“ Je n’ai point d’autre affaire ici-bas que d’aimer”, écrit le grand poète.
“Je crois aux enfants comme on croyait aux apôtres”, affirme-t-il encore.
“Jeanne était au pain sec” est la sixième poésie de “Grand âge et bas âge mêlés”, elle-même sixième partie du recueil “L’Art d’être grand-père”, paru en 1877.
Ce recueil, qui s’inspire des comportements de ses petits-enfants Jeanne et Georges (avec qui l’homme océan vit depuis 1872) dépeint mieux qu’aucun autre l’innocence propre à l’enfance.
Dans cette dernière œuvre de 27 poèmes, écrite au temps où les pères étaient des pater familias craints et dont l’autorité n’aurait su être discutée, Hugo se pose en figure centrale de la famille, sans pour autant se départir de l’infinie tendresse qu’il a pour ses petits-enfants.
C’est avec l’humour inimitable qui caractérise ce grand-père gâteau, qu’Hugo illustre d’une façon magistrale pourquoi “Nous nous rapetissons dans les petits enfants.”.
Eux qui savent si bien opposer “l’autorité des douces créatures” à l’autoritarisme absurde relaté dans cet épisode.
Ce livre audio existe, lu par un autre donneur de voix, ici.
Belle lecture avec ce qu’il faut de malice et de tendresse, même si je préfère le chocolat à la confiture.
Belle lecture, merci beaucoup!
Merci d’avoir pris le temps d’écouter ma lecture 😉
La vie serait triste sans confiture !
Tout à fait d’accord avec vous cher Jean-Pierre 🙂