vos impressions 🙂 et je vous remercie du fond du coeur pour votre fidélité.
Vous oubliez la voix de mon grand favori, Claude Piéplu, qui excellait dans ce registre !
Chapeau bas, cher Alain, pour cet extraordinaire livre audio ! Je suis retombée en enfance et j’ai retrouvé la qualité particulière des livres-disques que j’écoutais, petite fille… Mention spéciale pour le fauteuil-crapaud et pour l’horloge !
Bonjour Benjamix, et merci pour vos encouragements ! Le site s’est considérablement enrichi depuis 2011, et je suis sûre que vous y trouverez beaucoup de trésors… En ce qui concerne l’application, elle n’est pas encore développée, mais je vous renvoie à un post de l’un de nos administrateurs, qui vous recommande une application intitulée Smart Audiobook Player. Bon courage !
https://www.litteratureaudio.com/sujet/une-bonne-appli-pour-ecouter-nos-livres-audios-sur-smarttphone
Bonjour forenmat, actuellement vous ne pouvez pas envoyer de message privé à un DDV, mais je vous invite à laisser un message, lisible par tous, dans la page de l’un de ses livres audio. Bon dimanche à vous !
Bonjour Diane, en principe, lorsque vous vous trouvez sur la page d’un livre audio, vous avez une flèche bleue en dessous du titre qui vous permet de lire directement le début. Et, en dessous, vous avez les chapitres qui figurent, avec leur numéro, leur nom, et tout à droite, sur la même ligne, vous avez une petite flèche noire, qui vous permet de télécharger (clic droit, enregistrer le fichier lié sous…). Si vous descendez encore sur cette page, sous le descriptif, vous avez un lien pour télécharger le fichier zip. Est-ce que ces indications vous ont aidée ? Bien à vous, n’hésitez pas à revenir vers nous.
Merci, cher Christian, pour cette admirable lecture. Je n’avais jamais lu le Blé en herbe, et il ne correspond pas du tout à ce que j’attendais. C’est un texte fort, mais doux-amer – l’amertume l’emportant sans doute sur la douceur, à bien réfléchir. Tout d’abord, il y a cette asymétrie profonde, revendiquée par le garçon, acceptée par la fille. J’ai lu quelque part que “manger son blé en herbe” signifiait autrefois consommer les noces avant l’heure… et c’est bien ce qu’on imagine. Phil et Vinca se marieront sans doute, et les événements dont nous sommes témoins fixent d’avance ce que sera ce mariage, un mariage empreint d’une tendresse qui n’exclut pas les mensonges, la trahison, la soumission et le mépris. Je trouve le dernier chapitre extrêmement cruel. Quant à l’épisode de Camille Dalleray… je le trouve perturbant, comme toutes ces histoires où des adultes s’occupent de l’initiation sexuelle d’adolescents; et le fait d’apprendre que cet épisode résonne avec la liaison de Colette avec son beau-fils Bertrand de Jouvenel, âgé de 16 ans, n’a, je l’avoue, rien arrangé. Cela n’empêche aucunement la beauté et la profondeur de ce texte, la vérité des sentiments exprimés et la finesse de l’analyse psychologique et sociale. En tout cas, un superbe livre audio !
Un grand merci à vous d’avoir pris le temps de nous laisser ce petit message… Nous sommes vraiment heureux de “rendre la littérature plus inclusive”, comme vous le dites si joliment. 🙂
Chère Pomme, chère Claryssandre, j’ai remis le lien vers le fichier zip, cela devrait fonctionner à présent ! Bon dimanche à toutes les deux
Ravie de vous retrouver, Hirondelle, et merci pour votre retour ! Il vous reste à lire la suite…
Bonsoir Sylve, et merci ! Je me rends compte avec horreur en vous lisant que j’ai beau l’avoir lu dans ma jeunesse, avoir vu le film, l’avoir relu pour Litteratureaudio il y a 10 ans et y avoir passé plus de 20 heures, j’ai malgré tout oublié une bonne moitié des personnages… Dans mon souvenir, Isabel est en effet très ambivalente, à la fois naïve et orgueilleuse, libre et dépendante, gentille et glaciale. Henry James est le maître de l’ambiguïté; la complexité de ses personnages, même dans ses oeuvres courtes, est toujours un plaisir… A bientôt peut-être sur un autre texte de lui que nous allons bientôt traduire !
