Paul Valéry vous invite à méditer, parfois avec humour…
Mauvaises Pensées et autres (1941-1942) est présenté en 20 sections (non de 1 à 20, mais de A à T). C’est une mosaïque de citations à lire lentement, avec des arrêts pour réfléchir et les illustrer de vos réactions.
Voici la deuxième liste, B, de ces réflexions, boutades et profonde philosophie mélangées.
« Beau titre pour un grand artiste : Exécuteur de Hautes Œuvres. »
« En France, on n’a jamais pris les poètes au sérieux. Il n’y a donc pas en France de poète national. Voltaire a failli l’être.
Mais le poète est le personnage le plus vulnérable de la création. En effet, il marche sur les mains. »
« Le besoin de nouveau est signe de fatigue ou de faiblesse de l’esprit, qui demande ce qui lui manque.
Car il n’est rien qui ne soit nouveau. »
« Le roman exclut microscope et télescope, prisme et polarimètre.
Quand donc il prétend au « réalisme », il prétend s’en tenir à l’observation naïve et à ce que permet d’enregistrer de cette observation le langage ordinaire.
Mais si le lecteur devient difficile, le langage ordinaire ne suffit plus à l’émouvoir. Le réaliste cherche alors à obtenir le trompe-l’œil par l’excessif du « style ». Goncourt, Huysmans paraissent… Un langage extraordinaire est appelé à suggérer des objets ordinaires. Il les métamorphose. Un chapeau devient un monstre, que le Héros réaliste armé d’épithètes invincibles chevauche, et fait bondir du réel dans l’épopée de l’aventure stylistique. »
« Il est impossible de penser – sérieusement – avec des mots comme Classicisme, Romantisme, Humanisme, Réalisme…
On ne s’enivre ni ne se désaltère avec des étiquettes de bouteilles. »
J’ai écouté les deux versions comme le recommande Jean-Claude, et définitivement celle de M. Depasse a ma préférence !
Conclusion : chacun trouve ce qui lui plaît sur LA.
Ce qui ne veut pas dire que l’autre version n’est pas convenable, cela veut simplement dire que l’interprétation évocatrice est plus ou moins en accord avec ce que l’on apprécie. Et chez M. Depasse il y a un supplément d’âme…
Bonjour Monsieur René Depasse,
Puis-je me vanter d’être parmi vos compagnons les plus fidèles? Car j’apprécie énormément vos lectures et passe, avec un réel plaisir toujours renouvelé,un temps incalculable à vous écouter.
Puisse Dieu vous accorder longue vie, vous combler de santé et faire en sorte que votre temps soit aussi plaisant que celui que vous nous permettez de passer en votre agréable compagnie.
Jean-Claude.
Pardonnez moi,Sem,ces ratés …mais je ne vais pas trop tarder à vous débarrasser de ces couacs.Age oblige!
Grand merci, René pour votre contribution à ce site.
Toutefois, je voudrais vous faire la suggestion de bien prononcer distinctement les mots lors de vos lectures, car vous glissez trop souvent sur les mots, si bien qu’on ne sait pas quel mot a été prononcé, ce qui rend difficile la compréhension du texte lu !
A titre de comparaison, je mets les liens ci-dessous qui montrent la difference entre votre prononciation et la prononciation nette et claire de Cocotte, une lectrice. Ces liens ont rapport avec la fable de La Fontaine intitulée : la fille.
Voici la version de Cocotte :
https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/la-fontaine-jean-de-la-fille-version-2.html
Voici la votre :
https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/la-fontaine-jean-de-fables-selection.html
Merci par avance de prendre en considération ma remarque.