En cette nuit d’été du 23 août 1829, sur la côte déchiquetée des Cornouailles, la résidence d’été des Treverton n’est que silence et ténèbres.
En effet, le manoir tout entier est suspendu aux battements de cœur de la maîtresse de maison, qui ne tarde pas à rendre son dernier souffle, laissant derrière elle un époux accablé, une fille en pleurs, mais aussi un certain nombre de questions.
Que contient donc cette mystérieuse lettre, confiée par Mrs Treverton à sa femme de chambre avant de mourir ? Quel terrible secret Sarah Leeson préfère-t-elle, avant de disparaître, dissimuler dans la demeure familiale, s’opposant ainsi à la dernière volonté de la défunte ?
Un secret en tout cas suffisamment destructeur pour que, des années plus tard, la domestique sorte de son silence afin d’empêcher Rosamond Treverton de retourner sur les lieux de son enfance, au risque d’y perdre son âme…
John Everett Millais, Portrait de Wilkie Collins (1850).
Le thème n’est pas gai, mais que de chuchotis atones ! Un peu de nerf dans la lecture ! Plutôt que le texte, c’est le ton qui donne cette ambiance cafardeuse.
Merci pour votre participation gracieuse, mais il me faudra me diriger vers d’autres donneurs de voix.
Méconnu Wilkie Collins (en tous cas par rapport à Charles Dickens…)
A bientôt, Simon.
Merci pour cette lecture excellente et pour m’avoir fait découvert un autre Wilkie Collins du pur genre gothic : au commencement, on ne peut que soupçonner que quelque chose de très lugubre, de très tordu, voire d’autre-monde se trame, et puis, à la fin, vient la résolution terre-à-terre, mais, étrangement, pas moins lugubre en certains aspects.
Je constate que votre voix à souhait légèrement veloutée, dont les sonorités envahissent rapidement l’âme, se prête admirablement au genre.
Merci beaucoup pour tout votre effort pour ce site. Je continuerai à vous suivre.
Merci M. Luttringer pour cetGrqnd merci pour cette excellente lecture. Votre voix sobrte et sérieuse rend merveilleusement l’atmosphère de cette histoire pleine de sensibilité.
Mais oui, Marie, j’envisage de lire “San nom”. Il se trouve qu’il est dans ma bibliothèque, Phebus l’a publié. Je note qu’il est sur Gallica.
A bientôt.
Merci pour cette belle lecture d’un auteur que j’adore, même si ce roman n’est pas mon préféré.
Envisagez-vous de lire “Sans nom”, ce titre m’a fait forte impression lorsque je l’ai lu il y a bien des années ? Il en existe une version libre de droits sur Gallica.
Je tiens à vous exprimer ma reconnaissance, ainsi qu’à tous les “donneurs de voix” de Littérature audio. Vous m’accompagnez chaque jour.
A Rozen : merci pour votre pertinente remarque. Peut-être le caractère exagérément alambiqué des propos de certains personnages (je pense en particulier au régisseur), de par la traduction adhoc de P.E. Forgues, y est-elle pour quelque chose ? A pour d’autres Wilkie Collins…
A Calamityjane : vous êtes une auditrice attentive et je reçois avec grand intérêt votre observation “technique” (croyez-le, je me suis déjà fait à moi-même ce reproche.) A moi désormais d’en prendre acte… En attendant, merci.
Merci pour la qualité de cette lecture ! Votre voix est proprement envoutante et correspond à merveille avec l’ambiance du roman. Un tout petit bémol cependant, votre tendance à happer certaines voyelles. Ce qui sonne tout à fait charmant dans la “p’tite boite à musique” dérange parfois à la longue.
La valeur du roman ne tient pas dans la teneur du secret, que j’ai deviné bien trop tôt, mais dans sa galerie de portraits trucculents ou dérangeants. L’hypocondriauqe du presbythère, le viellard fantasque, l’oncle misanthrope, la lady spontanée, la noble domestique dérangée, l’intendant pompeux etc. autant de personnages qui resteront dans ma mémoire.
Un grand merci ! Au plaisir de vous réécouter.
Excellente lecture. Merci. Par contre, le roman semble manquer un peu de punch….ce n’est pas mon préféré de cet auteur que j’apprécié en général.
Excellente lecture, votre voix, légèrement voilée, parfois très clairement chuchotée s’accorde à merveille avec ce long texte de Collins. j’étais toute ouie à cette histoire (assez fastidieuse en explications vers la fin) qui m’aurait été pénible à lire.