Votre commentaire me va droit au coeur, chère Eole. Je suis toujours si heureuse que les lecteurs soient tristes de finir mes livres 🙂 Et en ce qui concerne le métier, oui, c’est un très beau métier, et je trouve vraiment très triste qu’il attire aussi peu de vocations aujourd’hui.
Ma parole, vous avez raison ! Nous allons résoudre ce problème au plus vite !
Merci chère Gaëlle ! Saha est un personnage très attachant, qui symbolise aussi tout ce qu’il y a autour d’elle : le jardin tranquille, la mère attentive et discrète, l’enfance paresseuse, l’oisiveté… Alain est attaché à elle comme à tout cela, et on sent bien que c’est tout cela aussi qu’il a du mal à quitter, et que son mariage met en péril. Je trouve beaucoup de finesse dans le point de vue de Colette, car Alain n’est pas exempt de défauts; il est un peu misogyne, un peu brutal, un peu hypocrite, et il y a aussi des passages dans le roman où on plaint Camille. J’aime beaucoup cette absence de manichéisme, cette humanité complexe, qui sonne si juste.
Je réécoutais dernièrement Le côté de Guermantes (l’un de mes tomes préférés) – et par instants, j’entrevoyais, bizarrement, des liens avec l’écriture de Colette.
Ce texte de Colette sur Proust vaut le détour, d’ailleurs : https://proust-personnages.fr/temoignages/colette/
En tous les cas, question animaux, Marcel et Colette sont aux antipodes… Vous pourrez dire à Max qu’il n’y a pas non plus beaucoup de chats chez Proust, si cela peut le consoler…
Et voilà un merveilleux message pour moi, dont je vous remercie grandement… Je suis très heureuse de transmettre ce petit roman émouvant, précieux et ciselé. 🙂
Merci à vous, Adamantine ! Saha est exceptionnelle en effet, comme l’était son modèle vivant, appelée Chatte-dernière, et qui sera de fait la dernière chatte de Colette. Le roman date de 1933; Chatte-Dernière meurt en 1939 dans l’appartement du Palais Royal et ne sera jamais remplacée.
Toutes mes excuses chère Cocotte, un problème technique avait escamoté La rêverie du Jour de l’An, qui est maintenant rétablie pour le plus grand plaisir de vos auditeurs… 🙂
Mille mercis, chère Claryssandre ! Moi, j’adore vos commentaires et je vous souhaite le meilleur pour 2025 🙂
Merci cher Monsieur, pour votre message et pour ce conseil de lecture… Je ne connaissais pas du tout cet ouvrage qui semble très intéressant. Vous transmettrez toutes mes amitiés à Zéphyr ! Quant à La Chatte, oui, c’est un roman très émouvant, avec une vraie puissance dramatique. Je suis heureuse de vous l’avoir fait retrouver. 🙂
Merci à vous, Serge ! Il y a déjà une très belle programmation de Colette au mois de janvier, avec La Maison de Claudine, Claudine à l’école, des extraits des Vrilles de la Vigne, le Blé en Herbe et l’Etoile Vesper 🙂
Eh oui Lïat, il a fallu miauler ! Le dévouement des DDV n’est-il pas sans bornes ? Je suis contente que ce livre audio vous plaise 😉
Vous lisez très bien cette bien jolie évocation de la vie quotidienne de Colette et de toute cette époque révolue… Merci Christiane-Jehanne ! Cette année Colette commence très bien 🙂
Que cette nouvelle année soit marquée par le partage, la découverte et les joies inépuisables de la littérature que nous aimons tous sur ce site… Merci à tous pour vos bons voeux et passez une douce année 2025 ! 🙂
Chère Sylve, je viens d’écouter : il me semble que le chapitre 5 est complet dans le zip. En revanche, en effet, il semble avoir un problème dans l’accès direct… Je vais regarder ce qu’on peut y faire. En attendant, je vous remercie de votre commentaire. Ce roman est magnifique – et j’ai peur de ne pas l’avoir assez bien servi, avec une qualité technique qui laisse un peu à désirer (j’espère avoir fait des progrès depuis cette époque). La traduction ne m’avait pas choquée à la lecture – et je comprends que vous êtes très exigeante, ce qui rend votre jugement sur ma traduction de Dubliners encore plus précieux !
