Alain, adolescent sensible et marginal, vit reclus dans la ferme familiale au moment où débute le récit. Il y élève des faisans aux côtés de sa mère, quand, un matin d’août 1970, il est embarqué contre son gré par Serge, son frère aîné. Destination : le festival de rock de l’île de Wight.
Durant le voyage et sur le festival, de rencontres en circonstances inattendues, de révélations familiales en trahisons, les douleurs et les angoisses du jeune homme sont mises à jour pour être transcendées. Dès lors, sa vie et sa personnalité s’en trouveront bouleversées à jamais.
En bref : un road-movie initiatique, on ne peut plus seventies !
Je remercie chaleureusement Pauline Pucciano de sa généreuse et talentueuse participation à la lecture du prologue de ce roman.
©Bruant d’Almeval 2024, montage d’après Henry Scott Tuke (1858–1929) et Cjp24 (Domaine public pour les deux)
« Great Bus Journeys of the West Midlands Pt 1 », de Dr Sparkles (licence creative commons).
« Roads that burned our boots », de Jahzzar (licence creative commons).
« A2 Ballad », de Dragon (licence creative commons).
« New Home », « Primary Color » et « Crooked Straight » de Mild Wild (licence creative commons).
Bruitages mer, forêt et vent de La Sonothèque (licence creative commons).
Merci beaucoup pour ce beau livre si bien lu. J’ai vraiment eu la sensation de participer à ce concert Hippie en compagnie d’Alain. La partie qui décrit xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx m’a beaucoup touchée.
Bonsoir Esor ! Et merci pour votre commentaire. Comme vous vous en serez peut-être aperçue, nous nous sommes permis de le modifier quelque peu. En effet, il révélait un élément important de l’histoire, sur lequel reposait une partie du “suspens”. J’espère que vous ne nous en voudrez pas ?
Ceci étant dit, je suis touché que cet élément ( caché ! 🙂 ) ait précisément suscité votre intérêt et éveillé en vous des émotions particulières. Comme beaucoup d’entre nous, je suis profondément indigné par ce type d’injustices (et elles sont légions dans nos sociétés dites civilisées !). Si le roman n’est pas un manifeste, ni une tribune politique, il peut toutefois être le lieu rêvé pour exprimer un certain nombre de ces indignations. Et j’avoue avoir du mal à céder à cette envie ! 🙂
Bonjour Bruant d’Almeval, je me suis tellement ” investie ” dans votre roman, que j’ai trés vite imaginé des hypothèses sur la personnalité d’Alain. C’est avec plaisir que j’ai été détrompée, car j’ai été convaincue par Pierre de l’intérêt de sortir de “ma” routine, par sa façon bienveillante et mesurée d’en parler.
Ah que c’est doux d’entendre ce qu’on n’oserait pas dire ! Que de clichés renversés, en tout cas pour moi.
Par ailleurs j’ai cru reconnaître pourquoi vous aviez si bien défendu votre propos auprès de Claryssandre, concernant votre vision du respect dû à la gente féminine ( et dans votre roman , réciproquement quand les femmes se comportent avec égoïsme et cynisme vis à vis des hommes.)
Bravo pour votre fluidité de style, la clarté de l’histoire, l’équilibre entre ce qui se passe à l’extérieur et à l’intérieur d’Alain. Merci d’avoir surmonté vos doutes, car j’ai reçu par vous un grand cadeau, qui éclaire mes lointaines années d’adolescence.
Bonsoir, Marjolaine. Oui, j’ai tenté de sortir des clichés qui dominent lorsqu’on évoque la culture hippie et le mouvement Flower Power. Derrière certains idéaux présentés comme vertueux et respectueux de l’égalité des sexes et des individualités, de l’environnement ou que sais-je, se cachent parfois des réalités beaucoup moins reluisantes. L’attitude de Peter consiste à commencer par mettre la main à la pâte, par changer les choses tout près de soi, en soi, plutôt que de faire groupe avec une multitude qui malgré ses discours, ses prétentions et ses postures, ne respecte pas toujours (souvent ?) le plus petit commencement de ses prétendus idéaux.
