Cosi-Sancta, conte philosophique coquin peu connu de Voltaire, est irréverencieusement rapporté comme un texte emprunté à La Cité de Dieu de Saint-Augustin. Il s’agissait, en fait, d’une femme qui avait accordé ses faveurs à un homme riche pour sauver son mari et Saint Augustin hésitait à la condamner.
Le sous-titre Un petit mal pour un grand bien est justifié dans la conclusion :
« Ainsi Cosi-Sancta, pour avoir été trop sage, fit périr son amant et condamner à mort son mari, et, pour avoir été complaisante, conserva les jours de son frère, de son fils et de son mari. On trouva qu’une pareille femme était fort nécessaire dans une famille ; on la canonisa après sa mort, pour avoir fait tant de bien à ses parents en se mortifiant. » (Bien entendu,Voltaire ironise à propos de cette canonisation !)
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Une Ouled Naïl, photographie par Lehnert Landrock, Algérie 1905.
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