Le 22 janvier 1963, le Général de Gaulle et le Chancelier Adenauer signaient un traité de coopération, destiné à sceller la réconciliation entre la France et la République Fédérale d’Allemagne. Le texte en précise l’organisation et fixe un programme de mise en œuvre, articulé autour de trois domaines : les Affaires étrangères, la Défense et l’Éducation et Jeunesse. Dans le cadre de ce troisième domaine, il favorisera la naissance, quelques mois plus tard, de l’OFAJ, l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse.
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Illustration :
Signature du Traité de L’Élysée le 22 janvier 1963 – de gauche à droite : le chancelier allemand Dr Konrad Adenauer, le président français Charles de Gaulle, et le Premier Ministre français Georges Pompidou.
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Livre audio gratuit ajouté le 22/01/2013.
On célèbre aujourd’hui-même le 55ème anniversaire du Traité de l’Elysée. La radio m’apprend ce jour que l’on songe à en rédiger prochainement un nouveau, qui prendrait en compte les changements intervenus depuis 1963 en Europe et dans le monde, et qui fixerait les grandes lignes de la coopération franco-allemande face aux enjeux et aux défis qui nous attendent, à l’échelle planétaire.
A.D.
Merci JF, alias Choriste, pour tes propos élogieux et encourageants. Grâce à l’OFAJ et au courage entreprenant des adultes qui organisaient et accompagnaient ces voyages-séjours-tournées-échanges, j’ai pu, à la fin des sixties, participer en tant que jeune … choriste (si, si … !)de la banlieue parisienne, à des périples qui nous ont conduits dans toutes les régions d’Allemagne, avec hébergement dans des familles ou, plus fréquemment, dans des Auberges de Jeunesse. En plus des échanges entre jeunes, sur fond de pratique musicale en amateurs, nous avons visité des sites très intéressants, tant dans le pays de Goethe, Schiller, Beethoven, Wagner etc … que dans l’est de la France, la Belgique, l’Autriche, les Pays-Bas et même le sud du Danemark, sans que cela coûte grand chose à nos parents je crois ! Ce fut une expérience merveilleuse ! Devenu plus tard, à différents titres, professionnel de l’enseignement, j’ai pu apprécier l’aide apportée par l’OFAJ dans les échanges linguistiques et culturels ; aide qui facilite grandement l’organisation et permet des pratiques plus riches, plus régulières et pédagogiquement plus profitables que de simples voyages scolaires.
Lecture très à-propos, Alain, puisqu’elle marque le cinquantième anniversaire de cette belle coopération franco-allemande.
Ta voix claire et posée est tout à fait appropriée à ce genre de texte. Tu accomplis un travail de lecteur bénévole très professionnel.
Bravo et merci.
jf
P.S. En parlant de l’office franco-allemand pour la jeunesse, c’est lui qui m’a permis de trouver un emploi d’été dans l’usine de saucisse Röhrig à Hildesheim, près de Hannovre, quand j’avais 16 ans. Cela a été une des plus belles expériences de ma vie, qui a confirmé mon désir d’être un Germanophile. Aujourd’hui, je me débrouille très bien dans la langue de Goethe 🙂 Grâce à ta lecture, je sais maintenant qui je dois remercier de m’avoir offert une si belle expérience 😉