« Sur la bruyère longue infiniment
Voici le vent cornant novembre ;
Sur la bruyère infiniment,
Voici le vent
Qui se déchire et se démembre,
En souffles lourds, battant les bourgs ;
Voici le vent,
Le vent sauvage de novembre.
[…] »
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Illustration : Caspar David Friedrich - L'Arbre aux corbeaux (1822) domaine public
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Livre audio gratuit ajouté le 10/09/2010.
“la vie âpre, la vie intense,
elle est la bas, sous des pôles de cristal blancs,
où l’homme innove un chemin lent”
Emile Verhaeren, Les visages de la vie.
*larmes*
cher francesco
Je suis allée sur votre site et je m’aperçois que vous avez déjà un bon français et que vivant en France vous allez vite acquérir les bonnes tournures de notre langue…l’accent est toujours plus délicat à obtenir mais un léger accent reste un charme exquis pour nous Français…
Je ne vois pas trop comment je pourrais vous être utile, n’étant pas enseignante…
cependant je vous remercie de votre aimable message
Merci pour le lien, cher entrevisions, cependant j’ai déjà écouté Emile Verhaeren grâce à votre info précédente c’est pourquoi je vous en disais mon plaisir et ma reconnaissance.
Effectivement le ton est emphatique et incantatoire à la manière d’autrefois, d’autres poètes faisaient de même, notamment Claudel me semble-t-il.
Merci encore pour votre intérêt pour la poésie
voici le lien !
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k127956c.r=emile+verhaeren.langFR
un ton emphatiquement prophétique et incantantoire !
bruissement à une tres belle voix je dirai meme qu’elle est suave dans un certain sens !
Bonjour Bruissement, je suis un comédien italien, je trouve excellent votre diction, vous donne pas par hasard des cours de française? merci
http://www.francescolovati.fr/
oh! oh! ainsi Emile Verhaeren avait lui-même lu son poème et tout cela est archivé! Voilà une découverte qui m’a fait grand plaisir et pour laquelle je vous suis bien reconnaissante cher entrevisions.
il y a une version audio de ce poème par l’auteur lui-même consultable sur gallica “les archives de la parole”! Quelle musicalité ! J’aime beaucoup au passage la lecture de ce poème à la couleur de votre voix bruissement qui adopte une amplitude analogue à celle de l’auteur avec votre touche personnelle dans la façon dont vous vivez le poème.
Merci de votre appréciation, cher entrevisions.
n’est ce pas sublime ? quelle lyre…