Curieux récits de Théodore Chèse en 1896…
L’Homme qui avait perdu une virgule
« Une angoisse me saisit. Songer que j’avais travaillé des années et des années pour conquérir ma gloire, et que tout le bénéfice de mes âpres luttes de jadis s’anéantirait à cause de cette virgule introuvable, c’était là à rendre fou tout être dont le cerveau n’eût pas été aussi puissamment constitué que le mien. »
L’Homme qui a vu le néant
« En m’éveillant, dans une lumière pareille à la lumière sous laquelle s’étaient closes mes paupières, je m’aperçus que je m’étais endormi sur l’Infini. N’étant point coutumier du fait, cela ne laissa pas de me causer un certain étonnement. »
Versions textes : L’Homme qui avait perdu une virgule, L’Homme qui a vu le néant.
Hieronymus Bosch, Visions de l’Au-delà : L’Ascension vers l’Empyrée (1500-1503) Domaine public
Merci.