« Resterai-je seul à parler au nom du droit ? Je ne le crois pas. La presse a pu être trompée, égarée, mais elle saura, mieux informée, se ressaisir et, une fois encore, elle ne permettra pas qu’une monstrueuse iniquité continue à être commise. »
Ecrivain, journaliste, polémiste anarchiste, Bernard Lazare publie en 1896 un mémoire sur l’affaire Dreyfus, intitulé : « Une erreur judiciaire – La vérité sur l’affaire Dreyfus ». Passionné de justice, de liberté et de vérité, il deviendra très vite un ardent soutien de la cause dreyfusiste ; il mettra notamment au jour les zones d’ombre et les manipulations qui apparaissent, en particulier à la lecture des articles du journal L’Eclair relatant le procès et en demandera, par conséquent, la révision.
Engagé dans la défense de nombreuses minorités, juives en particulier, ce pourfendeur de l’antisémitisme recevra l’hommage de Charles Péguy qui voyait en lui « des parties de sainteté ».
Aron Gerschel, portrait de Bernard Lazare (vers 1898)
L. Van Beethoven, Extraits du quatuor à cordes N°8 en mi mineur, OP. 59 n°2 , allegretto n (Archives européennes – CC/PD)
Merci, merci cher Christian! Je viens tout juste de le lire 🙂 et, dans la foulée, Notre Jeunesse de Peguy et les Preuves de Jean Jaurès. Et, comme c’est toujours un si grand plaisir de retrouver votre voix, je vais l’emmener en vacances car je vais bientôt visiter Nîmes, la ville natale de Bernard Lazare ! En plus c’est justement le 130ème anniversaire du commencement de l’Affaire donc c’est super de le commémorer sur le site 🙂 Tous mes meilleurs voeux, portez-vous bien et au plaisir de vous retrouver pour d’autres aventures littéraires. Bien amicalement, Fraise.