Jean-Christophe, roman-fleuve (1904-1912) qui fut distingué par le Prix Nobel de littérature en 1915, est la pièce maîtresse de l’œuvre de Romain Rolland. L’ensemble compte dix volumes et retrace la vie, chargée d’épreuves mais pleine d’énergie, d’un musicien allemand de génie, Jean-Christophe Krafft, et anime autour de lui toute une époque. « À ses contemporains tentés par le mirage des richesses matérielles, l’auteur voulait rendre le goût de l’énergie morale, de la générosité, de l’amour fraternel. » (Lagarde et Michard, XXe siècle). Cette vaste fresque, qui nous offre un tableau du monde intellectuel de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, est aussi une réflexion sur la création artistique.
Les présentations de chacun des 10 volumes du roman, dont le premier est L’Aube (1904), seront inspirées de celles du site ebooksgratuits, que je remercie.
Christophe est l’aîné de Melchior, violoniste qui s’enlise dans l’alcool, et de Louisa, mère courage qui se bat contre la misère. Grand-père était aussi musicien. Il offre un vieux piano à la famille et apprend la musique à Christophe. Cet instrument va permettre de révéler le talent de l’enfant qui, à six ans, se voue à la musique, commence à donner des concerts et à composer…
Ludwig van Beethoven, Symphonie No. 6 «Pastorale» en Fa majeur, Op. 68: II. Au bord du ruisseau, Andante molto mosso, interprété par l’Orchestre Philharmonique de Berlin, dirigé par Herbert von Karajan (1962, domaine public).
Content d’avoir pu vous rendre un peu du bonheur que vous m’avez causé avec cette lecture, André.
Quelle belle citation de Proust! Merci infiniment, Lïat, de nous la faire partager.
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«Soyons reconnaissants aux personnes qui nous donnent du bonheur,
elles sont les charmants jardiniers par qui nos âmes sont fleuries.»
Proust
Merci du fond du coeur, kmchen, pour ce long commentaire qui éclaire ma journée. Je doute que votre enthousiasme pour Romain Rolland soit partagé par beaucoup. Ni “La Pléiade” ni “Bouquins” n’ont osé publier “Jean-Christophe”.
Ca fait longtemps que je veux remercier le lecteur de ce magnifique roman que je n’aurais jamais lu sans Litteratureaudio et vous, André. J’en suis au volume 9 et ne cesse d’être émerveillé par l’intelligence du coeur humain dévoilée dans ce récit. Parfois j’éclate de rire, parfois les larmes me montent aux yeux ou un immense sentiment de gratitude me vient.
Je suis surpris qu’on m’ait fait lire des “Eugénie Grandet”, des “Bête humaine” ou encore des “Du côté de chez Swann”, à l’école, lorsque mon sang d’adolescent bouillonait de soif d’aventure et de compréhension du monde.
Pendant qu’on me dégoutait de la lecture avec les Balzac et les Proust, des Romain Rolland, des Octave Mirbeau dormaient.
Rien à dire de votre lecture, André, car elle est parfaite, pour moi. Les lecteurs sont souvent les meilleurs guides de lecture sur ce site dont le moteur de recherche est approximatif. Merci.