« Écoutez cette histoire que les grand’mères d’Allemagne content à leurs petits enfants, – l’Allemagne, un beau pays de légendes et de rêveries, où le clair de lune, jouant sur les brumes du vieux Rhin, crée mille visions fantastiques.
Une pauvre femme habitait seule, à l’extrémité du village, une humble maisonnette : le logis était assez misérable et ne contenait que les meubles les plus indispensables. »
La suite de L’Enfant aux souliers de pain est contée avec sobriété par Théophile Gautier, qui évite le pathétique facile en relatant la mort du petit Hanz.
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Livre audio gratuit ajouté le 12/01/2014.
Bon… allez, Jean-Pierre, pour vous redonner le sourire 🙂 :
« Selon les Évangiles, le Christ est né quand Hérode était roi. Comme Hérode est mort quatre années avant l’ère chrétienne, le Christ est né au moins quatre années avant le Christ.
Quand George W. Bush proposa de détruire les forêts pour mettre un terme aux incendies de forêts, il n’a pas été compris. Le président paraissait un peu plus incohérent que de coutume. Mais il était conséquent avec ses idées. Ce sont ces saints remèdes : pour mettre un terme au mal de tête, il faut décapiter ce qui fait mal ; pour sauver le peuple d’Irak, nous allons le bombarder jusqu’à en faire de la purée.
C’est avec des tonnerres de guerre qu’on célèbre, dans beaucoup de pays, le réveillon. Nuit de paix, nuit d’amour : les pétards affolent les chiens et rendent sourds les femmes et hommes de bonne volonté. »
Extraits de « Paradoxes » d’Eduardo Galeano
Merci pour ces deux commentaires très réconfortants.
Chère Patty,
Le 27 décembre 1925, Essénine se suicide en s’ouvrant une veine, et, avant de mourir, écrit avec son sang le poème que vous citez. Alors, je ne suis pas sûr que l’on puisse parler d’espoir. Ne trouvez-vous pas ?
« Mourir en cette vie n’est pas nouveau, mais vivre ne l’est pas davantage. »
Bonne journée !
Amitiés, 🙂
Ahikar
c’est évidemment une histoire bien triste mais racontée avec toujours délicatesse et poèsie.
Pour donner un peu d’espoir après cette lecture, voici un court poème de Sergueï Essénine:
” Au revoir, mon ami, au revoir,
Mon tendre ami que je garde en mon coeur,
Cette séparation prédestinée
est promesse d’un revoir prochain.
Au revoir, mon ami, sans geste, sans mot,
Ne sois ni triste, ni chagrin
Mourir en cette vie n’est pas nouveau,
Mais vivre, assurément, n’est pas neuf.