« Qu’on le sache donc, et qu’on se hâte, et, du moins, qu’on brise les chaînes, qu’on tire les verrous, qu’on vide les pontons, qu’on ouvre les geôles, puisqu’on n’a pas encore le courage de saisir l’épée ! Allons, consciences, debout ! éveillez-vous, il est temps !
[…]
On se réveillera.
Mais cela (l’indifférence du monde civilisé) ne sera pas ; on se réveillera.
Ce livre n’a pas d’autre but que de secouer ce sommeil. La France ne doit pas même adhérer à ce gouvernement par le consentement de la léthargie ; à de certaines heures, en de certains lieux, à de certaines ombres, dormir, c’est mourir.
[…]
Oui, on se réveillera !
Oui, on sortira de cette torpeur qui, pour un tel peuple, est la honte ; et quand la France sera réveillée, quand elle ouvrira les yeux, quand elle distinguera, quand elle verra ce qu’elle a devant elle et à côté d’elle, elle reculera, cette France, avec un frémissement terrible, devant ce monstrueux forfait qui a osé l’épouser dans les ténèbres et dont elle a partagé le lit.
Alors l’heure suprême sonnera. »
Napoléon le petit est un texte pamphlétaire de grande envergure historique, politique et littéraire, écrit en 1852.
Ce texte suit Histoire d’un crime du même auteur, relatant « en direct » les journées de décembre 1851, mais qui fut publié au retour d’exil de Victor Hugo.
Dans un style toujours incisif, riche et varié, avec aussi un art de la synthèse et de raccourcis magistraux, Victor Hugo déploie tout son talent littéraire et l’ampleur de sa réflexion sur les événements historiques sous Napoléon III.
Voici les livres premier et deuxième.
Nous retrouverons les « Journées de décembre 1851 », dès la prochaine partie.
Chère Taia, je vous remercie infiniment de votre gentillesse, je suis bien touchée. Cela me soutient bien.
Grand merci de votre sympathie si amicale.
Toutes mes amitiés, chère Taia, et belle soirée à vous.
Christiane-Jehanne.
Grand merci! Vous avez une voix claire, bien modulée, qu’on ne peut pas abandonner au milieu de la lecture. On écoute avec plaisir comme si c’était une conversation avec une personne au courant des faits. C’est rare.
Bien amicalement,
taia
Chère amie Claire-Marie, quel beau et si gentil message je découvre au petit matin! Merci infiniment.
Oui, vous avez raison, c’est le regard, aussi l’opinion, de notre nouvel ami commun, Victor, et, au 19eme siècle.
Mais ces textes sont d’une telle puissance pour la Liberté, une réflexion magistrale a-temporelle pour notre vigilance citoyenne, que j’espère qu’ils sont compris ainsi, à notre époque.
Tout comme les “Considerations sur la Révolution française ” de Germaine de Staël, d’ailleurs, aussi des faits relatés avec fluidité, et, une opinion qui œuvre pour la Liberté.
Très belle journée à vous, chère Claire-Marie,
grand merci de votre fidélité qui me soutient pour continuer,
et toutes mes amitiés bien chaleureuses.
Christiane-Jehanne.
Et voilà, Christiane-Jehanne a encore frappé !!
C’est l’histoire des Mémoires d’outre tombe qui recommence : celle d’une découverte puis d’une conversion !
Franchement, je n’apprécie pas Victor Hugo,ni en tant qu’homme, ni en tant qu’écrivain.
Je suis certainement dépourvue de bon goût car son théâtre m’assomme, ses romans me déplaisent (sauf peut-être Notre Dame) et sa poésie me gonfle !
Mais bon, quand j’ai vu que vous lisiez sa relation du 2 décembre 1851, j’ai tenté le coup, parceque c’était vous ! Et là, j’ai été si accrochée que je m’apprête à écouter Napoléon le petit !
Ce n’est pas le même auteur qui nous fait vivre ces événements et le type qui m’ennuie avec cette prose et ces vers lourds comme du plomb ! (Mon opinion personnelle d’inculte, je le rappelle !)
Évidemment, comme avec notre ami commun François René, je reste prudente sur la présentation flatteuse de certains faits.
Ceci mis à part, quel plaisir ! Et grâce à vous également, Christiane-Jehanne !
Je m’en vais donc télécharger ce “Napoléon le Petit” après vous avoir dit merci…
Cher Kadour, c’est moi qui vous remercie très sincèrement de votre très amical message. Ce texte est grandiose, je suis ravie qu’il vous intéresse. La Liberté, la Démocratie sont si précieuses et si précaires, ce pamphlet est un phare pour ne pas l’oublier.
Grand merci de votre gentillesse,
et toutes mes amitiés
Chère Christiane -Jehanne,
merci infiniment pour ces deux premières parties.
Vous m’avez transmis parfaitement toute l’indignation révoltée de l’auteur face à l’imposture, et son appel passionné à l’affronter pour l’éliminer.
Les diverses modulations de votre voix rendent de manière intelligente et admirable les multiples nuances. L’émotion que vous avez eue à lire ce texte a provoqué une identique en moi.
Merci d’avoir à présent offert le reste de ce livre. Je me précipite à le lire.
Cordialement,
Kadour
Chère Cocotte, grand merci de votre très amical message, ce texte est un régal d’intelligence, aussi acérée que généreuse, une mine de réflexions brillantes, la suite vient d’arriver.
Merci beaucoup de votre soutien, ca m’encourage bien!
Toutes mes amitiés
Chère Christiane-Jehanne
Ah! Voilà un bien beau livre qui arrive! Victor Hugo sera toujours un géant de la littérature française! Belle lecture et interprétation sensible et intelligente! C’est du beau travail, chère Christiane-Jehanne! J’attends la suite avec impatience.
Amitiés
Cocotte
Bonjour cher Mart, je suis ravie que ça vous convienne, ce texte est passionnant, enrichissant, et je crois que la suite doit paraître cet après-midi.
Merci infiniment de votre très gentille fidélité, ca m’encourage à continuer.
Bien amicalement
Super lecture c’est toujours bien lue 🙂