Ce conte « inuit » » a été publié dans la Revue des deux mondes en juin 1899.
« Il était allé, dès le matin, à l’aube, aux trous de phoques, à huit milles de là, et venait de rentrer avec trois gros animaux. À mi-chemin du couloir ou tunnel de neige, long et bas, qui conduisait à la porte intérieure de la maison, on pouvait entendre un concert de jappements et d’aboiements : c’étaient les chiens d’attelage de son traîneau qui, après la besogne du jour se disputaient les places chaudes. Lorsque les aboiements devinrent trop forts, Kotuko roula nonchalamment à bas du banc de repos, et il ramassa un fouet formé dune souple poignée de baleines longues de dix-huit pouces et d’une courroie de vingt-cinq pieds lourdement tressée. II plongea dans le couloir, où le vacarme devint tel qu’on eût dit que les chiens le dévoraient tout vivant ; mais ce n’était rien de plus que leur bénédicité coutumier avant les repas. »
Infinie richesse de la littérature passée, Hirondelle !
Intéressant !
Merci Monsieur Luttringer pour votre éclectisme !
(et merci à ce cher Kipling pour le sien aussi…)