Eté 1842 : le premier épisode des Mystères de Paris paraît pour la première fois en feuilleton. Le dandy noceur Eugène Sue y donne vie à une faune inconnue de la littérature : le petit peuple de Paris, qui vit dans des conditions épouvantables.
Le succès est fulgurant. Dans les cafés, le matin, on s’arrache les Débats. La foule des boulevards et des faubourgs patiente parfois jusqu’à quatre heures dans les cabinets de lecture où les quotidiens se louent à la demi-heure. Et ceux qui ne savent pas lire se font conter les Mystères à la veillée… Paris se trouve du jour au lendemain tenu en haleine par les aventures du Chourineur, de l’ignoble maître d’école, de son hideuse compagne La Chouette, de Fleur-de-Marie la Goualeuse, du concierge Pipelet etc, etc…
« Des malades ont attendu pour mourir la fin des Mystères de Paris », rapporte même Théophile Gautier.
Nous vous en proposons une adaptation fidèle au roman dans le style des feuilletons radiophoniques de naguère.
Les donneurs de voix ayant participé au projet :
Pomme : Madame Georges
Orangeno : Fleur-de-Marie
Janico : Murph
Jean-Luc Fischer : Narrateur, Le Chourineur, Borel, David
Alexandre Khazal : Rodolphe, l’homme au bonnet, Thomas Seyton
Saperlipopette : la Chouette
Juliette : la Mère Ponisse
Marieca : la Comtesse Sarah
Avec la participation de Nicolas Piémont, dans le rôle du Maître d’école.
Adaptation et mise en scène : Jean-Luc Fischer.
Un dernier mot avant de vous laisser vous plonger dans le Paris de Louis-Philippe : vous trouverez dans les Mystères bon nombre de de références et de termes d’argot de l’époque.
Nous les avons explicités dans des notes que vous trouverez ici.
Les arrangements pour orgue de barbarie sont de MM. Antoine Bitran, Norbert Schermann. Valéry Sauvage a quant à lui interprété avec talent les morceaux de guitare. Les chansons de Fleur-de-Marie sont interprétées par Loulou. Sans oublier les joueurs d’orgue de barbarie qui ont répondu gentiment à mon appel en m’envoyant des informations précieuses et quelques uns de leurs morceaux : Gérard Dabonot, Anne Beaugendre, Guy Mauduit dit Jim, Philippe Crasse du Ludion, Claire de la Frénière, Robert Niemeczek… pardon à ceux que j’ai omis de citer. Grâce à eux j’ai découvert le petit monde de l’orgue de barbarie qui m’enchante et qui j’espère enchantera les auditeurs des Mystères de Paris.
Je viens de finir l’écoute du livre 1 : FÉLICITATIONS ! C’est vraiment un travail de qualité, je suis impatient d’écouter la suite.
Marc
Deux mots, BRAVO et ENCORE.
Fabrice.
bravo à tous, vousêtes vraiment des pros dupremier chapitre au dernier, merci à tous. Claire
merci beaucoup pour ce superbe travail théatral !!!!je passe des moments merveilleux.
Fantastique !!!! Merci pour ce travail qui nous ravit l’esprit, le cœur et les oreilles. Bravo!
trés bons descriptifs de l’histoire, on est vraiment dedans , cela premet aux non voyants de bien suivre . continuez et merci
j’aime beaucoup votre “style des feuilletons radiophoniques de naguère”.C’est parfaitement adapté pour ce livre et je l’ai écouté avec un très grand plaisir. Une seule remarque, dans mon lecteur les morceaux de musique que j’ai bien aimés,étaient un peu forts par rapport au reste. Merci et félicitation pour votre réalisation
que du plaisir de vous écouter, c’est remarquable le travail qui a été fait en commun, j’ai fait un retour en arrière au temps ou la télévision était rare et ou l’on écoutait la radio avec ses feuilletons audios merci encore et bravo.
Bravo pour cette publication que j’attendais avec impatience. Ayant moi-même lu cet excellent roman avec beaucoup de plaisir je peux le faire écouter à ma mère qui est non voyante et adorait la lecture quand elle pouvait lire avec ses yeux.
J’espère que la suite ne tardera pas!
Encore merci.
Merci à tous pour vos gentils commentaires.
Pour ce qui est de l’adaptation elle était indispensable pour faire passer le roman au format théâtral. Elle est cependant très “light”: j’ai principalement supprimé les narratifs courts qui auraient cassé les dialogues et j’ai dépoussiéré certains dialogues un peu lourds. Mais à 90% je suis resté fidèle à l’original.
Jean-Luc