Ce délicieux chassé-croisé amoureux de Camille Sainte-Croix (1859-1915) est paru dans La Revue de famille en 1897.
« – Je comprends ce que je peux, mais je n’admets que ce que je veux… Voici plusieurs mois que je n’ai vu cette dame… Elle n’a jamais été ma maîtresse, ni celle de qui que je sache… Voilà qui est dit, redit pour les personnes à oreilles dures… mais que je vous prie de ne plus me faire répéter… Quant à l’issue de ce long bavardage, je m’oppose à ce que votre verbalisation en dégage autre chose que ceci : à savoir que M. de Belleroy m’ayant envoyé deux témoins, j’en ai constitué deux autres, que ces quatre personnes auront à nous mettre le plus tôt possible, M. de Belleroy et moi, en présence, et sur le seul terrain qui convienne désormais. »
Super interprétation merci mille fois !!
Oui, Dorothée, théâtral et allant ! Merci à vous.
Délicieuse petite comédie, excellente mise en voix. À réécouter.