Deux astronomes amateurs se livrent un combat sans merci pour s’approprier une sphère d’or apparue dans l’espace.
Une chasse cosmique et comique, l’occasion pour Jules Verne de stigmatiser l’auri sacra fames – cette maudite soif de l’or. La cupidité, mais aussi l’institution du mariage et celle du divorce, la liberté des mœurs en Amérique sont également les cibles de son humour massacrant avec une telle liberté de ton que son éditeur, après la mort de l’écrivain, ajoutera au texte des personnages et en atténuera la portée polémique et philosophique.
Par bonheur, un éminent collectionneur retrouvera le texte de Jules Verne. C’est cette version de La Chasse au météore, la seule authentique, qui est aujourd’hui accessible au lecteur : l’un des derniers voyages de Verne et sans doute l’un des plus extraordinaires.
«« Ah ! Monsieur Francis, s’écriait la vieille servante, est-ce que ces criards-là ne sont pas fous ? …
– Je serais tenté de le croire, répondit Francis Gordon.
– Et tout cela à propos d’une espèce de grosse pierre qui se promène dans le ciel ! …
– Comme vous dites, bonne Mitz !
– Bon ! Et si elle pouvait leur tomber sur la tête et en écraser une demi-douzaine ! … Enfin, je vous le demande, à quoi ça sert-il, ces bolides ? …
– À brouiller les familles ! » déclara Francis Gordon, tandis que les hurrahs éclataient de plus belle. »
Piotr Ilitch Tchaïkovski, The Nutcracker Suite, Act II, No.10. Grandfather Dance (European Archive, domaine public).
Merci beaucoup pour cette lecture très vivante 🙂