Chère Léonore, j’aurais du mal à exprimer ma gratitude devant votre enthousiasme… Qu’un lecteur ou une lectrice inconnu.e aime autant ce que j’ai écrit est pour moi toujours aussi merveilleux. Vous venez de m’offrir un bien beau cadeau pour cette fin d’année ! Merci beaucoup, et à très bientôt je l’espère au détour d’un livre ou d’un autre.
Chère Dinah, je suis très touchée par l’intérêt que vous avez pris à ma trilogie d’Albâtre, et à la méditation sociale et existentielle qu’elle propose. Je suis également très heureuse qu’Albâtre vous ait offert l’asile politique en un moment difficile…
Peut-être serez vous sensible à la tonalité de mon dernier roman : Un Homme de Lettres…
En attendant, vous m’avez donné envie d’approfondir ma connaissance (très superficielle je le confesse) de DH Lawrence. Merci beaucoup pour votre retour !
Chère Madame, je me joins à tous les autres donneurs de voix pour vous exprimer toute ma sympathie… C’est une bien triste nouvelle pour le site, auquel votre père va beaucoup manquer.
Merci cher Sautillant, je viens de le télécharger… Et je considère que c’est vous qui me l’offrez. Soyez donc remercié pour ce joli cadeau de Noël ! Le prochain livre de poésie que je lirai est Hélène ou le règne végétal de René-Guy Cadou. Il vous faudra donc attendre un peu, mais l’amour la poésie va directement sur ma liste !
Merci beaucoup, Eve Marie, il y a plusieurs recueils d’Eluard sur le site 🙂 Ne vous privez pas !
Merci beaucoup, Sylve 🙂 J’aurai, comme toujours, beaucoup de plaisir à lire vos prochains commentaires. Gide est un auteur étonnant, qui aura exprimé son talent dans des genres très variés, sans peut-être jamais trouver – ou chercher ? – ce qui ferait l’unité de son oeuvre. Entre ce roman au second degré, très drôle, et remarquablement écrit, et les Nourritures Terrestres, ou des pages plus sages, comme La Porte Etroite ou Isabelle, sans compter ses écrits politiques très lucides, les faits divers dont il s’empare, etc. on sent toujours quelqu’un prêt à penser à contre-courant, y compris à contre-courant de lui-même.
Je n’ai pas encore le temps de me mettre à l’écoute de ce Trou de l’Enfer, mais je vous félicite d’ores et déjà pour cette magnifique illustration ! On reconnaît là votre griffe personnelle d’artiste, inimitable 🙂
Les “Veillées de Noël” correspondent à la 2ème partie du livre “Vieilles Histoires du Pays Breton”, que Christiane-Jehanne lira un peu plus tard… En attendant, excellente écoute !
Merci à vous, Corinne ! Et à très bientôt sur d’autres pages…
Merci Pomme ! Le “cherche, cherche” est ce que semble dire Phasie post-mortem à son coquin de mari en quête du magot… J’ai réfléchi à cette conversation, chère Fraise, et j’ai trouvé ce qui me fait trouver La Terre très violent. C’est que Zola, qui a d’habitude tant de tendresse pour ses personnages – pour les mineurs, pour les ouvriers, pour les soldats, et même pour les cheminots – ne semble pas en avoir pour les paysans de La Terre. Ils sont représentés de manière plus dure, sans aucun personnage vraiment lumineux. Il n’y a pas d’espoir dans ce milieu. Je crois que c’est ce qui rend ce livre particulier pour moi. Bonnes fêtes à toutes les deux également… Je me réjouis d’avance de tous ces livres de Colette à écouter 🙂
Merci bien, Marion… Vous pourrez trouver beaucoup d’autres trésors victoriens sur le site… À commencer bien sûr par l’autre roman d’Emily Eden 🙂
Bonsoir Fraise, oui le docteur Pascal décrit une belle histoire d’amour… entre un oncle et sa nièce ! J’ai toujours été surprise par la complaisance qu’on avait jusqu’au 19eme siècle pour ce genre d’inceste (il me semble que Voltaire a vécu en concubinage avec une nièce également), qui ne paraît pas du tout choquer Zola. Il me semble me souvenir que ce n’est même pas un sujet dans le livre – par ailleurs très intéressant pour clôturer la saga.
