La Foire aux vanités (Vanity Fair), publié en feuilletons entre 1846 et 1848, est un des chefs-d’œuvre de la littérature anglaise. Le titre est emprunté à un épisode célèbre du Voyage du pèlerin (1678), de John Bunyan. Thackeray (1811-1863), le grand rival de Dickens, y brosse un tableau satirique d’un monde matérialiste et y dénonce le poids de la morale dans la société pré-victorienne. Le roman relate les destinées entrelacées de deux héroïnes fortement contrastées, qu’opposent leurs origines sociales et leurs personnalités. Rebecca Sharp (« Becky »), orpheline d’une mère française, danseuse d’opéra, et d’un père artiste peintre sans le sou, est une jeune femme ambitieuse et sans scrupules, tandis que Amelia Sedley, fille d’un riche négociant de la City, chez qui elles séjournent toutes deux après avoir quitté le pensionnat de Miss Pinkerton, est douce, généreuse et effacée. Leur amitié, d’abord étroite, sera mise à mal lorsque George Osborne, ami d’enfance d’Amelia puis son mari, se laissera séduire par Rebecca, devenue Mrs Crawley.
La première moitié de l’œuvre a pour toile de fond la Cité de Londres, qui – à la suite des guerres napoléoniennes – connaît ses premières crises financières, et se clôt au soir de la bataille de Waterloo, gagnée à la surprise générale par les Anglais. L’insouciance et la folle gaîté, puis la panique, de la haute société britannique installée à Bruxelles à la veille du combat, est un des morceaux de bravoure du roman.
La traduction de Georges Guiffrey est assez libre et j’ai corrigé quelques-unes de ses inexactitudes les plus flagrantes. J’ai aussi sauté le passage intitulé « Nuit d’attaque » – Chapitre 6, pages 81 à 84 – qui n’est guère intéressant et a d’ailleurs disparu des éditions anglaises du roman. J’ai délibérément francisé la prononciation de la plupart des noms propres.
Jesse Harrison Whitehurst, William Makepeace Thackeray (1855).
Un grand merci. J’adore ce livre, je le lis et relis avec toujours le même plaisir, comme on retrouve un vieil ami. Aussi j’attendais avec impatience que quelqu’un relève ce défi, tout en ayant conscience de la complexité de l’oeuvre, qui rend cette tâche d’autant plus ardue. Vous lui rendez parfaitement justice… J’espère qu’un jour vous nous régalerez des mémoires de Barry Lyndon !
Quelle bonne nouvelle ! Merci et encore bravo d’avoir eu le courage et le talent de vous attaquer à ce long roman.
Merci beaucoup, chère Gwen. le Tome 2 est enregistré et sera mis en ligne le 29 octobre.
Bonjour et un grand merci pour la qualité de votre travail. Votre diction est très agréable à suivre. J’attendais ce monstre de la littérature depuis longtemps. Tous mes espoirs vont vers le tome 2, j’espère que vous vous y attaquerez aussi.
Merci
A mon tour de vous remercier, chère Francine! vos propos encourageants me font chaud au coeur.
Sincère amitié.
André
Merci mon cher André Rannou pour cette charmante lecture de la Foire aux Vanités. J’ai beaucoup aimé le tome 1 et j’ai hâte au tome 2 ☺
Je ne connais pas vos déboires avec Audacity mais sachez que vous êtes un de mes lecteurs favoris.
Je vous encourage à continuer votre merveilleux travail et un gros merci ! Amicalement
Merci beaucoup, chère Loiselle! Votre commentaire me fait plaisir et me réconforte.
Bien amicalement.
Cher monsieur Rannou,
J’attendais cette lecture avec beaucoup de fébrilité. Merci beaucoup !
Je vais l’écouter à petites doses, comme on boit un grand vin !
Je vous encourage aussi à continuer, malgré vos tribulations avec Audacity …
La “zénitude” vient à bout de tout !
Bravo pour vous et pour nous tous !
Merci chère Marie-Ange. Votre commentaire m’encourage à continuer, malgré quelques déboires avec Audacity.
Amicalement.
André
Merci cher André pour cette lecture; Je ne sais rien de ce roman sinon sa renommée et le plaisir qu’en ont retiré tous ceux qui l’ont lu . Je m’empresse d’enregistrer ce tome premier et vous remercie encore de nous faire connaitre après
vos lectures de Dickens, Eliot,Collins, Hawthorne… ce grand classique de la littérature anglaise. Amitiés,
Marie-Ange