Livre d’or

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  1. C
    Claryssandre

    @Lyne

  2. L

    Oh pardon,

    Je ne sais par quel mystère de mon PC
    le dernier paragraphe a été tronqué de son premier vers qui est :

    “Nos héros dans ces jours sombres”.

    Voià,rien de trancendant, mais j’aime rimailler quelquefois pour m’exprimer.

  3. L

    Un petit hommage à tous les corps de métiers qui nous aident sans répit.

    Drôle de Guerre.

    En ces jours de drôle de guerre
    Menée à l’humanité entière
    Assurément oui, j’ai très peur
    Quand survivre devient gageure,

    J’oublie l’anormale incompétence
    Des bergers en gouvernance
    Qui ne cessent d’atermoyer
    Sans mesures appropriées

    Ce qui subjugue mon esprit
    C’est le courage dans le pays
    Du peuple dans ces jours graves
    Qui s’amusent à faire les braves

    Des bosseurs dans la pénombre
    Qui deviennent des archanges
    Mettant leur sort en challenge
    Pour protéger le jour, la nuit
    Le souffle des vies qui fuient
    Mettant leur vie en péril
    Sans rempart qui soient stériles

    Bonne soirée à tous

  4. Bruissement
    Bruissement

    @ Alex
    Je m’incline devant Ahikar à qui vous octroyez un point. 🙂 Cet avis favorable lui fera certainement plaisir.
    Quant à moi, je vous remercie de votre intérêt et de votre réponse argumentée.
    Je vois qu’une joute verbale peut, aussi bien que d’autres formes de pensée, occuper quelques personnes confinées et je m’en félicite.
    Puisque vous nous faites l’honneur de poursuivre le débat, cher Alex, je suppose que vous ne m’en voudrez pas si je réponds.

    En effet, et je suis d’accord, Job se révolte et accuse Dieu d’injustice, et va jusqu’au blasphème (il parle de façon irrévérencieuse de Dieu). Cela me semble différent du mot imprécation, qui consiste à maudire Dieu, à ne plus rien en attendre, tout en lui souhaitant du mal.
    Dans le domaine des nuances, celle-ci est de taille.
    Elle permet de comprendre que d’une part Job crie à l’injustice et que d’autre part il ne désespère pas que Dieu lui rende cette justice…après la mort.
    Donc il ne Le maudit pas, il Le croit JUSTE!
    Voir le verset 14 du chap 14 que vous nous soumettez et l’on sait que Job attend la résurrection des morts, voir chap.17, versets 15 et16 et surtout chap 19, versets de 25 à 29.

    Aïe! le cas est grave, professeur,
    j’ai dépassé les trois premiers chapitres du livre de Job et malgré cela je persiste à penser que Job garde confiance en Dieu et qu’il attend de Lui justice lors du Jugement dernier.

    Amicalement

  5. P

    Voilà un 2è point positif, chère Claryssandre. Les oiseaux sont heureux.

  6. Ahikar

    « Toute la planète est sur le qui-vive, mais les oiseaux chantent comme jamais. »

  7. C
    Claryssandre

    ” Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait.” Mark Twain.
    Bonne soirée.

  8. C
    Claryssandre

    Chère Pomme ( et Ahikar), seul point positif de cette triste et angoissante période, l’instauration d’un nouveau rituel : mon rdv quotidien (et matinal!) avec ce cher et adoré Nasreddine pour démarrer la journée en riant ! MERCI !!!

  9. Alain Degandt
    Alain Degandt

    TRANCHE DE VIE PERSO : Lundi dernier, je suis allé au village pour faire mes courses hebdomadaires, comme on nous l’a recommandé. Je ne sais pas trop pourquoi, mais pensant que la plupart des gens ont dû garder l’habitude de faire les leurs plutôt le samedi, je me dis que le lundi il y aura moins de monde. A la boulangerie, je demande du pain “en couronne” car je trouve que sous cette forme il se conserve mieux(mais ce serait peut-être difficile à démontrer).
    – Mon pôv’ monsieur, x’cusez mais avec la crise, je n’ai pas grand chose à vous proposer comme couronne, me dit la boulangère, regardez c’qui m’reste.
    Effectivement, le ratelier de présentation ne comptait que 4 ou 5 unités, plus ou moins assez cuites par ailleurs…
    Elle précisa : – Alors, voyons, qu’est-ce qui vous conviendrait ? Y’en a une aux graines de pavot, deux au curcumin et pis y’a celle-ci au seigle et l’aut’ el’ doit êt’ nature, au froment… alors ?
    Et moi, capable comme toujours du meilleur comme du pire, je réponds du tac au tac : – En tout cas, pas UNE COURONNE à VIRUS… !
    … Ben, ce jour-là, faut croire que j’étais pas capable du meilleur !

  10. A

    J’ai suivi avec intérêt la joute verbale entre Bruissement et Ahikar sur le forum. J’accorde un point supplémentaire à Ahikar avec Pierre Gripari que j’ai bien connu à la Nouvelle Ecole. Savourez donc ses propos tirés de L’Evangile du Rien.
    ” La Condition Humaine d’après Job. Pour ceux(et c’est hélas le plus grand nombre)qui n’ont lu du livre de Job que les trois premiers chapitres, Job n’est pas autre chose que le Juste souffrant, qui se lamente, certes, mais s’abstient soigneusement de pécher par les lèvres.Rien n’est plus faux que cette image. Job est aussi un blasphémateur et un révolté.Accusé par ses amis de cacher quelque crime secret dont ses malheurs seraient le châtiment, il ne peut se défendre qu’en mettant en cause la justice divine, ce qu’il fait, à deux ou trois reprises, avec une singulière véhémence et une amertume inoubliable. Vooir les versets 7 à 22 du chapitre 14, dans la traduction de Louis Segond. »
    Alex, un vieux prof à la retraite

5 162 Commentaires

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  1. Oh pardon,

    Je ne sais par quel mystère de mon PC
    le dernier paragraphe a été tronqué de son premier vers qui est :

    “Nos héros dans ces jours sombres”.

