Éclaircissement (Wikipédia) :
« Le marronnage était le nom donné à la fuite d’un esclave hors de la propriété de son maître en Amérique, aux Antilles ou dans les Mascareignes à l’époque coloniale. Le fuyard lui-même était appelé marron ou nègre marron, negmarron, voire cimarron (d’après le terme espagnol d’origine). Le terme de « marron » vient de l’espagnol cimarrón : « vivant sur les cimes » (cima = cime), qui apparaît dès la conquête d’Hispaniola ; c’est un mot emprunté aux Arawaks et qui désigne des animaux qui, de domestiques, retournent à l’état sauvage comme le cochon. À partir de 1540, ce terme désigne les esclaves fugitifs. Ce terme sera initialement appliqué aux Indiens fugitifs et finira par désigner peu à peu le sauvage, celui qui retourne vers l’état de nature. Les Marrons se réfugiaient généralement dans des lieux inaccessibles. À la Réunion, par exemple, ils fuyaient notamment dans les Hauts de l’île, dont ils furent les premiers habitants. À la Réunion, ils étaient parfois tués lors de la chasse. Le chasseur ramenait alors au maître une oreille et une main du fuyard en guise de preuve de la réussite de sa chasse, le corps entier ne pouvant être transporté par un homme seul le long de sentiers escarpés. Ces prises étaient parfois exhibées à l’entrée des plantations pour dissuader d’éventuels nouveaux fuyards. »
Une chasse des nègres marrons (1845) de Théodore Pavie (1811-1896), orientaliste, auteur de Les Harvis de l’Égypte et les jongleurs de l’Inde est le récit d’un guide créole qui illustre la lutte contre les marrons brigands.
« Quinola, c’était un noir de Madagascar qui avait disparu depuis long-temps. Les uns disaient qu’il avait péri dans les mornes, d’autres affirmaient qu’il dirigeait les bandes de marrons, dont le nombre ne diminuait guère malgré les battues qu’on faisait fréquemment. »
Bernardin de Saint-Pierre dans Paul et Virginie (1789), Alexandre Dumas dans Georges (1843), Leconte de Lisle dans Sacatove (1846), Harriet Beecher Stowe dans La Case de l’oncle Tom (1851) ont évoqué des faits de cette période de la colonisation.
Décidément, René Depasse fait preuve d’une capacité et d’un allant sans pareils à prendre une commande et à l’honorer aussitôt. Chapeau !
Cher René,
Merci beaucoup pour cette lecture. C’est vraiment très gentil d’avoir honoré ma demande. Je pars à l’instant pour quelques jours et l’écouterai dès mon retour. A très bientôt.
Avec toute mon amitié, 🙂
Ahikar