Voltaire fut un acteur important dans « l’affaire Calas ». Après le supplice du père « rompu vif sur la roue », il recueillit ses deux fils, fit appel à ses amis, porta l’affaire devant l’opinion par une série de libelles, obtint un premier arrêt en faveur de Calas et saisit l’occasion de stigmatiser le fanatisme dans le Traité sur la tolérance (1763) en 25 chapitres dont Histoire abrégée de la mort de Jean Calas constitue le premier.
Au bout de trois ans Calas fut réhabilité.
« Ou les juges de Toulouse, entraînés par le fanatisme de la populace, ont fait rouer un père de famille innocent, ce qui est sans exemple ; ou ce père de famille et sa femme ont étranglé leur fils aîné, aidés dans ce parricide par un autre fils et par un ami, ce qui n’est pas dans la nature. Dans l’un ou dans l’autre cas, l’abus de la religion la plus sainte a produit un grand crime. Il est donc de l’intérêt du genre humain d’examiner si la religion doit être charitable ou barbare. »
La famille Calas devant Voltaire à Ferney (école française du XVIIIe siècle).
Merci beaucoup. Ecoute OBLIGATOIRE!
Merci M. Depasse.