Zweig- Le chandelier enterre

Le Chandelier enterré

Le chandelier d’or, une des plus chères reliques du peuple juif, a été plusieurs fois volé par des ennemis vainqueurs après la destruction du Temple de Jérusalem. Enfin, il est arrivé à Rome, où il est resté très longtemps parmi les trésors de plusieurs empereurs qui se sont succédé.

En 455, au cours du pillage et du sac de Rome par les Vandales, les envahisseurs emportent le chandelier à Carthage, parmi l’énorme butin volé aux Romains.

Benjamin, un enfant de sept ans, avait essayer d’arracher aux pirates le chandelier, qui, en tombant, l’avait grièvement blessé. Le petit héros en était resté infirme.

Les années passent. Bélisaire, le général commandant l’armée de l’empereur Justinien, est vainqueur et emporte le chandelier à Byzance, dans son butin.

Benjamin, 80 ans après, décide, malgré son grand âge, de partir à Byzance pour essayer de racheter le chandelier à l’empereur.

Traduction : Alzir Hella .

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Illustration :

Arc de Titus Menorah,  artiste inconnu (Wikipedia)

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Livre audio gratuit ajouté le 06/05/2024.

4 Commentaires

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  1. Je ne connaissais Stephan Zweig que de nom, et je vous remercie de me faire découvrir la richesse et la finesse de son écriture. Merci pour cette lecture qui m’a fait autant réfléchir que rêver.
    C’est étrange d’écouter ce conte dans le terrible contexte de l’affrontement Hamas/Israël qui coûte la vie à tant de civils. Cela m’émeut et me rend triste. Mais je me prends à rêver que toutes les populations humaines entendent le message de… Zweig ? de la tradition juive ? Je ne suis pas assez érudite pour distinguer ce qui vient de l’un ou de l’autre. Comme l’enfant, le conte dit la vérité : ce qui compte, c’est l’esprit, rien de matériel. J’ai du mal à m’exprimer, mais j’ai l’impression de comprendre qu’il est vain de chercher à s’ancrer sur terre, et ce pour n’importe quel homme, peuple ; qu’il est vain d’essayer non seulement de posséder quoi que ce soit, mais de tenter même de s’approprier la terre. Le plus fort ne peut jamais s’approprier le génie ou l’esprit qui a permis la création des biens dont il croit s’emparer. Choses dans un trésor royal, un coffre ou un musée. L’esprit/dieu est parti.
    Je me prends à rêver aussi : que tous les terriens puissent être unis enfin dans une seule identité spirituelle. Mais qui pourra la leur donner ? Qu’est-ce qui pourrait faire office de cette foi qui crée l’unité du peuple juif et la maintient envers et contre tout ? Officiellement souffrant de son errance, en fait, capable de garder mémoire et identité quand les autres ne cessent de s’oublier eux-mêmes Nous autre “Français” nous n’arrivons même pas à définir ce que nous sommes, oubliant tour à tour gaulois, romains, barbares, tout ce que nous avons été. Finalement, ce conte m’apprend que nous avons tort d’essayer de définir une identité qui ne serait ni profondément intériorisée ni seulement humaine. Où trouverons-nous cette union spirituelle qui définira l’identité de l’humanité terrienne ? Je crois que nous ne retrouverons le chandelier que lorsque nous serons animés de cette esprit/identité/dieu là !

    1. Chère Astern
      Quel superbe commentaire! Je vous en remercie très chaleureusement!
      Vous avez tout à fait raison. Ce beau texte de Zweig permet de découvrir une partie des traditions juives et c’est très intéressant. Surtout en ce moment, la guerre Israël/Hamas, et aussi le racisme latent en France, dont on parle beaucoup ces jours-ci. Qu’importe la couleur des cheveux, des yeux, de la peau? Rien n’est plus odieux que le mépris de notre prochain, à cause de sa couleur, ou pire, de sa religion ou de son athéisme ! L’important, c’est de nous aimer les uns les autres, c’est la solidarité et c’est la FRATERNITE!
      Tous les romans de Zweig sont programmés ou déjà publiés. De belles découvertes en perspective!
      Je vous souhaite un bel été, plein de soleil, de repos et d’évasion.
      Amicalement
      Cocotte

  2. Chère Marjolaine
    Ce conte de Zweig est en effet, rempli de détails sur le peuple juif, que j’ignorais moi aussi. En l’enregistrant, il me tardait de connaître la fin de l’histoire du chandelier. On retrouve toujours le talent de Zweig qui sait passionner les lecteurs par des sujets tous très différents.
    Le dernier, Virata, est une sorte de réflexion sur la justice des hommes et la sagesse acquise par l’expérience de la souffrance. Je le publierai bientôt.
    Je vous remercie de tout mon cœur, chère Marjolaine, pour votre fidélité et pour tous vos beaux messages qui me sont des encouragements précieux.
    Je vous embrasse.
    Cocotte

  3. Chère Cocotte, j’ai beaucoup aimé ce conte de Zweig. Si bien écrit par lui et si bien lu par vous. J’ai appris beaucoup de choses sur le peuple juif tout en sachant que c’était un conte. Les contextes des époques nous éclairent sur les croyances. L’atmosphère de l’histoire et les personnages m’ont enchantée.
    Encore un nouveau merci à vous très chère Cocotte. Je vous embrasse. Marjolaine.

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