« Il y a sept ou huit ans, un homme nommé Claude Gueux, pauvre ouvrier, vivait à Paris. Il avait avec lui une fille qui était sa maîtresse, et un enfant de cette fille. […] L’ouvrier était capable, habile, intelligent, fort maltraité par l’éducation, fort bien traité par la nature, ne sachant pas lire et sachant penser. »
À travers l’histoire tragique d’un ouvrier devenu criminel, Victor Hugo condamne, dans ce texte de 1834, non seulement la peine de mort mais aussi une société et l’ensemble de ses rouages ; parmi eux, la politique pénale.
Cette œuvre, aussi capitale que la peine qu’elle dénonce, préfigure l’engagement d’un Albert Camus ou d’un Robert Badinter, entre autres.
« Messieurs, il se coupe trop de têtes par an en France. Puisque vous êtes en train de faire des économies, faites-en là-dessus. »
Le texte original n’est pas structuré en chapitres mais, par commodité, j’ai divisé le corps du récit en deux parties.
Il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Ludwig van Beethoven, Concerto pour violon Op. 61, interprété par l’ensemble US Air Force Band (domaine public).
Merci Delphine et au plaisir de partager bientôt avec vous de nouvelles lectures.
Merci beaucoup. J’ai beaucoup apprécié votre lecture.
Chers ouafi et Naerim, merci d’avoir pris le temps du commentaire, ce qui est toujours très motivant pour un donneur de voix. Au plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages.