Jonathan Harker, sauvé mais diminué, retrouve enfin Mina et, de retour en Angleterre, tous deux essaient de commencer une nouvelle vie. Lucy, très affaiblie, et incapable de préparer son mariage, est soignée tant bien que mal par tous les hommes qui l’ont aimée. Le Professeur Van Helsing, appelé par le Dr Seward, arrive d’Amsterdam pour les aider dans cette lutte qui paraît de plus en plus surnaturelle. Au zoo, un loup s’échappe, tandis qu’un homme grand et maigre, aux lèvres rouges et aux longues dents blanches, se promène dans les rues de Londres…
Dracula est un mythe littéraire, un roman épistolaire d’une incroyable diversité, qui fait peser, sur un univers victorien discrètement critiqué, la menace d’un mal archaïque et tout-puissant. Monstre gentleman, aussi cruel que raffiné, noble, protéiforme, entêté, inexorable, solitaire, amoureux à sa manière, Dracula exerce toujours la même fascination après plus d’un siècle.
Journal de Jonathan Harker et générique :
Hector Berlioz, Symphonie Fantastique, Op. 14, « Songe d’une nuit du sabbat », interprété par Colin Davis et l’ensemble London Symphony Orchestra (1963, domaine public).
Lettres de Mina Murray, lettres de Lucy Westenra, Coupures de presse :
Johannes Brahms, Rhapsodie Op. 79 n°2 in G minor , interprété par Nico De Napoli (domaine public).
Journal de Mina Murray :
Gabriel Fauré, Requiem, Op. 48 (European Archive, domaine public).
Journal du Dr. Seward :
Johann Sebastian Bach, The Well Temprerd Clavier, Book I, BWV 846-869 – Prélude in Fugue un C minor (European Archive, domaine public).
Journal du Dr. Hennessey :
Frédéric Chopin, Preludes, Op. 28 – No. 8 «Desperation», interprété par Jeannette Fang (domaine public).
Lettres d’Abraham Van Helsing :
Jean-Sébastien Bach, Toccata et fugue en ré mineur, interprété par Dorothy Young Riess (licence Cc-By-3.0).
Lettres d’Arthur Holmwood :
Franz Schubert, Quatuor à cordes n° 13 – Allegro ma non troppo (European Archive, domaine public).
Savez vous (sans vouloir me montrer impatiente )quand vous mettrez ligne la troisième partie. Je me consume d’attente et je crains de ne pas survivre…
Chère Emilie Emilie, nous vous remercions chaleureusement pour votre appréciation ! Pour ce qui est de notre traduction, elle est je crois aussi fidèle que possible au texte original… peut-être s’agit-il là d’un tour de votre mémoire ? Ou d’un coup du Comte ?
es chers Vincent de Lepine et Claudine Luciotto quelle merveille! J’espère bien que ce livre audio figurera dans les top ten … Mais j’en doute car d’autres romans ont l’avantage d’une parution bien plus ancienne. Sachez qu il figure dans les top ten de mon coeur…
Pauline L je vous félicite en particulier pour le changement de tons en fonction de la personnalité des deux personnages féminins. C’était excellent! J’avais l’impression d’entendre deux donneuses de voix différentes.
Quant à vous Monsieur De lepine, vous savez que je suis une fervente admiratrice de votre travail. Et que dire de l’arrangement sonore!
En revanche j’ai eu un petit traumatisme. Il manque, me semble-t-il, ma réplique favorite du roman. Jonathan a une phrase courtoise sur le pas de la porte de sa chambre. Et le comte lui répond avec toute son élégance sadique : ” je prends cela pour une invitation!”
Quiconque a fréquenté comme moi de nombreux vampires sait qu’on doit les inviter pour qu’ils viennent le soir nous sucer le sang. Cette phrase était un moment de connivence entre l’auteur et le lecteur.
Il me semble également que le passage (sublime )avec les loups était très différent. Mais est ce de ma part un faux souvenir? Car deux traductions différentes ne peuvent pas adapter un passage entier du livre?