Rien de nouveau sous le soleil, en somme ! Mais il est toujours bon de le rappeler.
Alain, quant à lui, fait partie de cette même variété d’individu.e.s représentés par Peter, qui agissent tacitement et sans préconçus, mais avec une grande capacité d’autocritique et de retour sur soi, et touchent finalement bien plus sûrement à la justice et à la vertu. Quand à son histoire… Elle est elle aussi, malheureusement, extrêmement emblématique des dérives qui peuvent exister quand un groupe humain cède à ses plus vils penchants. Je dois cependant vous confesser que je n’avais pas forcément penser à introduire cette thématique dans mon roman. Elle s’est imposée d’elle-même, en quelque sorte, lorsqu’il a fallu que je m’explique le repli d’Alain, sa mélancolie.
Merci à vous d’avoir su apprécier les différentes dimensions de ce roman, j’en suis réellement touché. Au plaisir de lire à nouveau pour vous, d’autres autrices et auteurs, d’autres époques, d’autres histoires…
Ainsi donc ce roman a été écrit il y a quelques années ? Je craignais d’être indiscrète, mais puisque l’information est donnée, je rebondis.
Si en fouillant vos tiroirs vous dénichez un manuscrit, parchemin, ou épais volume, n’hésitez pas !
En toute objectivité, et quoi qu’il en coûte aux activités parallèles, urgentes ou non 🙂
Merci encore pour cet excellent moment.
C’est gentil, Roquebrune ! Des choses dans les tiroirs, il en est, certes ! Mais rien de publiable en l’état, je le crains… Si un jour le temps m’est à nouveau donné de reprendre ces projets ou d’aboutir l’un des nombreux qui encombrent mon esprit, j’en serai des plus heureux !
Merci infiniment pour cette grandiose lecture. Cela m’a complètement transportée. Et ce n’est pas seulement parce que l’histoire est belle, mais aussi et surtout car la lecture en a été faite de manière si talentueuse, si vivante, qu’on aurait dit que le lecteur racontait sincèrement sa propre histoire et nous faisait ressentir chaque émotion avec lui. Merci mille fois. C’est un des plus beaux livres audio que j’ai entendu.
Bonsoir, Margaux ! J’avoue être saisi de confusion face à un si généreux retour ! Vos mots sont extrêmement gratifiants et je vous en remercie mille fois ! Je n’aurai pas pensé susciter de si vives émotions (tout au long de l’enregistrement de ce roman que j’ai écrit il y a quelques années, j’avoue avoir ressenti le doute en permanence !).
Je me suis laissée embarquer dans ce road-movie juste sur votre nom, pour le plaisir de l’écoute, comme les fois précédentes. Mais… Au fil du récit, j’ai dû abandonner toute activité parallèle. Quel texte ! Merci, vraiment.
Bonsoir Roquebrune ! J’espère que les activités en question ne requérait aucun caractère d’urgence ! Mais, j’avoue que je suis heureux que le texte ait eu cet effet dissipateur sur vous ! Merci de tout coeur de ce chaleureux retour d’impressions, et au plaisir de vous emporter dans d’autres lectures…
J’ai vraiment bien aimé. Très belle lecture. Bon Livre, Merci
Merci Michée ! Je suis heureux de vous avoir permis de passer un agréable moment.
Bébert-la-Régie voudrait suivre la conversation par e-mail…
N. B. Je suis inscrit depuis de nombreuses années, mais, depuis que le site a changé d’interface, je ne reçois plus aucune lettre d’information.
Bonsoir Bébert,
Pour une question de cet ordre, je vous conseille d’intervenir dans le forum, section Support technique. Ce sera un moyen plus sûr de recevoir une réponse à votre question. Merci !
Merci, mais j’ai abandonné il y a longtemps.
… sont mises à jour…
Mieux : … sont mises au jour…
Très belle réalisation, un véritable travail d’artisan ! Tout est de qualité et l’atmosphère des “seventies” est sympathiquement restituée. Merci Bruant !
Merci, Alain ! Je suis ravi que vous ayez suivi les pas de cet autre Alain dans ses tribulations “hippiesques” ; ravi surtout que vous ayez apprécié le voyage !