« Au Père Perrin, 14 mai 1942 à Marseille,
À lire pour commencer. P.-S.
Cette lettre est effroyablement longue – mais comme il n’y a pas lieu d’y répondre – d’autant moins que je serai sans doute partie – vous avez des années devant vous, si vous voulez, pour en prendre connaissance. Prenez-en connaissance, quand même, un jour ou l’autre. »
« Je peux dire que dans toute ma vie je n’ai jamais, à aucun moment, cherché Dieu.
[…]
Comme je vous l’ai écrit, le Christ lui-même est descendu et m’a prise.
Dans mes raisonnements sur l’insolubilité du problème de Dieu, je n’avais pas prévu la possibilité de cela, d’un contact réel, de personne à personne, ici-bas, entre un être humain et Dieu. J’avais vaguement entendu parler de choses de ce genre, mais je n’y avais jamais cru. »
Simone Weil. (Lettre publiée, post-mortem, en 1955, dans le recueil Attente de Dieu).
Bonjour Ludovic,
Je vous remercie pour cette découverte, émue.
Bien à vous.
MC
Super!
Je les écouterai.
Bonjour Bruissement,
je suis heureux de savoir vos impressions sur ce texte assez saisissant en effet. D’autres lectures de Simone Weil sont encore prévues,
Bien cordialement
LC
Assez saisissant d’intelligence, de profondeur et d’humilité!
Merci Ludovic pour ce partage précieux et pour toutes vos lectures de Simone Weil