Sur la suggestion, semble-t-il, de Mécène, dans les deux derniers livres des Géorgiques Virgile évoque, en une poésie puissante et sans faille, les animaux et leur élevage : les troupeaux (L. III) et les abeilles (L. IV). Les analogies avec la nature humaine sont fréquentes et sont sources de lyrisme et de réflexion : ne pas gaspiller les années fécondes mais faire un bon usage du temps ; aspirer à la victoire, à la gloire du triomphe et fuir le déshonneur de la défaite… mais surtout chanter la puissance de l’Amour, dans la création toute entière, moteur même de toute vie. Quant à la mort, évoquée à la fin du livre par le récit d’une épizootie, si elle est, pour nous comme pour les chevaux, souvent douloureuse et vécue comme injuste, elle est certes un fait de nature, mais qui suscite chez Virgile de la pitié et un début d’indignation.
Pâtres et bétail varié, folio 44v du Vergilius Romanus (début du Ve siècle), illustration du livre III des Géorgiques.
Maurice Ravel, Daphnis et Chloé, Suite n°2, Partie II « Pantomime », interprétée par l’Orchestre des Concerts Straram, dirigé par Ph. Gaubert (1930, domaine public).
Merci à vous, Cécile. Les ruches bourdonnent, tout ce petit monde s’active, “l’apiculteur-audio” aussi, le miel est pour très bientôt ! Vous pouvez déjà trancher les tartines … Bien cordialement,
ALAIN D.
Excellente nouvelle! Vivement les abeilles…
Merci beaucoup,
Cécile.
Bonsoir,
Merci cher Ahmed pour vos propos encourageants. La suite et fin de la lecture de ce long poème en quatre livres, chef d’oeuvre de Virgile, est prévue pour bientôt.
Bien cordialement,
ALAIN D.
Bonsoir ,
Je tiens à vous remercier et souhaiterai aussi écouter le Livre IV par vos soins .
Cordialement,
Ahmmed