« Downe laissa son regard tomber sur les rideaux rouges qui pendaient derrière les vitres et renvoyaient leur vive couleur sur leurs visages. À ce moment passa dans la rue une grande femme à l’air imposant, que l’homme d’affaires reconnut pour être la femme de Barnet. Barnet l’avait reconnue aussi et se détourna.
– Tout cela s’arrangera un jour, dit Downe, avec une sympathie qui voulait être enjouée.
[…]
– Vous, vous pouvez croire que tout s’arrangera, dit Barnet. Moi, je suis d’une autre opinion… Non, Downe, il faut voir les choses telles qu’elles sont. Ni pavot, ni mandragore… »
L’Infortuné Barnet (Fellow-townsmen) a été publié en 1880 par l’auteur de Tess d’Urbervilles et de Jude l’Obscur. Thomas Hardy y dépeint avec sa délicatesse et sa subtilité si particulières les sentiments de Barnet, malheureux en ménage mais secrètement amoureux de Lucy Saville.
C’est aussi une réflexion mélancolique sur la force du destin, qui s’évertue à rapprocher ou à éloigner les êtres qui s’aiment.
Caspar David Friedrich, Le Voyageur contemplant une mer de nuages (1818).
L’infortuné Barnet est de plus en plus infortuné puisque le voici encombré d’un tas de messages terre à terre qui ne le concernent pas du tout.
A Vincent : mon bug s’est terminé aussi mystérieusement qu’il avait commencé. Si c’est à vous que je le dois : merci.
A SAUTILLANT sur M. Ripois : ce monsieur qui jusque là se conduit envers les femmes comme un véritable s – – – – ard (je ne veux pas être censurée!) rencontre sur une colline un ange – cela a tout du mythe- et tombe réellement amoureux d’elle. On pourrait aller droit au cliché, rédemption par l’amour d’une merveilleuse jeune vierge. Or il se trouve que cette jeune fille, naïve et libre, vit tout à fait en dehors des conventions sociales. Avec elle on est plongé dans une sorte de surréalisme (l’oncle aveugle etc) plus que dans un happy-end. Et de toute façon Ripois rechute. C’est triste mais pour la littérature c’est mieux.
Et maintenant voilà que j’ai fait apparaître mon nom. Quelle galère !
Tant pis
Bonjour Sylvie,
Je peux au moins vous aider sur ce point : je viens d’enlever votre nom de famille du message précédent.
Drelin – drelin… SYLVE et WEDLEY…
Son nom !… Son nom !… 😅😂🤣…
SYLVE… je lis toujours vos commentaires avec intérêt… Celui sur… ” Monsieur Ripois “… après lequel ont commencé tous vos petits malheurs techniques… m ‘ a un peu intrigué… Quel est ce passage… où un parfum d’ eau de rose… a fugitivement chatouillé vos narines ?… C ‘ est une lecture… fraîche encore… dans ma memoire… et je ne vois pas…
WEDLEY… ma vénérable barbe blanche vous intimide-t-elle ?… 👻…
Je viens de voir votre réponse sur mon téléphone et je vous en remercie. Je constate donc que c’est sur mon ordinateur que tout est bloqué et que plus rien n’apparaît après mon commentaire à Bernard Mora sur monsieur Ripois il y 3 jours. Les mystères de la technique sont insondables pour moi…
Je ne sais si vous y pourrez grand chose .Je vais essayer de demander à ma fille de me secourir.. En attendant je suis contente de pouvoir continuer à lire les commentaires sur mon téléphone mais pour ce qui est d’en écrire ( et j’ai du retard d’au moins 3 œuvres !), ce n’est pas très pratique.
Bonjour Sylvie,
Merci à vous pour ce beau commentaire, que j’avais bien vu avant-hier, mais qui, pour moi, n’ai jamais disparu ? Je le vous en-dessous lorsque j’écris ces lignes. J’ai bien vu aussi celui sur Lizzie, où vous déploriez la trop rapide disparition de Louis Hémon. Ce commentaire est lui aussi à sa place… Si vous ne les voyez toujours pas, mettez-moi un commentaire ici et j’échangerai, si vous le permettez, avec votre adresse mail (qui restera bien sûr confidentielle).
En tout cas merci pour vos encouragements qui me touchent beaucoup !