« L’œil était dans la tombe et regardait Cain. »
La Conscience accusatrice de Victor Hugo est rejointe par Le Cri des remords de Yves-Robert Omejkane qui relate la fuite d’un homme devant le cancer qui a frappé Carole, sa jeune compagne. L’auteur, qui est médecin, déclare : « J’ai accompagné de très nombreux couples au sein desquels la maladie s’est malheureusement invitée, le traumatisme subi est toujours majeur et les conséquences souvent désastreuses sur l’équilibre dudit couple. »
Il a imaginé cette histoire présentée en 38 séquences actuelles (2011-2012) mêlées à des anciennes (1979-1982) écrites par le narrateur ou par Pierre Ribot, antiquaire parisien célèbre, le compagnon de Carole morte à 29 ans.
Ce roman contemporain, qui débute par la survenue d’un acouphène, sifflement qui torture les oreilles et symbolise ici les remords, fourmille d’allusions précises à la vie parisienne, nous emmène dans les hôpitaux et dans les salles de vente… : « En effet, lorsque ma pratique de médecin me permet quelques moments de libres, je m’adonne aux passions que je cultive depuis plusieurs années : l’étude des antiquités asiatiques, la lecture, la fréquentation des musées et des antiquaires et l’écriture. »
Nous remercions l’auteur de nous avoir permis la lecture de cette belle œuvre émouvante.
Les tableaux évoqués dans le roman sont présentés dans les dernières pages du document de la version texte. Vous pouvez également les contempler à partir des liesn suivants :
– La femme assise à la jambe repliée (1917), par Egon Schiele,
– Enlèvement d’Élie sur un char de feu. Galerie Bassali,
– La Mort de Sardanapale (1827), par Eugène Delacroix.
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