« Jettatura : Action de jeter un sort par des signes et surtout par le regard, superstition particulièrement italienne. » (Littré)
Cette sombre et tragique histoire de mauvais oeil a le même décor campanien somptueux et est de la même veine fantastique qu’Arria Marcella.
Son héros, Paul d’Aspremont, a retrouvé, pendant un séjour à Naples, une jeune Anglaise de bonne famille, Alicia Ward, qui l’aime et qui se fait aimer de lui. Mais des Napolitains sont frappés par l’étrangeté de son regard ; et bientôt se répand dans la ville le bruit qu’il est un jettatore, un jeteur de sorts.
« Jettatore ! jettatore ! Ces mots s’adressaient bien à moi, se disait Paul d’Aspremont en rentrant à l’hôtel ; j’ignore ce qu’ils signifient, mais ils doivent assurément renfermer un sens injurieux ou moqueur. Qu’ai-je dans ma personne de singulier, d’insolite ou de ridicule pour attirer ainsi l’attention d’une manière défavorable ? »
Portrait de Théophile Gautier (première de couverture)
Ne me prenez point pour un hypocrite en vous taxant de fer de lance de ce site extraordinaire – avec tout le respect que je dois bien évidemment aux autres donneurs de voix qui ne sont pas les moindres. Vos potentialités vocale et artistique entre autres méritent plutôt une apologie hypocoristique. Mes sincères remerciements M. René pour tout ce que vous faites et surtout pour avoir daigné réagi modestement à mon commentaire. Votre fidèle auditeur Naoufal du Maroc.