Jean-Christophe a maintenant vingt ans et est soutenu par « la joie divine de créer ». Ayant rompu toute attache, et en haine de l’idéalisme allemand, il passe au crible de sa critique les œuvres des gloires nationales. L’emphase sentimentaliste l’indispose et il s’imagine réformer l’art allemand. L’opinion publique le blâme et la critique éreinte ses compositions. Il fait scandale dans une revue. Un soir, il offre une place de théâtre à une jeune institutrice française : elle est renvoyée et il se le reproche. Réalisant qu’on retouchait ses articles, il rompt avec la revue qui publiait ses critiques. Son Iphigénie fait un four et un journal d’opposition exploite sa franchise irréfléchie. Il se brouille avec la grand-duc, dont il était depuis son enfance le protégé. Il se sent de plus en plus seul et étouffe en Allemagne. « Le seul qui eût pu le sauver, Hassler, lui avait refusé son aide. Et l’amitié du vieux Schulz ne lui avait été donnée que pour être aussitôt retirée. » La France l’attire de plus en plus, mais il ne peut se résoudre à quitter sa vieille mère. Cependant, à la suite d’une rixe avec des soldats, il est contraint de s’enfuir et de passer la frontière heureusement toute proche. Ici se termine la période allemande de la vie de Jean-Christophe et commence la période parisienne.
Quatrième volume de Jean-Christophe.
Ludwig van Beethoven, Concerto pour violon et orchestre en Ré majeur, Op. 61 : 2ème mouvement, interprété par David Oistrakh et l’Orchestre d’État de l’URSS, dirigé par Guenadi Rojdestvenski (1958, domaine public).
Merci Christiane, et bonne continuation. Ravi de vous le permettre! Merci aussi à Georgette!
Lu/écouté les 3 tomes précédents. Je continue avec vous Merci beaucoup de nous le permettre!:-)
Merci, c’est avec joie que je reprends ce livre qui m’a accompagné depuis plusieurs années, sans avoir eu le temps de le terminé. Certes c’est une écriture tellement détaillée et soutenue que parfois le rhytme de la lecture passive s’essouffle, et finalement bienque cet un monument de notre littérature,le livre fini sur une étagère avec un marque page à la moitié du volume.
deviens laissé plus 10ans je reprends ce volume et voilà que les personnages revive comme si le l’avais laissé hier. Je suis le texte en même temps que la lecture audio. Un vrai enchantement, sans ça je ne l’aurai jamais repris.
Grand merci à vous, cher Michel. Vos encouragements me sont très précieux.
Amicalement.
André