Robert E. Howard, le génial inventeur de Conan, trop tôt disparu (il mourut en 1936 à l’âge de 30 ans, laissant déjà une oeuvre considérable), est le père de nombreux personnages, qui n’ont pas tous eu la notoriété du féroce Cimmérien. Kull l’Atlante fut une sorte de prototype du célèbre barbare ; il vivait dans le continent disparu, dix mille ans avant l’âge hyborien. Mais il y eut aussi Agnès la Noire, et Red Sonya, et surtout, Solomon Kane, l’austère puritain du XVIème siècle, qui parcourt le monde pour y combattre démons et sorciers.
Armé de ses deux pistolets et de sa redoutable rapière, Solomon Kane, tout de noir vêtu, avait lui aussi de quoi séduire le cinéma, ce fut chose faite, en 2009 ; un film réalisé par M.J. Bassett… et qu’il faut s’empresser d’oublier.
Des Crânes dans les étoiles (Skulls in the stars, 1929), nous narre le combat entre Solomon Kane et le terrible démon qui hante les landes des environs de Torkertown.
Solomon Kane, par “username-Bomberman”, 2012, licence CC BY-NC-ND 3.0
Thriller (Dark Horror Trailer), par Energysound.
Bruitages site Universal Soundbank.
Je reviens à votre voix et à R.E Howard. Oui, je suis bien peinée de ne pas déguster de nouvelles lectures de vous, aussi, je réécoute encore et encore celles que j’ai déjà suivies.
J’avais noté que les consignes du site, vous obligeaient à respecter un certain délai pour lire les œuvres d’auteurs.
Je m’étonne que certains sites proposent la lecture d’ouvrages point trop anciens à l’aide d’IA, qui les massacre.
Se peut-il que cette nouvelle technologie puisse infléchir les règles de Littérature Audio et nous conserver la qualité des œuvres que vous savez si bien enchanter ?
Merci à vous Pastelle, votre fidélité m’honore et me fait bien plaisir ! Je travaille en ce moment à l’enregistrement d’un grand roman fantastique d’un auteur que j’ai hâte de vous faire découvrir. Il y a beaucoup de travail, et les impératifs de ma vie personnelle et professionnelle font que bien sûr, je n’ai pas toujours autant de temps que je souhaiterais pour avancer ; mais je progresse quand même…
Concernant les délais dont vous parlez, c’est tout simplement la loi : on ne peut pas utiliser un roman avant que 70 années se soient écoulées à compter du décès de l’auteur (et du traducteur). A Littérature Audio bien sûr, nous respectons strictement la loi, quoi que nous en pensions.
Sur certains sites, on se permet de se passer du respect de ces règles ; le risque pour eux est de se voir obligés de retirer immédiatement ces oeuvres, voire évidemment de s’exposer à des poursuites… certains éditeurs ne sont pas tendres.
Je pense qu’avec l’IA, comme il n’y a quasiment aucun travail pour produire un livre audio, ces personnes indélicates sont encore moins frileuses et produisent tout et n’importe quoi.
Le résultat est un massacre dîtes-vous, mais ça ne sera pas toujours le cas ; ces technologies progressent vite.
A Littérature Audio toutefois, pas d’I.A. Celle-ci n’est pas notre ennemie, mais notre site s’intéresse à la création humaine : des ouvrages écrits par des humains, lus par des humains, et illustrés par des musiques humaines. Nous sommes des artisans 🙂 !!!
Oui, bien sûr, je comprends et partage les valeurs que vous prônez à Littérature Audio. Je vous prie de m’excuser de mon impatience (un reliquat de jeunesse sans doute). Je suis bien navrée que peu d’années nous séparent d’auteurs que j’aime et dont les œuvres auraient pu bénéficier de votre talent, également, bien heureuse de savoir que vous nous préparez une nouvelle aventure.
Dans l’attente, recevez Vincent, mon indéfectible enthousiasme.
Merci pour cette nouvelle. Toujours enthousiasmée par votre travail.
Merci pour cette lecture ! On comprend tout-à-fait que ce récit ait été adapté au cinéma…
Merci Maymadass, heureux de vous retrouver aux côtés de notre ami Solomon !
Ah !, mais quel bonheur de vous retrouver et avec R.E Howard en plus, décidément, vous formez un superbe duo. À très bientôt, j’espère…
Merci Pastelle, Solomon et moi-même sommes également bien heureux de vous retrouver ! Merci de votre appréciation !
Ah, cher Vincent, tu nous mets l’eau à la bouche avec cette nouvelle, et nous restons sur notre faim… Une atmosphère presque lovecraftienne, mais avec un héros droit dans ses bottes. Magnifique traduction, belle promenade dans les marais, et, surtout… beau clair de crâne dans la lande ! 😉
Merci chère Pauline, il y a beaucoup de beaux textes à découvrir de cet auteur. Je me réjouis que Louis Le Berre ait lui aussi décidé d’explorer son oeuvre dans ses lectures. A très bientôt 🙂 !