    Voià,rien de trancendant, mais j’aime rimailler quelquefois pour m’exprimer.

  2. Un petit hommage à tous les corps de métiers qui nous aident sans répit.

    Drôle de Guerre.

    En ces jours de drôle de guerre
    Menée à l’humanité entière
    Assurément oui, j’ai très peur
    Quand survivre devient gageure,

    J’oublie l’anormale incompétence
    Des bergers en gouvernance
    Qui ne cessent d’atermoyer
    Sans mesures appropriées

    Ce qui subjugue mon esprit
    C’est le courage dans le pays
    Du peuple dans ces jours graves
    Qui s’amusent à faire les braves

    Des bosseurs dans la pénombre
    Qui deviennent des archanges
    Mettant leur sort en challenge
    Pour protéger le jour, la nuit
    Le souffle des vies qui fuient
    Mettant leur vie en péril
    Sans rempart qui soient stériles

    Bonne soirée à tous

  3. @ Alex
    Je m’incline devant Ahikar à qui vous octroyez un point. 🙂 Cet avis favorable lui fera certainement plaisir.
    Quant à moi, je vous remercie de votre intérêt et de votre réponse argumentée.
    Je vois qu’une joute verbale peut, aussi bien que d’autres formes de pensée, occuper quelques personnes confinées et je m’en félicite.
    Puisque vous nous faites l’honneur de poursuivre le débat, cher Alex, je suppose que vous ne m’en voudrez pas si je réponds.

    En effet, et je suis d’accord, Job se révolte et accuse Dieu d’injustice, et va jusqu’au blasphème (il parle de façon irrévérencieuse de Dieu). Cela me semble différent du mot imprécation, qui consiste à maudire Dieu, à ne plus rien en attendre, tout en lui souhaitant du mal.
    Dans le domaine des nuances, celle-ci est de taille.
    Elle permet de comprendre que d’une part Job crie à l’injustice et que d’autre part il ne désespère pas que Dieu lui rende cette justice…après la mort.
    Donc il ne Le maudit pas, il Le croit JUSTE!
    Voir le verset 14 du chap 14 que vous nous soumettez et l’on sait que Job attend la résurrection des morts, voir chap.17, versets 15 et16 et surtout chap 19, versets de 25 à 29.

    Aïe! le cas est grave, professeur,
    j’ai dépassé les trois premiers chapitres du livre de Job et malgré cela je persiste à penser que Job garde confiance en Dieu et qu’il attend de Lui justice lors du Jugement dernier.

    Amicalement

  4. Chère Pomme ( et Ahikar), seul point positif de cette triste et angoissante période, l’instauration d’un nouveau rituel : mon rdv quotidien (et matinal!) avec ce cher et adoré Nasreddine pour démarrer la journée en riant ! MERCI !!!

  5. TRANCHE DE VIE PERSO : Lundi dernier, je suis allé au village pour faire mes courses hebdomadaires, comme on nous l’a recommandé. Je ne sais pas trop pourquoi, mais pensant que la plupart des gens ont dû garder l’habitude de faire les leurs plutôt le samedi, je me dis que le lundi il y aura moins de monde. A la boulangerie, je demande du pain “en couronne” car je trouve que sous cette forme il se conserve mieux(mais ce serait peut-être difficile à démontrer).
    – Mon pôv’ monsieur, x’cusez mais avec la crise, je n’ai pas grand chose à vous proposer comme couronne, me dit la boulangère, regardez c’qui m’reste.
    Effectivement, le ratelier de présentation ne comptait que 4 ou 5 unités, plus ou moins assez cuites par ailleurs…
    Elle précisa : – Alors, voyons, qu’est-ce qui vous conviendrait ? Y’en a une aux graines de pavot, deux au curcumin et pis y’a celle-ci au seigle et l’aut’ el’ doit êt’ nature, au froment… alors ?
    Et moi, capable comme toujours du meilleur comme du pire, je réponds du tac au tac : – En tout cas, pas UNE COURONNE à VIRUS… !
    … Ben, ce jour-là, faut croire que j’étais pas capable du meilleur !

  6. J’ai suivi avec intérêt la joute verbale entre Bruissement et Ahikar sur le forum. J’accorde un point supplémentaire à Ahikar avec Pierre Gripari que j’ai bien connu à la Nouvelle Ecole. Savourez donc ses propos tirés de L’Evangile du Rien.
    ” La Condition Humaine d’après Job. Pour ceux(et c’est hélas le plus grand nombre)qui n’ont lu du livre de Job que les trois premiers chapitres, Job n’est pas autre chose que le Juste souffrant, qui se lamente, certes, mais s’abstient soigneusement de pécher par les lèvres.Rien n’est plus faux que cette image. Job est aussi un blasphémateur et un révolté.Accusé par ses amis de cacher quelque crime secret dont ses malheurs seraient le châtiment, il ne peut se défendre qu’en mettant en cause la justice divine, ce qu’il fait, à deux ou trois reprises, avec une singulière véhémence et une amertume inoubliable. Vooir les versets 7 à 22 du chapitre 14, dans la traduction de Louis Segond. »
    Alex, un vieux prof à la retraite

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