« Voici donc quel est le sens du récit qui suit. De Quincey considère que jamais l’intelligence humaine ne s’éleva au point qu’elle atteignit en Emmanuel Kant. […] Elle peut décroître, vieillir, se décrépir. Et peut-être De Quincey éprouve-t-il encore plus d’affection pour cette suprême lueur au moment où elle vacille. » (Préface de Marcel Schwob)
Ce texte fera découvrir au lecteur que ce penseur éblouissant était aussi un être humain très émouvant.
Traduction : Marcel Schwob (1867-1905).
Consulter la version texte de ce livre audio.
Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 25/09/2011.
Merci Domi pour ce beau texte, très bien interprété. Pour tout vous avouer je l’ai choisi non pour Emmanuel Kant, que je trouve par ailleurs très sympathique, mais à cause d’un souvenir : à l’époque lointaine où je révisais mon bac chez ma grand-mère, dans l’élan rebelle et provocateur de la jeunesse je m’étais enthousiasmée pour De l’assassinat considéré comme un des beaux arts de Thomas de Quincey. Or un jour je ne trouvai plus mon livre. Ma pauvre grand-mère, saisie d’horreur, l’avait attrapé avec les pincettes de la cheminée, comme un objet démoniaque et l’avait jeté au feu !
J’ai vu qu’il était sur le site mais je n’ai plus les mêmes goûts qu’autrefois, alors j’ai choisi Kant, un personnage bien particulier, lui aussi, mais pas dans le même genre que son biographe !
Merci Sylve. J’aime bien le personnage de Kant. Il y a eu un documentaire sur lui sur je ne suis plus quelle chaîne et qui le présentait un peu comme je le voyais en lisant ce texte.
Je suis contente qu’il vous ait plu.
Merci beaucoup pour la lecture. Un texte très émouvant.
Merci; je vous souhaite aussi une très bonne année.
Il y a longtemps , un de mes professeurs de philo nous avait parlé de ce texte et j’ai été contente de le lire.
La décrépitude de ce magnifique esprit est très émouvante.
amicalement
Domi
Etonnant esprit que ce Thomas de Quincey qui n’aime rien moins que décrire la déchéance du grand homme qu’il admire ! Merci Domi pour cette belle et fort instructive lecture.
J’en profite pour vous souhaiter une très bonne année.
Amitiés,
Ahikar
J’ose proposer un complément au titre de l’oeuvre:
“Les derniers jours d’E. Kant ou comment l’admiration pousse à l’indiscrétion” Je recommande la scène de la mise au lit du Maître: à essayer chez vous…
Notre indiscret et exhibitionniste XXIème siècle n’a rien inventé en matière de biographie…