Ah, ce “cherche, cherche !”… Il m’avait marquée aussi. Pomme lui donne une saveur toute particulière ! Pardonnez-moi de m’immiscer… mais que reprochez-vous à La Bête Humaine ? Je le trouve admirable dans sa construction, dans sa dénonciation des violences faites aux femmes, dans son âpreté… Mais ce n’est pas encore le plus terrible – La Terre reste pour moi le plus violent de tous les Zola. Et le Docteur Pascal, le plus dérangeant…
J’ai écouté avec beaucoup de plaisir et d’intérêt ce merveilleux livre audio, retrouvant la belle écriture de Jean Balde qui m’avait déjà beaucoup plu dans La Vigne et la Maison (et je salue Gaëlle au passage). Votre lecture est parfaite !
Spoiler alert : Je suis visiblement la seule à avoir aimé Lucien… Ce personnage m’a fait penser au professeur Rogue dans Harry Potter – amoureux dès l’enfance d’une jeune fille promise à un garçon à succès… Je trouve que le livre, qui s’articule sur l’absence de Georges à l’intérieur du récit, nous fait ressentir en tant que lecteur toute l’ambiguïté et toute l’idéalisation possible de ce personnage. Les rares éléments que nous en avons laissent penser qu’il n’était pas si amoureux que cela; et que le veuvage sublime d’Elisabeth est davantage une posture narcissique qu’autre chose. L’exaltation du chaste sentiment familial, à travers le “couple” du frère et de la soeur, et la note finale sur l’accord du père et de la fille, va ici avec l’amour de la terre, de la nature, de la religion, et d’une certaine manière de la Province – en contrepoint de Paris, lieu de la prostitution (elle vend les tableaux sacrés), lieu du désir qui “salit” (cf le vieux député qui représente un père symbolique plutôt incestueux), lieu aussi de la modernité, où le temps avance et provoque des changements. Le roman est donc, à mon sens (je rejoins Gaëlle sur ce point), assez conservateur. Et ce pauvre Lucien, qui irrite tant notre chère Lïat, est bien celui qui vient, par sa passion inconvenante, par son livre scandaleux, par ses vérités qui ne sont pas bonnes à dire, par sa lucidité, par sa solitude, par son irrévérence envers les morts, bousculer l’ ordre social et moral.
Merci beaucoup Mat ! N’hésitez pas à découvrir mes autres destinations… 🙂
Cher François, je vous rassure, il me reste (je l’espère) un peu de temps et d’énergie… Autrice et narratrice ne font qu’une, et je prends donc tous vos compliments, sans partage, et vous en remercie bien sincèrement 🙂 !
Merci à vous, Mazzara ! J’ai hésité à me frotter à ce texte, mais je suis heureuse de l’avoir fait.
Merci cher Mooncol… Je suis très heureuse que cette anticipation déjà vieille de 20 ans puisse toujours fonctionner. Et j’en profite pour dire un grand merci à Daniel pour cette lecture.
Votre message m’a fait très plaisir, chère Christina – bien que j’aie une pensée douloureuse pour ces deux collègues dont vous évoquez le suicide. C’est un métier aussi beau que difficile, où l’on est très seul (ce qui peut être un avantage quand on est indépendant, mais aussi un piège quand on est fragilisé), où l’on doit la plupart du temps se passer de reconnaissance, et où l’on est surtout très exposé : à l’agressivité de certains élèves, à l’arbitraire et parfois à la violence de l’institution, à la critique et parfois à la vindicte des parents. Je pense que certains enseignants de ma génération se reconnaitront dans Arsène, dans ses difficultés mais aussi dans ses convictions, dans son “esprit de service public” qui fait sans doute aujourd’hui sourire beaucoup de gens, à l’heure où on taxe si facilement les fonctionnaires en général, et les enseignants en particulier, d’absentéisme et de paresse. Si ce livre peut servir à éclairer ce métier de l’intérieur, j’en suis vraiment heureuse.
Je vous en prie, Kakalake, tout le plaisir est pour moi !
