Une jeune fille pauvre et vertueuse, un peu rigide. Une femme riche, séduisante et inconséquente. Un jeune premier aimable mais aux loyautés défaillantes. Un homme ombrageux et impulsif, aussi nuisible que touchant par la sincérité de ses remords. Ce quatuor joue, sous la plume de Thomas Hardy, une partition savamment orchestrée, où l’amour filial et conjugal, la rivalité amoureuse et commerciale, le devoir, la vengeance et la faute paraissent également dictés par une nécessité implacable. Dans cette petite ville à mi-chemin entre la campagne et la ville, dans cette classe ni tout à fait paysanne, ni tout à fait bourgeoise, Hardy explore, en digne naturaliste, le double nœud coulant des tempéraments et des origines sociales.
Ce grand classique britannique nous enchante par sa finesse, sa profondeur, son ironie et sa grande humanité.
Illustration for Charles Reade’s ‘Put Yourself in His Place’, The Cornhill Magazine, March 1869
Franz Schubert, String Quartet no. 13 in Am, D. 804 (European Archive, domaine public).
On peu difficilement imaginer moins doué pour les relations humaines que ce monsieur Henchard! Malgré ses affreux travers, impossible de le mépriser tout à fait.
Un très grand merci pour votre superbe lecture de ce roman que j’ai découvert avec grand plaisir.
Merci ! Il est vrai que Henchard suscite chez le lecteur, et d’ailleurs c’est également vrai, dans une moindre mesure, pour les autres personnages, des sentiments mitigés. C’est là toute la subtilité de Hardy !
Bonjour,
Merci beaucoup pour cette très belle lecture !
Je n’ai pas trouvé de lien vers la version texte, est-ce possible d’y accéder svp ?
Merci
Merci Lorenzo, j’ai fait cette lecture à l’ancienne, sur un livre de papier, et je ne crois pas que cette traduction ait été numérisée.
Je comprends mieux, je vais me le procurer dans ce cas.
Merci pour votre réactivité.
Bonjour PAULINE P. …
Un ” Punch du planteur “… serait une jolienote finale… Non ?
Vigoureusement touillé au bois lélé… sinon rien !
… Manifestement… j ‘ ai touché une corde sensible !
Bonjour,
Merci pour cette lecture dynamique et fort Pauline.
Le début était intéressant, mais je trouve que Thomas Hardy a trop étiré son texte avec des rebondissements pas très crédibles et répétitifs (bien qu’on puisse certainement trouver des faits extravagants dans la “vraie vie”).
Cordialement,
Chère Ribambelle, ravie de vous retrouver, même si Hardy ne vous a pas emballée… Vous avez piqué ma curiosité : je me demande ce que vous entendez par une lecture “fort Pauline”…
Je voulais écrire… “fort agréable”…
Perso, ai trouvé la lecture fort Pucciano, voire puccianisimo ! Ne changez rien, Pauline !
🙂 Un mystère éclairci et un bon mot de JPB : que demander de plus ?
Merci pour votre travail Magnifique! Tess d’Urberville que j’avais lu (en comprenant à moitié) en anglais tellement j’aime l’écriture de Thomas Hardy, maintenant que mes yeux ne peuvent plus lire, serait un cadeau merveilleux, pouvons-nous à notre tour vous donner quelque chose qui vous serait utile? Merci en tout cas
Je suis heureuse que ma lecture vous ait permis de renouer avec Thomas Hardy, Dominique Abel ! Hélas, il n’existe pas de traduction libre de droits de Tess d’Urberville, et cela supposerait donc de le traduire, ce qui représente un travail énorme… d’autant plus que j’ai déjà deux traductions sur le feu !
Je plaide coupable, Françoise… Ce sont bien des grenouilles de Martinique ! J’essaie aujourd’hui de ne plus enregistrer le soir. Tess d’Urberville est encore, hélas, à l’état de très lointain projet…
on entend les grenouilles arboricoles de Martinique ou Guyane ! bon souvenir pour ecouter un beau Roman. Tess d’urberville n’est pas encore disponible ?
Il y a peu d’ouvrage de T Hardy disponible sur le site. J’espère qu’il en viendra d’autres.
Merci encore Julien, Thomas Hardy est un grand auteur et ce livre vaut le détour…
J’ai éprouvé beaucoup de plaisir lors de cette lecture. Merci.