Ces cinq poèmes dénonçant l’absurdité et les horreurs de la guerre ont les références suivantes :
– Bêtise de la guerre : L’Année terrible (1872),
– Depuis six mille ans la guerre : Les Chansons des rues et des bois (1865),
– La Fiancée du timbalier : Odes et ballades (1826),
– Cri de guerre du Mufti : Les Orientales (1829),
– C’est à coups de canon qu’on rend le peuple heureux : Les Quatre Vents de l’esprit (1881).
Ces textes prouvent que les idées de Victor Hugo, qui ont évolué dans certains domaines, n’ont pas varié, pendant toute sa vie, dans son expression de la haine de la guerre.
« C’est à coups de canon qu’on rend le peuple heureux.
Nous sommes revenus de tous ces grands mots creux :
– Progrès, fraternité, mission de la France,
Droits de l’homme, raison, liberté, tolérance.
[…]
Parler, c’est abuser ; penser, c’est usurper.
La voix sert à se taire et l’esprit à ramper.
Le monde est à plat ventre, et l’homme, altier naguère,
Doux et souple aujourd’hui, tremble. – Paix ! dit la guerre. »
Consulter la version texte de ce livre audio : Bêtise de la guerre, Depuis six mille ans la guerre, La Fiancée du timbalier, Cri de guerre du Mufti, C’est à coups de canon qu’on rend le peuple heureux.
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