Armadale - montage personnel à partir de Coucher du soleil illuminant l'architecture ancienne

Armadale

• • •More

Armadale (1864-1866), est l’un des « quatre grands romans » de Wilkie Collins, après La Dame en Blanc et Sans Nom, et avant La Pierre de Lune.

Armadale, c’est une histoire de destin et de complots.

Le destin, qui avertit deux hommes que leur amitié finira par leur être fatale, et qu’ils doivent « mettre les montagnes et les mers » entre eux pour échapper à un sort funeste.

Le complot, c’est celui que vont ourdir d’audacieuses aventurières pour s’emparer de la fortune d’Allan Armadale, hériter du domaine de Thorpe-Ambrose.

Mais Armadale, c’est surtout et avant tout l’histoire de Lydia Gwilt, la fascinante séductrice à la chevelure rousse flamboyante, toujours environnée d’un très fort parfum de sensualité, personnage à part dans la littérature victorienne, cynique et corrompue, totalement dénuée de scrupules, et pourtant si touchante.

Armadale, c’est aussi le plaisir toujours jubilatoire de suivre les manigances des uns et des autres depuis plusieurs points de vue : lettres interceptées, filatures, mensonges, tromperies et manipulations : le lecteur est au centre de tout et voit la toile se tisser, tandis que volent les innocents papillons.

Traduction : Amma Allouard (1836 - 1918).

Illustration :

Composition personnelle, à partir de :
Architecture ancienne illuminée par le coucher de soleil, Freepik, licence libre, et
Belle photo d’une femme dans une jolie robe rose , Freepik, licence libre

Références musicales :

Edward Elgar (1857-1934), Sérénade pour orchestre à cordes, op. 20, interprété par les Cordes de l’armée américaine, Domaine public.

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 18/11/2023.

34 Commentaires

Ajoutez le vôtre ! C'est la meilleure manière de remercier les donneurs de voix.

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. J’avais essayé de lire ce Wilkie Collins et je m’étais assez vite perdue en route mais interprété par vous, Vincent, c’est autre chose. C’est mieux qu’un thriller de Netflix. J’étais obligée d’user de toute ma volonté pour m’arrêter chaque soir et ne pas faire de la binge-audition toute la nuit ! Votre expérience vous permet, par des nuances de ton et de diction de donner une personnalité à chaque type de personnage, la beauté fatale, la jeune fille (qui a du caractère!), le grand tourmenté, les escrocs, les notaires (j’ai beaucoup aimé les notaires). Et devinez qui je trouve que vous interprétez le mieux ?
    Réponse ; le jeune Armadale ! C’est impressionnant comme vous arrivez à l’incarner! Naïf, impulsif, irréfléchi, écervelé, souvent benêt, énervant au début, mais si droit, si honnête, si généreux qu’on finit par l’adorer. Toutes les nuances sont là. Et avec Elgar en prime. C’est TROP bien, dirait ma fille. Je vous remercie pour ce beau travail.

    1. Merci Sylvie, ah, quel bonheur de vous lire ! Savez-vous que je devais lutter également pour ne pas faire du binge-enregistrement… La dernière partie du roman a fait l’objet de très longues séances, tout seul dans ma chambrette.
      Je suis vraiment heureux de votre commentaire sur l’interprétation. A vrai dire, n’étant pas acteur, je n’ai pas de réflexion profonde sur l’interprétation des personnages, et même, l’interprétation de chaque personnage vient naturellement, et sans vraiment m’en rendre compte. C’est donc un plaisir pour moi de lire que vous les trouvez si caractérisés. Pour tout vous dire, le personnage qui m’a donné le plus de plaisir, si j’ose dire, est Miss Gwilt, mais j’ai également un souvenir vraiment joyeux de la lecture du chapitre où Allan et Miss Milroy compulsent un livre de droit pour y trouver la réponse à leurs interrogations matrimoniales. Et je suis sensible aussi à votre remarque sur les hommes de loi : je m’amuse toujours beaucoup à prendre ces tons doctes et professionnels.
      Au vif plaisir de vous relire prochainement.

  2. Cela ne m’étonne pas que vous nous ayez offert cette lecture. Entre des superstitions qui frisent le fantastique et les turpitudes sophistiquées minutieusement ourdies par une femme au visage d’ange, il y a là assurément tous les ingrédients pour vous plaire. Je dois dire que cet opus de Wilkie Collins est magistral et m’a tenue en haleine jusqu’à la fin, je devrais dire presque tremblante de savoir si les pires desseins allaient finalement aboutir. Je n’en dirai pas plus pour ne pas « divulgâcher » le plaisir des futurs auditeurs.
    Mille merci pour ce plaisir littéraire toujours aussi impeccablement lu, ce qui évidemment ajoute encore à l’agrément.

    1. Bonjour EclatDuSoleil,
      Je m’attendais bien à vous retrouver sur ce coup-là 🙂
      En effet, il y avait beaucoup pour me plaire dans ce roman et j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire, même si c’était aussi une sacrée aventure… n’est pas Gustave qui veut 🙂 !
      Merci de votre retour très encourageant et à bientôt !

  3. Merci à vous Fabien, Françoise, Mélanie et Lïat, de votre retour enthousiaste. J’espère que vous aurez autant de plaisir à l’écouter que j’en ai eu à l’enregistrer ! Au plaisir de vous retrouver.

  4. ⏳Oh la la , monsieur de l’Épine, comme vous y allez: 30 h 54 min !
    ◔_◔ Avez-vous de bonnes pastilles pour la voix ? Un bon gargarisme ?
    Il faut la chouchouter, cette voix qui sait si bien nous séduire et nous captiver.
    MERCI pour ce présent de l’avant-Avent, c’est très apprécié.😊🌸

  5. Bonsoir Monsieur, quelle bonne surprise ! Merci de nous offrir ces cadeaux qui vous donnent , je n’en doute pas, beaucoup de travail . Bien cordialement .

  6. Waouh vous nous gâtez , mille mercis pour votre immense travail.
    J’apprécie énormément l’accompagnement musical, toujours judicieux, de vos lectures. J’imagine l’ampleur de la tâche et je vous en sais gré. Je termine à l’instant l’écoute du roman “Elle qui doit être obéie”……terrifiant.
    W. Collins est une valeur sûre et lu par un véritable conteur, je sais par avance que je vais apprécier ce roman.

  7. Effectivement c’est Noël avant l’heure !
    Monsieur de l’Epine, un grand merci pour votre cadeau.

    1. Bonjour Claryssandre… je me doutais que j’allais vous retrouver rapidement ; je vous sais grande amatrice de Wilkie Collins. C’est là l’un de ses “quatre grands romans”, et l’un des plus célèbres.

  8. Quotidiennement ou presque, je me rends sur le site pour voir les nouveautés proposées par les donneurs de voix. Parmi celles-ci, un nouveau Wilkie Collins est toujours une promesse d’intense jubilation, d’autant plus qu’il dure 31h !
    Alors, merci infiniment pour ce cadeau !

Lu par Vincent de l'ÉpineVoir plus

Les plus aimés ❤️ (sélection)Voir plus

×