« Si Adrien avait été brutal, un coup de poing eût vite clos la discussion, selon l’usage de l’homme des cavernes. Mais il était réellement un gentil garçon, gâté par le système d’éducation que nous ont transmis des âges antérieurs. Il n’avait jamais songé à découvrir, par exemple, sur quels points il était supérieur aux filles, ni en vertu de quelle loi divine l’oisiveté était son privilège, tandis qu’autour de lui les femmes se tuaient de travail. »
Une courte nouvelle de T. Combe, écrite au début du vingtième siècle, avec un petit garçon, des fillettes et des tâches ménagères… Agréable à lire, divertissant et … encore d’actualité, quelquefois. Dans cette nouvelle, T. Combe s’interroge sur la société et les usages des hommes et femmes dans le milieu ouvrier jurassien. (bibliothèque numérique romande)
Joseph-François Le Roy (1768-1829) – Portrait d’un jeune garçon
La révolte de la jeune héroïne, si moderne pour l’époque, m’a rappelé bien des souvenirs …
Une courte mais “percutante” nouvelle qui , hélas, peut encore être utile comme petite piqûre de rappel car l’inégalité dans la répartition des tâches ménagères, entre autres, commence dès l’enfance. C’est désespérant mais l’on entend encore certains propos si bien décrit ici.
Merci beaucoup chère Cocotte pour cette très plaisante lecture ! Prenez soin de vous. Bien amicalement. Claryssandre 🌹
Merci beaucoup, chère Claryssandre, pour ce très beau commentaire. Oui, hélas, il y a encore, de moins en moins heureusement, de familles où les garçons sont les rois et les filles qui sont leurs servantes. L’égalité complète entre les hommes et les femmes, ce n’est pas pour demain, hélas! Mais soyons optimistes, il y a eu d’immenses progrès dans les mentalités ces dernières décennies. Oui, vous avez raison, c’est dès l’enfance qu’ils faut commencer l’éducation. Pendant longtemps, les femmes ont accepté cette soumission aux volontés de leur père, de leur mari ou de leurs frères. Ces messieurs commencent (lentement) à les considérer comme leurs compagnes, leurs égales. Je ne sais pas si les lois du mariage demandent encore aux femmes de promettre l’obéissance à leur mari. Certaines mariées ont rejeté ces mots du contrat.
Cette belle nouvelle de T. Combe nous permet de réfléchir et j’ai été ravie d’échanger quelques idées avec vous.
Merci pour votre aimable attention. Vous aussi, prenez bien soin de vous.
Très amicalement! Cocotte
Merci chère Cocote T Combe est à la fois excellente pédagogue et fine psychologue ,elle sait nous faire réfléchir mais toujours avec humour et tendresse .C’est une auteure que j’aurais aimé rencontrer mais au moins grâce à vous je parcours ces ouvrages .
Chère Rose Bretagne
J’aime beaucoup T. Combe et j’ai publié de nombreux livres de cette auteure. Je croyais qu’il n’en existait plus d’inédits et, oh! surprise, il y en avait deux de plus dans la bibliothèque numérique romande. Tout de suite, je me suis précipitée et je suis ravie que ce petit pacha vous ait plu. Quand on pense, hélas, que cela existe encore au 21ème siècle ! Bientôt le dernier, qui est plus long. Merci beaucoup pour votre message, qui m’a fait, comme toujours, un très grand plaisir. J’ai beaucoup apprécié la rapidité de votre retour. A bientôt! Amitiés!
Cocotte