Tess est l’aînée des filles de John et de Joan Durbeyfield, des paysans sans éducation (et plutôt paresseux). Un jour, le père, John, pauvre charretier, est sur le chemin du retour au village de Marlott, quand il rencontre Parson Tringham qui s’adresse à lui en l’appelant « Sir John ». Lorsqu’il demande une explication, Tringham, généalogiste amateur, l’informe qu’il est de sang noble ; « Durbeyfield » est une distorsion de « d’Urberville », le nom d’une famille noble normande, à présent éteinte. Bien que l’héritier potentiel ne veuille aucun mal, la nouvelle lui monte immédiatement à la tête…
Traduction : Louis Barron (1847-1914).
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Livre audio gratuit ajouté le 27/01/2024.
Bonjour,
Suis je la seule à ne pouvoir écouter le chapitre 12 ? Un petit cadre rouge « error player » apparaît. C’est la première fois que cela se produit.
Bonjour Celia,
Voilà, c’est corrigé ; en vous souhaitant une bonne écoute !
Quelle rapidité !
Merci infiniment
Merci beaucoup
Merci Daniel d’avoir (si bien) enregistré ce beau livre d’un auteur que je connais mieux à présent que j’ai écouté ses oeuvres sur le site. J’aime beaucoup chez lui le mélange bizarre de réalisme naturaliste dans la description du travail paysan (ah la laiterie, les navets !) et de poésie aérienne dans les déambulations des personnages à travers l’ineffable beauté des paysages. Quant à l’histoire, évidemment elle est révoltante et par certains aspects très moderne (le viol n’est jamais nommé et c’est la victime qui en porte la honte). Néanmoins, si on peut y voir à juste titre la critique de la société victorienne il me semble que, certes les personnages sont condamnés par un cruel ordre social, mais ils sont en outre enfermés dans une sorte d’inexorable échec par leurs propres erreurs, leur incompréhension du monde, leur incapacité à se parler. L’auteur n’accorde guère de chance à l’humain tout en exaltant la vie. Le roman est, de ce fait, très riche, et très complexe. Et bien sûr vous lui rendez hommage par votre lecture.
Vous faites une remarquable analyse de cette oeuvre, sylve, c’est un bonheur de vous lire ! Merci.
Après écoute, je ne saurais dire mieux que Pauline, qui analyse parfaitement l’ouvrage. C’est un roman extrêmement puissant, dont il n’est guère étonnant qu’il ait été en partie censuré lors de sa première publication. A l’époque victorienne, il fallait un esprit éclairé et un certain courage pour prendre d’une telle manière la défense des femmes.
Merci beaucoup de m’avoir donné l’occasion de le redécouvrir, c’est un livre qui mérite vraiment plusieurs lectures.
Salut à vous, EclatDuSoleil !
C’est pour moi le grand chef d’oeuvre de Thomas Hardy… À son exploration habituelle des erreurs, des contretemps et des faiblesses qui orientent les destinées humaines, il ajoute ici une touche gothique aussi émouvante qu’esthétique. J’aime infiniment la capacité de Hardy, à son époque, à adopter le point de vue de la femme, en dénonçant dans tous ses romans, infatigablement, le poids tragique du patriarcat sur des femmes qui essaient d’être libres. J’ai aussi trouvé que son titre, Tess d’Urberville, est d’une prodigieuse intelligence… D’Urberville par la volonté de son père obsédé par les tombeaux de ses aïeux, d’Urberville par la volonté d’Alec qui usurpe ce nom, d’Urberville surtout par l’atavisme obscur et tragique qui pèse sur elle – c’est pour son malheur et malgré elle que ce nom la poursuit. Votre lecture, Daniel, est parfaite, comme toujours !
Votre analyse de l’oeuvre est magnifique, Pauline, vous rendez un bel hommage à Thomas Hardy et, accessoirement, à moi. Soyez-en chaleureusement remerciée.
Voilà, ça marche bien. Merci Daniel d’avoir été si réactif et, si j’ai bien compris, merci à Vincent ! Ah, Daniel et Vincent, si les innombrables et infernales galères dans lesquelles nous sommes embarqués chez nous avec la technicité actuelle pouvaient être résolues avec la même rapidité et la même efficacité que celle que vous mettez en oeuvre sur le site, ce serait carrément miraculeux !
Merci, surtout, à Vincent ! Bonne écoute, Sylve.
quel bonheur mon cher Daniel de vous écouter mettre en voix cette littérature anglaise du XIXe siècle dont je suis si friande. Les aventures les rebondissements la passion et les descriptions… merci pour ces longues heures d’écoute que j’ai tant appréciées…
Oui, Alice, la littérature anglaise du XIX° possède un charme propre dont je suis aussi amateur. Merci à vous.
Bonjour Daniel, j’étais enchantée quand j’ai vu que vous aviez enregistré Tess, d’autant plus que Thomas Hardy est un auteur auquel je m’intéresse beaucoup en ce moment. MAIS aïe aïe impossible de télécharger les fichiers à partir du chapitre 12. Le lecteur windows multimedia ne peut lire ces fichiers et quand je les transfère quand même il n’y a que du vide à l’arrivée.
Je vous appelle au secours !
Bonjour Sylve, c’est étrange, vous êtes la première qui a des difficultés de téléchargement. Voyons si Vincent peut faire quelque chose.
Bonjour Sylvie, en effet, vous avez raison, il y avait un problème. Cela devrait normalement être résolu, merci de nous le confirmer ! Bonne écoute à vous !
Chouette ! Je l’avais lu il y a longtemps, donc ce sera une nouvelle découverte. Thomas Hardy et un bon lecteur comme vous Daniel, c’est forcément du plaisir en perspective. Merci du cadeau 😊.
Merci pour l’adverbe “forcément”, EclatDuSoleil !
Cher Daniel, quel merveilleux cadeau que Tess lu par vous ! J’ai déjà commencé l’écoute 🙂
Continuez, Pauline ! 😊
J’espère que cela me prendra une semaine, MATIN MIDI et SOIR ! 😉