Qui a volé la Pierre de Lune, ce magnifique diamant rapporté des Indes, qui disparaît alors même qu’il vient d’être offert à Rachel Verinder le soir de son de dix-huitième anniversaire ? Est-ce une jeune servante, au passé douteux, un des invités à la fête, ou Rachel elle-même, dont le comportement étrange éveille les soupçons du Sergent Cuff, de la police de Londres ? Et que penser des trois Indiens qui rôdent autour du domaine et semblent aussi intéressés par ce diamant ? La découverte du coupable, après bien des rebondissements, déjouera tous les pronostics et surprendra l’intéressé lui-même.
Paru en 1868, soit neuf ans après La Femme en Blanc, l’autre grand succès de Wilkie Collins, La Pierre de Lune est lui aussi un « roman à sensation » ou à suspense, qui passe pour avoir en outre créé un genre littéraire nouveau. En effet, le poète et critique T.S. Eliot le considère comme de « le plus long et le meilleur des romans policiers modernes », jugement confirmé par une maîtresse du genre, Dorothy L. Sayers. Le roman partage avec La Femme en Blanc une structure originale, dans la mesure où chaque portion de l’intrigue est relatée par un protagoniste différent, qui peut intervenir plusieurs fois.
Force est de reconnaître que la traduction de Marguerite de Vaudreuil, qui n’est pas sans mérite, a beaucoup vieilli. Sous sa plume un « anniversaire » est un « jour de naissance ». L’accumulation des passés simples (« Que fîtes-vous quand vous m’aperçûtes ? ») et des imparfaits du subjonctif (« De quelque côté que nous tournassions les yeux… ») peuvent agacer ou prêter à sourire.
Il reste que ce roman est un des chefs-d’œuvre de la littérature d’Outre-Manche et un livre qui se lit bien.
Merci Mr Rannou pour votre lecture sobre et votre accent anglais que je trouve personnellement délicieux. Votre voix posée et sans fioriture est, pour moi, tout à fait appropriée pour ce genre de littérature. Vous m’avez fait découvrir cet excellent écrivain et je vous en remercie. J’admire les êtres tels que vous qui ont un tel amour pour la littérature. Je vous envoie donc plein d’energie pour vos prochaines lectures.
J’ai passé des moments très agréables en écoutant votre lecture.
Vous m’avez fait découvrir cet auteur et je dois dire que son écriture me touche beaucoup.
Merci beaucoup.
Merci à tous pour vos appréciations, et à Christine pour son efficacité.
André
Bonjour 🙂
Le zip de la première partie a été envoyé de nouveau sur le serveur et tout devrait fonctionner normalement maintenant.
Merci chère Christine de nous avoir prévenus !
À bientôt,
Ch.
Cher M. Rannou,
J’ai commencé l’écoute de La Femme en Blanc
il y a quelques jours et voilà que nous faites
cadeau d’une autre longue lecture !
Un grand merci !
Votre travail est grandement apprécié !
Merci M. Rannou. A Sans Dents, “La Femme en Blanc” du même auteur est sur le site, don’t miss it !
Cher André, je suis en train d’écouter avec grand plaisir ce nouveau roman de Collins qui grâce à votre voix sera un superbe moment en compagnie de la littérature anglaise.
Je dois toutefois vous signaler un problème au chapitre 6, aux environs de la 15ème minute. Il semblerait que plusieurs fichiers aient été superposés et la lecture est incompréhensible. J’ai passé outre en m’aidant du texte écrit et poursuis sans encombre l’aventure. Mais j’imagine que vous voudrez remédier, je tenais donc à vous informer.
Je vous remercie infiniment pour ce nouveau travail et vous dis à bientôt pour vous donner mes impressions sur la totalité du roman.
Amitiés
Tanquiou pour cette lektcheure.
Le roman est tout à fait intéressant, mais beaucoup de noms propres sont prononcés à l’anglaise, ce qui les rend entierely méconnaissabeul ou irreconnaissabeul.
Je le dirai comme ça, sous une forme qui paraîtra humoristique, mais que j’assioume totally: le donneur de voix défrancise la traduction, il fait de la détraduction; et je pense à ces journalistes français qui dans un discours en français prononcent «halal» avec l’accent arabe, c’est supershocking pour une French oreille.
Je ne doute pas que ce ne soit par conscience professionnelle, mais ici cette conscience professionnelle me semble very contre-productaïve.
Je sais que je serai beaucoup critiqué pour avoir critiqué et que j’irai en enfer, mais it waze nécessary que je le dise.
Merci, André Rannou, je sens que cet auteur, qui m’est totalement inconnu, et que je ne connais ni d’Eve ni des Dents, va me plaire.
Bonjour,
Mr Rannou, je vous félicite d’avoir choisi de lire cet excellent ouvrage.
Je l’ai écouté à partir de la version originale, sur le site librivox.
Vous auriez pu également signaler l’humour très présent dans de nombreux chapitres.
Encore bravo et merci.