Comment ne pas être frappé par l’actualité de cet article (à méditer) écrit par Léon Tolstoï il y a un siècle ?
« Il suffirait de se remémorer que la même oppression, les mêmes guerres ont eu lieu de tous temps, sous n’importe quel chef de gouvernement : Nicolas ou Alexandre, Frédéric ou Guillaume, Napoléon ou Louis, Palmerston ou Gladstone, Mac Kinley ou tout autre, et l’on comprendrait que ce n’est nullement tel ou tel chef qui est spécialement cause des fléaux dont souffrent les peuples. Ces fléaux sont la conséquence d’une organisation sociale unissant tellement tous les membres de la société que tous subissent le joug de quelques hommes, le plus souvent d’un seul..
Pourtant ces nations s’irritent contre les actes stupides ou méchants des maîtres qu’ils s’imposent. Or, les châtier, c’est fouetter des enfants qu’on a soi-même pervertis. »
Laissons cependant à Tolstoï la responsabilité de sa « solution » : « Que tout empereur, roi, ou président de république se rende compte que sa fonction de chef de l’armée n’est nullement honorable, ni importante, comme le lui font croire ses courtisans, mais, au contraire, nuisible et honteuse ; et, aussitôt, l’arbitraire des empereurs, rois et présidents qui nous indigne tant et qui provoque leur assassinat, disparaîtra de lui-même. »
excellent !merci de permettre ces moments avec ces grandes oeuvres!!!!
Merci beaucoup, Monsieur René Depasse, par vôtre invitation à réfléchir avec le grand Leo Tolstoi!