Les Droits de l’Homme est l’ouvrage écrit par Thomas Paine (1737-1809) pour défendre les idéaux de la Révolution française contre la violente attaque d’Edmund Burke dans ses Réflexions sur la Révolution de France.
La Première Partie, publiée en mars 1791, accuse Burke « de rancœur, de préjugés et d’ignorance ». Paine nie qu’une génération puisse obliger les générations suivantes à perpétuer une quelconque forme de gouvernement, surtout si celle-ci est imposée d’en haut au lieu d’émaner de l’ensemble de la nation. Il retrace les origines et les débuts de la Révolution jusqu’à l’adoption par l’Assemblée nationale de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen (26 août 1789) et le retour forcé du Roi de Versailles à Paris (23 octobre 1789). Il critique l’interprétation qu’en donne Burke comme inexacte et par trop fondée sur l’émotion aux dépens de la raison.
La Deuxième Partie tire argument des Constitutions américaine et française pour dénoncer les institutions britanniques. Elle contient une attaque en règle contre la monarchie et l’aristocratie, et l’auteur y préconise une meilleure répartition de la richesse nationale, basée sur une refonte complète du système fiscal, et lance l’idée audacieuse d’une forme de « sécurité sociale » avant la lettre.
Né en Angleterre en 1737, Paine avait – par ses écrits – joué un rôle important dans l’accession à l’indépendance des 13 colonies américaines, et adopté la citoyenneté américaine. Il était rentré en Angleterre – via la France – en 1787, et la parution en février 1792 de la Deuxième Partie des Droits de l’Homme lui valut d’être accusé de sédition. Réfugié en France, il y reçut un accueil chaleureux et fut élu à la Convention. Cependant, parce qu’il s’était opposé à l’exécution de Louis XVI, il fut emprisonné pendant près d’un an et échappa de justesse à la guillotine. Il retourna en Amérique en 1802, mais à cause de l’hostilité suscitée par ses opinions religieuses et d’un différend avec George Washington, ses sept dernières années ne furent pas heureuses.
Consulter la version texte de ce livre audio : Première Partie, Deuxième Partie.
Auguste Millière, Thomas Paine (vers.1876).
Bonjour Gauthier, et merci pour cette appréciation.
Non, je n’envisage pas pour le moment d’enregistrer “Le Sens commun”, mais – qui sait? -je changerai peut-être d’avis!
Bien cordialement.
André
Bonjour André
Merci beaucoup pour cet enregistrement très intéressant.
Auriez-vous aussi en projet “le sens commun”, du même auteur ?
bien cordialement
Gauthier
De rien. Tout le plaisir est pour moi, André.
A mon tour de vous remercier, Salah.
Merci, M.RANNOU pour tous ces (r)enseignements.
Merci, cher Ahmed, pour votre fidélité. Oui, il est en effet préférable d’avoir le texte sous les yeux.
Cordialement.
André
Bonjour cher André Rannou,
Un choix réussi avec une lecture claire et admirable à suivre en lisant le manuscrit …
Bon courage pour d autres lectures aussi importantes .
Bien cordialement,
Ahmed