Avis aux amateurs : le tome 2 de ce livre audio paraitra le 21 novembre à 7h 🙂
Bonjour Maithodile, en effet, la newsletter est toujours très attendue… Je laisse Augustin vous répondre de manière plus précise à ce sujet. Si vous le souhaitez, toutefois, vous pouvez voir les nouvelles publications sur cette page Facebook de notre site : https://www.facebook.com/groups/litteratureaudio
Alors là, Eole, vous m’avez subjuguée et mise en votre possession ! Les corbeaux, le cri des chiens à la lune, la musique à la fois romantique et lugubre, les cloches dans la nuit… Sans parler de votre voix, de l’accent des Carpates (j’adore !) et du texte lui-même. Je rejoins Sautillant dans son appréciation, c’est de la très bonne littérature de vampire. J’aime beaucoup cette stryge, subtil mélange de vampire, de fantôme et de Méduse. Je trouve que cela renouvelle le mythe de manière originale. Le paysage normand rivalise d’horreur brumeuse avec les landes les plus désolées d’Angleterre…
Bonjour Bruno, il me semble qu’il est possible de ralentir le débit de lecture avec certains lecteurs mp3…
Je suis bien d’accord avec vous ! Ce site est merveilleux pour la diversité de ses voix, de ses styles, de ses approches de la littérature. Comparer les DDV ne peut rien apporter de bon, et il me semble mille fois préférable de se concentrer sur ce qu’on aime dans les oeuvres lues et partagées, ainsi que dans leur interprétation…
Merci Sylvie ! Votre combativité semble indiquer que mon Homme de Lettres ne vous a pas laissée indifférente… J’en suis ravie !
Un grand merci, Eole, de m’avoir suivie en 2071 ! Vous n’êtes pas la seule à préférer Alvar, même si, à mon grand étonnement, d’aucuns m’ont avoué leur préférence pour Elzé…
Pour la suite, vous la trouverez dans n’importe quelle librairie. 🙂
En principe, c’est en lançant la lecture d’un autre livre audio que la piste précédente cède la place… J’espère que vous avez trouvé une solution.
Alors là, vous mettez la barre très très haut ! Merci beaucoup, nous sommes très fiers que notre travail vous plaise autant… 🙂
Bonjour Astrid, effectivement j’ai téléchargé un fichier et il n’atteint que 79 décibels au lieu des 90 requis. Il faudrait que vous utilisiez un petit logiciel comme Gain pour retraiter vos fichiers, refaire votre archive zip, puis les renvoyer sur le serveur en changeant légèrement le nom (par exemple A_Mah_Lifax au lieu de Astrid_Mah_Lifax). Alors Vincent pourra retirer les anciens fichiers, et nous pourrons remettre en place les nouveaux fichiers amplifiés. Merci Elzbieta pour votre alerte !
Non, chère Marianne, vous allez devoir rester sur votre faim, pour parfaire l’expérience artistique… C’est bien le fin du fin de la faim. Il n’y a pas de suite… 🙂
Un grand merci à vous, Luc, cette oeuvre m’est chère et je suis vraiment enchantée que vous lui trouviez assez de qualités pour laisser un si généreux commentaire…
Quel bonheur de trouver votre commentaire ce matin ! J’aime beaucoup savoir comment les auditeurs écoutent les livres audio – et cette “lecture” en couple, ente audio et papier, me semble fort sympathique. Merci beaucoup pour votre petit mot 🙂
Cher JPB,
Je passe outre l’effet Larsen, et je note que vous vous réveillez toujours au parfum du baba… S’agirait-il de votre madeleine ?
1) Le rapport à l’étymologie grecque est un hasard. 2) la contrepèterie est fort signifiante et je m’en réjouis, même si je dois avouer que je n’y avais pas pensé. 3) PS : Evidemment, la référence à Rhinocéros et à Cyrano est cousue de fil blanc…
Quant aux 5 dernières minutes, c’est un souvenir très vague 🙂
Cher Sautillant, c’est drôle, cette histoire de téléfilm… Et pourquoi un téléfilm, d’ailleurs ? Pourquoi pas un film ? Ne lésinons pas ! En ce qui concerne votre question sur les noms : ce n’est pas si réfléchi que ça. Je crois que l’inconscient nous propose des choses tout à fait intéressantes “à l’insu de notre plein gré”, et je serais curieuse de savoir ce que vous supposez comme intention derrière ces noms. Force m’est de constater, en y réfléchissant, que “Arsène” pointe vers l’art et la scène. Mais, mort de mon âme, je n’y avais pas pensé en choisissant ce nom ! En réalité, j’ai failli l’appeler Alceste, mais c’était trop rare, trop marqué, too much. Je me suis rabattue sur Arsène, qui reste assez proche d’Alceste par sa consonance.
