Le début de la dixième (et dernière) partie :
« Le prince Henri d’Herkaüsen-Oldenzaal au comte Maximilien Kaminetz.
Oldenzaal, 25 août 1840.
J’arrive de Gerolstein, où j’ai passé trois mois auprès du grand-duc et de sa famille ; je croyais trouver une lettre m’annonçant votre arrivée à Oldenzaal, mon cher Maximilien. Jugez de ma surprise, de mon chagrin, lorsque j’apprends que vous êtes encore retenu en Hongrie pour plusieurs semaines.
Depuis quatre mois je n’ai pu vous écrire, ne sachant où vous adresser mes lettres, grâce à votre manière originale et aventureuse de voyager ; vous m’aviez pourtant formellement promis à Vienne, au moment de notre séparation, de vous trouver le premier août à Oldenzaal. Il me faut donc renoncer au plaisir de vous voir, et pourtant jamais je n’aurais eu plus besoin d’épancher mon cœur dans le vôtre, mon bon Maximilien, mon plus vieil ami, car, quoique bien jeunes encore, notre amitié est ancienne, elle date de notre enfance. »
Oui, Sylvie, Eugène Sue est particulièrement doué pour les personnages genre “vil coyote” !
Merci pour votre réjouissante analyse et votre clin d’oeil à ma prononciation de l’allemand !
PS ça vaut quand même la peine d’écouter la fin de l’histoire rien que pour vous entendre prononcer Von Herkaüsen-Oldenzaal avec l’authentique diction du Hochdeutsch. Danke !
Je croyais avoir épuisé toutes les très longues œuvres du site (les Rougon Macquart etc) et voilà que je découvre que vous avez enregistré les célèbres Mystères de Paris. MERCI !
J’appréhendais un peu les ficelles du mélodrame populaire, son côté larmoyant et moralisateur mais je me suis vite prise au jeu. C’est très rigolo, on apprend beaucoup de choses sur le Paris populaire, les quartiers atroces (la Cité, la Petite Pologne que j’avais déjà vue chez Balzac), les asiles, les hôpitaux, les prisons. C’est passionnant. Les gentils sont un peu cuculs mais les méchants sont formidables. Ma préférée c’est la Chouette !
En outre quand l’auteur se lance dans une séquence d’actions, l’écoute devient carrément addictive, par exemple dans les épisodes situés sur l’île du Ravageur ou dans la prison de la Force. Brrr
Et puis l’auteur est si sympathique et ses propositions de réformes si courageuses.
Et, bien sûr, vous lisez si bien que le texte s’offre à nous comme une musique.
Encore merci pour ce super-travail.
Sylvie
PS Je me joins à ceux qui déplorent la fin de l’histoire. Cosette s’en est mieux sortie ! Mais au XIXe la souillure sexuelle ne pardonne pas…
Décidément Fleur de Marie aura bu le calice jusqu’à la lie ! Merci et bravo Daniel pour vos prestations, je vous retrouverai à l’avenir pour d’autres plaisirs littéraires !
toutes ces heures d’écoute ont été un véritable régal et il me reste les 2 denniers chapitres à déguster ! votre lecture si intense et votre voix si particulière et agréable me ravissent, vous etes un pro sans conteste . Merci pour cet immense travail
Je confirme et salue bien respectueusement et amicalement madame votre épouse. Ah! l’imagination de certains…
Je dément toute relation maritale avec Claryssandre !
Claryssandre Luttringer ???