« Lorsque Irène, sortant de l’appartement de son amant, descendit l’escalier, de nouveau une peur subite et irraisonnée s’empara d’elle. Une toupie noire tournoya devant ses yeux, ses genoux s’ankylosèrent et elle fut obligée de vite se cramponner à la rampe pour ne pas tomber brusquement la tête en avant. »
En quelques mots, voilà le cadre de l’action planté ; c’est ainsi que débute cette nouvelle qui appartient à une série de six récits. Stefan Zweig y dépeint les tourments d’une bourgeoise trentenaire qui trompe son mari. Comme d’habitude, l’auteur excelle dans sa connaissance fine de l’être humain et de ses méandres psychologiques.
Capture d’image extraite du film « Carnival of souls » (domaine public).
Franz Liszt, extraits de « Romance oubliée » (S. 527), interprétée par Mauro Tortorelli (CC.BY / musopen).
Stefan Zweig sait parfaitement décrire les tourments de l’âme, et ceux de cette femme y sont très sensiblement exprimés. Quant au mari, quelle cruauté ! Il y aurait là-aussi un roman à écrire, pour comprendre par quoi il est passé… Votre lecture était, comme toujours, impeccable et j’ai apprécié les discrètes notes de musique qui l’accompagnant et ponctuent votre lecture. Un grand MERCI !
Oui Gaëlle, je suis bien d’accord avec vous: quelle subtilité dans l’analyse psychologique des personnages! Mais Zweig n’est pas qu’un fin psychologue et les lignes qu’il consacre au nationalisme, “pestilence des pestilences”, dans la préface de son oeuvre “Le monde d’hier” ne cessent de résonner bien étrangement dans les heures que nous vivons. A bientôt. Christian
Merci beaucoup pour cette contribution au « festival Zweig » qui nous est offert ces derniers temps sur Littérature audio. Cet opus en constitue un excellent morceau, où l’on reconnaît de nombreux traits de l’auteur, servi par une lecture impeccable. J’ai beaucoup aimé, merci encore.
C’est un bonheur d’enregistrer cet auteur d’autant que les traductions de Alzir Hella étant tombées dans le domaine public, nous avons un accès beaucoup plus large à ses oeuvres. A bientôt entre de nouvelles pages.
C’est une lecture audio captivante. Merci Monsieur Dousset .
Merci, Marie, pour votre commentaire et au plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages.
Merci pour cette belle nouvelle magistrale (comme toujours avec Zxeig ) et optimiste ( ce qui n’est pas toujours le cas avec Zxeig) que vous lisez magnifiquement.
Par malheur je l’ai commencée en me couchant hier soir! La nuit a été courte !
Jibou
Il est vrai que la chute permet d’éviter la nuit blanche! Merci pour votre commentaire.
C’est dans la boîte 🙂
Merci monsieur Doucet, ce sera ma lecture suivante, après celle de madame Pucciano.
Merci pour votre fidélité et au plaisir de vous retrouver bientôt.
B⊙⊙h !!! À écouter comme un film: se cacher derrière sa peluche panda …
Merci beaucoup monsieur Dousset , et bonne Saint-Valentin à tous❣️
Je vous rassure, Lïat, vous n’aurez peut-être pas besoin du panda! Merci et bonne Saint Valentin à vous aussi.