Un immense merci, chère Gaëlle ! Cela me touche beaucoup de savoir que mes personnages prennent vie et qu’on puisse être triste de les quitter… Je suis contente pour Karine, qui n’était pas un personnage facile à écrire, ni facile à sauver.
Merci à vous, cher Bruant. Oui, Batsheba est imprudente et impulsive et il est souvent agaçant de la voir se précipiter dans la mauvaise direction, ce qui lui arrive plus souvent qu’à son tour… mais je suis tout à fait d’accord avec vous au sujet de l’ingéniosité narrative de Hardy. Il a le don pour trouver “le bon angle” pour raconter les événements. Cet art du récit, indépendant du style, du propos ou de la psychologie des personnages, n’est pas donné à tout le monde et il le possède à un haut degré ! Cela donne des scènes fortes, marquantes…
Merci beaucoup fecharles ! En principe, le problème du son est désormais réglé. Je suis heureuse de vous apprendre que le tome 2, Paraddict 2073, vient de sortir en librairie !
Bonjour Philippe. Vous avez en principe une petite loupe en haut à droite de votre écran, qui vous permet d’effectuer une recherche. Vous pouvez alors entrer un nom d’auteur, ou bien un titre… Je ne sais pas si cela vous aidera.
Ce livre audio, défectueux, a été réparé et optimisé pour une écoute au casque.
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Ce livre audio, défectueux, a été réparé et optimisé pour une écoute au casque.
Ce livre audio, défectueux, a été réparé et optimisé pour une écoute au casque. Désolée pour tous ceux qui ont eu la patience de l’écouter avec la voix d’un seul côté !
Les 4 premiers chapitres, défectueux, ont été réparés et optimisés pour une écoute au casque.
Ce livre audio, défectueux, a été réparé et optimisé pour une écoute au casque. Désolée pour tous ceux qui ont eu la patience de l’écouter avec la voix d’un seul côté !
Ce livre audio, défectueux, a été réparé et optimisé pour une écoute au casque. Désolée pour tous ceux qui ont eu la patience de l’écouter avec la voix d’un seul côté !
Ce livre audio, défectueux, a été réparé et optimisé pour une écoute au casque. Désolée pour tous ceux qui ont eu la patience de l’écouter avec la voix d’un seul côté !
Vous êtes adorable. Je suis très heureuse d’enseigner, comme Arsène. Je suis très heureuse d’écrire et de partager ce que j’écris. Je suis très heureuse de traduire et de lire ce qui me plaît. Je suis très heureuse sur Litteratureaudio, dont je partage les valeurs : un site sur lequel toutes les littératures sont irriguées, partagées, honorées et transmises… Que demander de plus ? 😉
Chère, bien chère Claryssandre… Je ne sais que répondre à tel compliment. Je vous dirai juste un immense merci, car vos mots me vont droit au coeur, et me consolent de toutes les portes fermées auxquelles mes romans ont pu se heurter – peut-être finalement pour le meilleur ! 🙂
Chère Isabelle Perroulaz, cher(e?) Daniell, cher Samuel, vos petits mots trouvés ce matin ont enchanté ma journée entière. Je dois beaucoup à tous mes audio-lecteurs qui, sans s’en rendre compte peut-être, me donnent l’énergie pour continuer à écrire, contre vents et marées, ce que j’ai envie d’écrire… Savoir que vous désirez vous plonger dans mes autres récits est pour moi la plus belle reconnaissance. J’ai beaucoup hésité à partager ce livre, qui, sans être vraiment personnel, est sans doute plus engagé et plus risqué que les autres. Je suis très heureuse qu’Arsène vous ait séduits. @daniell : j’espère que votre accès de misanthropie sera bénin et de courte durée. J’avoue ne pas avoir anticipé cet effet secondaire ! 🙂