René Crevel (1900-1930) était un écrivain et poète dadaïste et surréaliste. À 14 ans il voit son père se suicider. À 21 ans il fait la connaissance d’André Breton et rejoint les surréalistes. À 26 ans il est atteint de tuberculose et à 30 ans apprend qu’il souffre d’une tuberculose rénale alors qu’il se croyait guéri. La nuit suivante, il se suicide au gaz dans son appartement : « Prière de m’incinérer. Dégoût. »
Klaus Mann son ami écrit : « Il se suicida parce qu’il avait peur de la démence, il se suicida parce qu’il tenait le monde pour dément. »
D’un malade « né révolté comme d’autres naissent avec lesyeux bleus » (Philippe Soupault), la colère contre le monde et la glorification du suicide ne nous étonnent pas dans ces trois nouvelles extraites de Feuilles éparses : Mais si la mort n’était qu’un mot, Le Pont de la mort et Bobards et fariboles.
Consulter les versions texte de ce livre audio : Mais si la mort n’était qu’un mot, Le Pont de la mort, Bobards et fariboles.
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