Je vais arrêter là le jeu des 7 différences… même si j’ai eu quelques petits regrets.
Aussi incroyable que cela peut être j’avais oublié le grand passage du bateau Quelle beauté macabre ! Pouvait-il en etre autrement quand Dracula débarque en Angleterre…. Et le passage de somnambulisme dans le cimetière. Ah mais quel courage ces femmes du 19ème. Je suis passée ce matin devant le cimetière du Père Lachaise. Et je dois vous avouer que j’ai eu peur d’y entrer . Pour le visiter, je vais attendre que le roman soit moins frais!
Bonjour Cédric, et merci 🙂 !
Nous espérons que cette deuxième partie vous plaira ; vous verrez, elle est riche en émotions.
Nous travaillons d’ores et déjà à la suite. A très bientôt !
Oh mais c’est incroyable ! Je découvre à l’instant la publication de la seconde partie que j’attendais avec une impatience folle (et cruelle)
Je vais pouvoir me régaler
Merci par avance et un grand BRAVO pour votre lecture à deux voix : formule épatante (je suis à la base un grand fan de vous très cher et brillant Vincent)
Bravo à vous deux et je vous invite à réitérer cette initiative
Merci en pré
Ah oui, les traducteurs du XIXeme et même après prennent beaucoup de libertés avec le texte. Ils suppriment parfois ce qui’ils estiment inconvenant.
Je serais ravie et fière de participer à l’un de vos prochains projets, merci de l’avoir proposé.
Quant à la “visite” elle est au début de la première partie, quand Lucy raconte sa rencontre avec Arthur…
Chère Claire-Marie, je me joins à Vincent pour vous remercier. La traduction est en effet un gros travail, et ce compliment nous va droit au coeur. Nous n’oublierons pas de penser à vous pour un éventuel futur projet de traduction collective !
Merci chère Claire-Marie, vous nous faites beaucoup d’honneur ! Nous nous efforçons de coller au plus près du texte original, ce qui n’est pas forcément le cas d’autres traductions que nous avions consultées, qui abandonnent parfois des phrases voire des paragraphes entiers.
Je me souviens avoir “vu passer” cette “visite” lors d’une des réécoutes préalables, mais je n’ai pas pu la retrouver par la suite…
Votre commentaire est vraiment très encourageant, je ne sais pas si vous vous rendez compte à quel point vous nous insufflez de l’énergie (au moins, nous n’aurons pas à recourir à la méthode de Mr. Renfield…). Un grand et chaleureux merci, donc, à vous, ainsi qu’à tous ceux qui ont eu la gentillesse de nous laisser un petit mot sur cette page.
Ooooh quel plaisir !!!
Quelle interprétation ! Les pros n’ont qu’à bien se tenir car vous êtes meilleurs que beaucoup d’entre eux, foi d’audio lectrice acharnée !
Quelle traduction énergique et moderne mais qui garde le ton XIXeme nécessaire au texte! Il y a bien un “appel” qui pourrait bien être une “visite” et une “chaise” un “fauteuil” mais je chipote pour le plaisir de chipoter et je ne suis pas allée vérifier le texte original. (J’ai cependant des arguments pour soutenir mon sentiment) Vous me donnez envie de faire ce que je n’ai jamais osé faire: me lancer dans une traduction autre que mes habituels documents administratifs ! Vous êtes bien plus courageux que moi et plus talentueux aussi.
J’écoute généralement les textes anglais en anglais mais votre travail fait de votre version française ma préférée, même au regard du texte original.
Vraiment, vous donnez une nouvelle vie à un texte que j’ai souvent lu et relu.
Un dernier mot, Ô cruel et talentueux duo, vous allez nous faire attendre pour la suite et ça c’est pas gentil!
Merci à tous pour votre enthousiasme… Jean-Pierre semble avoir raison : Dracula donne soif ! Ces libations hivernales et nocturnes seront sans doute de nature à réchauffer les os de vos voisins, qui ne dorment probablement que d’un oeil…