Saint Clément de Rome, mort vers la fin du Ier siècle, est le quatrième pape, selon la liste officielle de l’Église Catholique, de 92 à 99. Il est considéré comme un des Pères Apostoliques, car ayant vécu dans la période qui a suivi immédiatement celle des apôtres.
Sans preuve formelle, il est probable qu’il soit mentionné par Saint Paul dans son épître aux Philippiens (Chapitre 4:3).
Cette lettre est l’un des plus anciens textes chrétiens en dehors de la Bible. Il a dû être écrit peu après une des nombreuses persécution contre les chrétiens, à la fin du règne de l’empereur Domitien, assassiné en 96.
La communauté de Corinthe, est alors en proie à de graves troubles internes. Certains responsables de l’église se sont vus retirer sans raison apparente leurs fonctions. Clément, par cette lettre, au nom de l’Église de Rome, demande leur réintégration et appelle les fauteurs de troubles à l’obéissance envers leurs pasteurs légitimes.
Cette lettre ressemble beaucoup aux épîtres du Nouveau Testament. On y remarque de belles parties doctrinales, mais aussi l’évocation précise de la situation de la communauté de Corinthe. De fait, cette situation n’est pas sans rappeler celle des églises d’aujourd’hui. De tous temps, les communautés chrétiennes, toutes sensibilités confondues, ont été confrontées à des difficultés tant doctrinales qu’éthiques. D’où l’actualité de cette lettre de Saint Clément.
Le plan de l’édition proposée est le suivant :
• Pureté des premières mœurs effacée par les désordres du schisme.
• Nécessité de la pénitence et de l’humilité, pour revenir à la pureté des mœurs primitives
• Amour que Dieu manifeste pour la paix ; dispositions qu’il demande pour la faire régner
• Ordre que Dieu a établi dans son Église, respect dû à cet ordre
• Hautes considérations au sujet du schisme ; pressantes exhortations pour les déterminer à le faire cesser
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