Une enfance et une jeunesse difficiles auprès d’un père brutal, instable et dépensier n’empêchèrent pas Mary Wollstonecraft (1759-1797) de devenir une des figures intellectuelles marquantes de son époque. Son premier livre à succès fut une violente critique des Réflexions sur la Révolution de France de Burke. Il fut rapidement suivi par sa Défense des Droits de la Femmes (1792), le grand texte fondateur du féminisme anglais. Mary crut avoir rencontré l’amour de sa vie, dans un Paris en pleine révolution, en la personne de Gilbert Imlay, citoyen américain, dont elle eut une fille, mais qui l’abandonna au bout de quelques mois. Après deux tentatives de suicide, elle eut la chance de rencontrer l’écrivain-philosophe William Godwin (1756-1826), qu’elle épousa. Elle mourut en donnant le jour à une deuxième fille, qui s’illustrera sous le nom de Mary Shelley-Wollstonecraft en écrivant et en publiant Frankenstein (1818).
À cause de sa vie, jugée scandaleuse par ses contemporains, l’œuvre majeure de Mary Wollstonecraft ne deviendra un classique que dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Dans ce court récit, William Godwin rend hommage à une femme dont il admire le courage dans l’adversité et le talent d’écrivain. Les nombreuses citations extraites de ses lettres à Gilbert Imlay en disent long sur la désinvolture de cet homme et sur l’aveuglement d’une femme amoureuse, outragée, certes, mais décidée, envers et contre tout, à amener à résipiscence le père de son enfant.
Merci schlum.Votre appréciation me va droit au coeur.
Je viens de découvrir la vie de la mère de Mary Shelley.
merci beaucoup pour votre lecture . Elle est superbe (votre lecture )
Je vous remercie, cher Ahmed, de l’intérêt que vous prenez à ces lectures.
Bonsoir cher André Rannou,
J’ai passé une semaine agréable d’écouter les deux enregistrements de la vie de cette femme qui dévoile son attachement d’amour et ses souffrances partout OU elle se trouvait ! Quel esprit et éloquence !
Bravo de cette recherche et cette volonté à vous…
Ahmed
Merci, chère Marie-Ange, de nous transmettre cette information.
Amicalement.
André
Vous revenez en force, cher André, et nous en sommes ravis. Grâce à nous nous allons connaître cette femme très en avance sur les idées de son temps mais qui, morte en couches a eu, hélas, une fin prématurée tout à fait en rapport avec
son époque. Dommage pour elle et pour les femmes!
J’ai vu sur Google books que son ouvrage “Maria ou le malheur d’être femme” était en français libre de droits et donc téléchargeable. Je le signale pour ceux ou celles qui en seraient curieux car sur Wikipedia on ne mentionne que l’édition de 2005 comme accessible dans notre langue.
merci encore,
Bien amicalement,
Marie-Ange
Merci à vous deux! Je suis ravi de vous faire plaisir.
Je ne connais pas cet auteur. Je vais avoir le double plaisir de la découverte au gré de votre voix. Merci et bonne journée !
C’est un bonheur de vous retrouver,
cher monsieur Rannou !