La même année – ou presque – Chateaubriand (Le Dernier Abencérage) et le jeune Victor Hugo (Grenade) qui proclamait «Je veux être Chateaubriand ou rien » nous offrent deux textes poétiques consacrés aux splendeurs de Grenade et de l’Alhambra.
Grenade (qui nous invite à un voyage en Espagne), Sara la baigneuse (très “orientale”), L’Enfant (avec la célèbre réplique finale du jeune Grec) et Fantômes (on songe à Léopoldine,plus tard) s’ajoutent aux deux versions des Djinns déjà publiées du recueil Les Orientales (41 poèmes parus en 1828).
« L’Alhambra ! l’Alhambra ! palais que les Génies
Ont doré comme un rêve et rempli d’harmonies,
Forteresse aux créneaux festonnés et croulants,
Ou l’on entend la nuit de magiques syllabes,
Quand la lune, à travers les mille arceaux arabes,
Sème les murs de trèfles flancs ! […] »
Alhambra (Grenade, Espagne) – La Cour des Lions
tres beaus voix
J’adore ce site de lecture, c’est ma détente
en faisant ma dentelle durant la soirée,
j’écoute meslecture favorites.
Merci.