Théophile Gautier s’amuse à imaginer ce qu’est devenu à son époque Sylvain depuis la disparition de la mythologie :
« Sylvain, que l’on croit mort depuis deux mille ans, existe, et nous l’avons retrouvé : il s’appelle Denecourt. Les hommes s’imaginent qu’il a été soldat de Napoléon, et ils ont pour eux les apparences ; mais, comme vous le savez, rien n’est plus trompeur que les apparences. Si vous interrogez les habitants de Fontainebleau, ils vous répondront que Denecourt est un bourgeois un peu singulier qui aime à se promener dans la forêt. »
Note de Wikipédia : « Claude François Denecourt, né en 1788 à Neurey-en-Vaux (Haute-Saône) et mort en 1875 à Fontainebleau, est un vétéran de l’armée napoléonienne qui consacra l’essentiel de sa vie à développer et faire connaître les richesses de la forêt de Fontainebleau. »
En ce temps-là Musset y retrouvait George Sand (voir Souvenir – Version 1, Version 2).
Les Feuillets de l’album d’un jeune rapin sont la confession d’un peintre qui, après beaucoup d’échecs et de déceptions, finit, avec humour, par être assez content de sa situation :
« C’est moi qui colorie avec les teintes symboliques les nervures des chapelles qu’on a débarrassées de leur odieux badigeon ; nul travail ne saurait convenir davantage à ma manière simple, dénuée de chic et de ficelles ; les maîtres du Campo-Santo eux-mêmes n’auraient peut-être pas été assez primitifs pour une pareille besogne. »
Consulter les versions textes de ce livre audio : Sylvain, Feuillets de l’album d’un jeune rapin.
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