Mina de Wangel (œuvre posthume déjà publiée ici), et Le Rose et le Vert (œuvre inachevée ) ont la même héroine et le même sujet, mais Stendhal ajoute dans le roman une atmosphère politique au canevas assez simple : une délicieuse jeune fille de 18 ans, à Kœnigsberg, riche à millions rêve d’être aimée pour elle-même, non pour sa dot. Un abbé manipulateur essaye (sans succès) de convertir cette jeune prorestante au catholicisme en lui faisant épouser un jeune duc… et l’histoire s’arrête.
Le style est parfaitement adapté à cette société parisienne qui raffole du spirituel, du piquant, et qui déstabilise si durement les deux dames germaniques, Mina et sa mère qui vivent comme deux sœurs.
Parfois l’auteur intervient et présente des excuses : « Je vois que le lecteur qui sait vivre trouve ce trait absolument hors nature. […] Le lecteur a peut-être trouvé cette liste bien longue. » Amusant !
Claude-Marie Dubufe, Jeune fille au portrait (années 1830).
Bonjour ,
J’,ai adoré dommage que la fin n’existe pas bien sûr mais tant pis ,j’aime beaucoup ce genre de roman ,je le découvre très tard (2010 )Pouvez me conseillez pour des livres dans la même “veine” même bien sûr par d’autres auteurs MERCI