2è volume des Rougon-Macquart, La Curée est la ville de Paris attaquée et dévorée par des spéculateurs véreux, dont Aristide Rougon, dit Saccard.
« Étrange époque de folie et de honte » où, face à la réussite de Saccard, tout se dénature : sa deuxième épouse, Renée, et son fils, Maxime, l’amant efféminé de sa belle-mère.
On accusa Zola d’obscénité, il répliqua : « Une société n’est forte que lorsqu’elle met la vérité sous la grande lumière du soleil. »
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Illustration : Gustave Courbet - L'Hallali du cerf (1867), Détail
Références musicales :
Frédéric Chopin, Piano Solo Op064-02, Valses, interprété par Dinu Lipatti (1950, domaine public)
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Livre audio gratuit ajouté le 05/09/2010.
Lu par PommeVoir plus
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Les romans de cette saga sont très différents les uns des autres. J’espère, troudair, que vous apprécierez les autres. Merci pour vos compliments!
Merci pour cette lecture ! J’écoute, petit à petit, vos Rougon-Macquart, et je salue votre professionnalisme et votre talent. La Curée n’est pas mon Zola préféré mais, grâce à vous, il a été un excellent moment de littérature.
Alain, je ne suis pas sûre que Zola aimât “choquer ses lecteurs”. Mais il est sûr qu’il relevait les moindres et les pires travers de ses concitoyens. Il aimait “la vérité” disait-il. Et pas un roman de cette saga ne laisse indifférent! Bonne continuation.
Merci “Pomme tout simplement” pour cette lecture très agréable.
C’est le roman de la démesure en toutes choses et cela jusqu’à l’écoeurement.
Tromperies, mensonges, prévarication, tout est bon pour satisfaire l’égo.
Considérant l’époque de sa parution, ce livre a dû aussi scandaliser les personnes “bien-pensantes”.
Les normes en matière de moeurs sont, si je ne m’abuse, dépassées allégrement pour cette époque.
On y fait référence à l’homosexualité et beaucoup plus explicitement, à l’inceste.
J’ai la nette impression qu’Emile Zola aimait choquer ses lecteurs.
Ce devait-être un grand spécialiste de la nature humaine, il dépeint de manière magistrale les différentes strates de la société de son époque.
Cet Aristide Saccart me fait penser au Baron de Nucingen, banquier de son état, tout aussi féroce et d’une malhonnêteté crasse.
On retrouve ce triste sire dans “La maison de Nucingen” de “La comédie humaine”. Balzac en fait un portrait très distrayant.
Votre gourmandise, federico, me fait bien plaisir! Je vous souhaite bon appétit!
Il faut manger la troisième pomme de Rougon-Maquart.
Et moi j’adore votre commentaire, smoothie! Merci à vous.
Des heures de bonheur à vous écouter – j’adore votre lecture !
Merci beaucoup
Bonjour Pomme et merci pour cette belle lecture …