Armadale (1864-1866), est l’un des « quatre grands romans » de Wilkie Collins, après La Dame en Blanc et Sans Nom, et avant La Pierre de Lune.
Armadale, c’est une histoire de destin et de complots.
Le destin, qui avertit deux hommes que leur amitié finira par leur être fatale, et qu’ils doivent « mettre les montagnes et les mers » entre eux pour échapper à un sort funeste.
Le complot, c’est celui que vont ourdir d’audacieuses aventurières pour s’emparer de la fortune d’Allan Armadale, hériter du domaine de Thorpe-Ambrose.
Mais Armadale, c’est surtout et avant tout l’histoire de Lydia Gwilt, la fascinante séductrice à la chevelure rousse flamboyante, toujours environnée d’un très fort parfum de sensualité, personnage à part dans la littérature victorienne, cynique et corrompue, totalement dénuée de scrupules, et pourtant si touchante.
Armadale, c’est aussi le plaisir toujours jubilatoire de suivre les manigances des uns et des autres depuis plusieurs points de vue : lettres interceptées, filatures, mensonges, tromperies et manipulations : le lecteur est au centre de tout et voit la toile se tisser, tandis que volent les innocents papillons.
Composition personnelle, à partir de :
Architecture ancienne illuminée par le coucher de soleil, Freepik, licence libre, et
Belle photo d’une femme dans une jolie robe rose , Freepik, licence libre
Edward Elgar (1857-1934), Sérénade pour orchestre à cordes, op. 20, interprété par les Cordes de l’armée américaine, Domaine public.
C’est vraiment un super livre audio, très bien lu. Pensez-vous faire également une version de mari et femmes de wilkie collins ? Je n’ai pas trouvé de version qui me plaise vraiment sur le site
Bonjour Arabel, merci à vous, heureux que ce livre vous ait plu, car c’était un gros morceau à enregistrer.
Concernant “Mari et Femme”, tous les goûts sont dans la nature, et j’avoue que j’aime bien la version qui est déjà sur notre site ; je ne me lancerais donc pas dans une seconde version. Je n’ai pas actuellement de projet de lecture concernant Wilkie Collins.
Je ne vous en remercie pas moins de votre aimable proposition !